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Citations sur la poste
Il y a 47 citations sur la poste.
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La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.
Françoise Giroud — Le Monde - 11 Mars 1983 -
Le vrai patriote s'inquiète, non du poste qu'il doit occuper dans la patrie, mais du rang que la patrie doit atteindre parmi les nations.
Jules-Paul Tardivel — Pour la patrie -
Je crois pouvoir dire d'un poste éminent et délicat qu'on y monte plus aisément qu'on ne s'y conserve.
Jean de La Bruyère — Caractères -
La télévision, c'est comme la poste, ça transmet.
Jean-Luc Godard — L'Hebdo - 17 Mai 1996 -
Quelque grand que soit le poste, celui qui le tient doit se montrer encore plus grand.
Baltasar Gracian y Morales -
J'aimerais mieux aller hériter à la poste que d'aller à la postérité.
Louis Auguste Commerson — Pensées d’un emballeur -
Réussite : accession au dernier poste, c’est-à-dire au niveau d’incompétence.
André Malraux -
Il est très difficile de combattre un ennemi installé en avant-poste dans sa propre tête.
Sally Kempton -
L'art de gouverner consiste à ne pas laisser vieillir les hommes dans leur poste.
Napoléon Bonaparte -
Un amour idéal, c'est celui qui est mené par la poste.
George Bernard Shaw -
Mieux vaut aller à la poste hériter qu’à la postérité.
Alexandre Breffort -
Moins le poste que vous occupez sera élevé, plus votre absence sera remarquée.
Georges Courteline -
Chaque poste où un homme peut servir son pays est honorable.
George Washington — Lettre à Benedict Arnold, 1775 -
Une dictature est un pays dans lequel on a pas besoin de passer toute une nuit devant son poste pour apprendre le résultat des élections.
Georges Clemenceau -
Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité.
Laurence Peter — Le principe de Peter -
Le poste récepteur de T.S.F. si modeste soit-il est devenu le compagnon coutumier d'un très grand nombre de foyers
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Il avait eu à déménager en vitesse son poste de secours, sous un violent bombardement
Martin du Gard — Thibault, ou Le roman d'une vie -
Les frais de poste me sont payés
Prod'Homme — Symphonie Beethoven -
Je retournai le papier après l'avoir lu, et je vis sur l'adresse: «À M. Henri Smith, à N., poste restante
Alfred de Musset — Confession d'un enfant du siècle -
C'est pourquoi le matin, avant même d'aller au siège central de chez Scabelli, vous êtes passé à la grande poste envoyer un télégramme
Michel Butor — Modification -
La poste aux lettres n'est qu'à dix minutes
Alphonse Daudet — Tartarin des Alpes -
Or c’était la station la plus militante, elle ne masquait pas ses sympathies, et c’est pourquoi le fait de répandre industriellement les postes de radio à transistors releva, de la part du gouvernement, du pur suicide.
Dmitrii Savitsii — Les hommes doubles : la vie quotidienne en Union soviétique -
Ici aussi tout est en règle.Les bourres les conduiront au postedu postedepuis celles-ci seront transféréesàSaint-Lazarepour quatre jours.
Francis Carco — Messieursles vraisde vrai -
pourvoir un poste loc. v.Synonyme : pourvoir à un poste loc. v.Quasi-synonyme : doter un poste loc. v.Terme à éviter : combler un postefill a position toSynonymes : fill a vacancy to fill a job toQuasi-synonyme : staff a position toDésigner quelqu’un pour occuper un poste vacant.Notes.– 1.Le terme doter un poste est moins fréquent dans l'usage ; il est surtout employé dans l'administration fédérale [du Canada].2.C'est une impropriété d'employer le verbe combler à la place de pourvoir en parlant d'un poste.Au sens propre on peut combler...
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"Et il y avait du travail pour tous : bonnetiers, mécaniciens, rebrousseurs, formeuses, remailleuses, visiteuses, chacun homme ou femme pouvant y trouver un poste correspondant à sa condition et à ses capacités.
René Barral — L’Été des enfants rois" -
Les postes, reprit Cabusse, ce sont des boucliers d’osier que Sénarpont avait fait fabriquer, et qui se fixaient dans la fange par des pieux pointus. Le bon de l’affaire, c’est qu’on pouvait les bouger, et les avancer en avançant la tranchée.
Merle — Robert -
Un poste d’observation.
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Entrons, s’il vous plaît, à la poste, pour voir s’il n’y a pas de lettres de France ; cette occupation de lettres est vraiment maladive ; soyez sûrs qu’en arrivant dans une ville, le premier monument que va visiter un voyageur, c’est l’hôtel des postes.
Théophile Gautier — Voyage en Espagne -
Depuis une dizaine d’années, à mesure que je les reçois par la poste, j’ai pour habitude de compiler les lettres de refus des maisons d’édition dans un élégant classeur couleur banane.
Fabrice Lehman — La pétulante ascension de Benjamin Fabre -
Ils allèrent droit à Compiègne, où le cheval d’Angélique de Longueval fut vendu 40 écus. Puis ils prirent la poste, et arrivèrent le soir à Charenton.
Gérard de Nerval — Les Filles du feu -
Mon courrier est arrivé d’Orléans il y a une heure, et, grâce à la poste, a fait trente-deux lieues dans la journée.
Alexandre Dumas — La Reine Margot -
La plupart des chevaux de poste aubinent au lieu de galoper franchement.
Robichon de la Guerinière — École de cavalierie -
Les lendemains de culotte, le zingueur avait mal aux cheveux, un mal aux cheveux terrible qui le tenait tout le jour les crins défrisés. Le bec empesté, la margoulette enflée et de travers. Il se levait tard, secouait ses puces sur les huit heures seulement : et il crachait, traînaillait dans la boutique, ne se décidait pas à partir pour le chantier. La journée était encore perdue. Le matin, il se plaignait d’avoir des guibolles de coton, il s’appelait trop bête de gueuletonner comme ça, puisque ça vous démantibulait le tempérament. Aussi, on rencontrait un tas de gouapes, qui ne voulaient pas vous lâcher le coude : on gobelottait malgré soi, on se trouvait dans toutes sortes de fourbis, on finissait par se laisser pincer, et raide ! Ah ! fichtre non ! ça ne lui arriverait plus ; il n’entendait pas laisser ses bottes chez le mastroquet, à la fleur de l’âge. Mais, après le déjeuner, il se requinquait, poussant des hum ! hum ! pour se prouver qu’il avait encore un creux. Il commençait à nier la noce de la veille, un peu d’allumage peut-être. On n’en faisait plus des comme lui, solide au poste, une poigne du diable, buvant tout ce qu’il voulait sans cligner un œil. Alors, l’après-midi entière, il flânochait dans le quartier. Quand il avait bien embêté les ouvrières, sa femme lui donnait vingt sous pour qu’il débarrassât le plancher.
Emile Zola — L’Assommoir -
Il se souvenait aussi d'un arrêt de deux jours et d'une nuit au relais de poste d'Angerville. Tiens! pourquoi Angerville ? C'était le relais le plus proche de Méréville.
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant -
Eh bien, monsieur Minoret, dit le maire (ancien meunier devenu royaliste, un Levrault-Crémière), quand le diable devint vieux, il se fit ermite. Votre oncle est, dit-on, des nôtres. Vaut mieux tard que jamais, mon cousin, répondit le maître de poste en essayant de dissimuler sa contrariété.
Honoré de Balzac — Ursule Mirouët -
« Au poste, galopin », prononça-t-il, convaincu à priori de la culpabilité de celui qu’il confondait avec un vagabond sans aveu.
Victor Favet — La Belle Violette -
À la poste d’hier tu télégraphieras que nous sommes bien morts avec les hirondelles. Facteur triste facteur un cercueil sous ton bras va-t’en porter ma lettre aux fleurs à tire d’elle. La boussole est en os mon cœur tu t’y fieras. Quelque tibia marque le pôle et les marelles pour amputés ont un sinistre aspect d’opéras. Que pour mon épitaphe un dieu taille ses grêles ! C’est ce soir que je meurs, ma chère Tombe-Issoire, Ton regard le plus beau ne fut qu’un accessoire de la machinerie étrange du bonjour. Adieu ! Je vous aimai sans scrupule et sans ruse, ma Folie-Méricourt, ma silencieuse intruse. Boussole à flèche torse annonce le retour.
Robert Desnos — Les Gorges froides -
La Poste ne doit-elle pas, au contraire, valoriser ses nombreux savoir-faire, et transformer les valeurs de service public défendues par ses 300 000 postiers en un atout ?
Questions économiques et sociales — sous la direction de Serge Marti -
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.
Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation -
Les Boches étaient au diable Vauvert, quelque part devant Roye, et n'occupaient que la nuit un petit bois, de l'autre côté de la ravine et d'où partaient leurs patrouilles qui venaient tâter, une nuit sur trois, notre petit poste.
Blaise Cendrars — La main coupée