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Citations sur la poule
Il y a 37 citations sur la poule.
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Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot.
Henri IV -
Quand le vautour meurt, la poule ne pleure pas.
Proverbe allemand -
Grain à grain, la poule emplit son gosier.
Proverbe espagnol -
La poule naît au village, on la mange en ville.
Proverbe espagnol -
Ne comptez pas les oeufs dans le derrière d’une poule.
Proverbe guadeloupéen -
La poule ne doit pas chanter avant le coq.
Proverbe français -
Quand on tient la poule, il faut la plumer.
Proverbe français -
D'une vieille poule, on fait un meilleur bouillon.
Pierre de Brantôme -
Chaque poule vit de ce qu’elle gratte.
Proverbe auvergnat -
Le coq gratte puis la poule ramasse.
Proverbe québécois -
Qui naît poule aime à gratter.
Proverbe français -
Est-ce l'oeuf le père de la poule ou la poule la mère de l'oeuf ?
Raymond Devos -
Le renard qui attend que la poule tombe reste affamé.
Proverbe grec antique -
Le pied de la poule ne tue jamais ses enfants.
Jean-Marie Adiaffi — La Carte d'identité -
Notre littérature est comme une poule, elle pond sans cesse. Et les ufs se ressemblent terriblement.
Jalmari Finne — Jeune Finlande -
On ne peut pas faire du bouillon de poule avec des fientes de poulet.
Moses Isegawa — Chroniques abyssiniennes -
Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris.
Jean de La Fontaine — Fables, le Renard et la Cigogne -
La maison est à l'envers lorsque la poule chante aussi haut que le coq.
Noël Du Fail seigneur de La Hérissaye — Contes et discours d'Eutrapel -
Faites pondre le coq, la poule parlera.
Henri Michaux — Tranches de savoir, Cercle des Arts -
Deux coqs vivaient en paix : une poule survint, Et voilà la guerre allumée.
Jean de La Fontaine — Fables, les Deux Coqs -
Je l'ai vue, Nana, après la grande poule des produits, trempée, le poil mort, un battement de flanc à crever
Zola — Nana -
Le soir, au café de la rue François-Ier, il va jouer « à la poule au gibier »
Mirbeau — Journal d'une femme de chambre -
Ne te fâche pas, ma poule, viens plutôt avec moi te reposer sur ce gazon
Flaubert — 1re Éducation sentimentale -
Parfois pourtant s'envole une poule d'eau ou une sarcelle. Sans doute dans le milieu du marais hante un plus étrange gibier
André Gide — Journal -
Sois tranquille, nous allons plumer la poule dans les règles.
Erckmann-Chatrain — Conscrit 1813 -
Hier, il le méprisait, le traitait de poule mouillée. Aujourd'hui il l'observe en égal et le considère
Renard — Poil Carotte -
Ce soir-là il y avait poule et concours pour une queue d’honneur au billard Charpentier.
Stendhal — Lucien Leuwen -
Victor accourut du fond de la salle de billard […] criant […] qu’il avait gagné la poule ; une poule superbe ! Une poule de cinquante francs !
Gozlan — Notaire -
Ah si vous connaissiez ma pouleVous en perdriez tous boule Albert Willemetz chanson Ah si vous connaissiez ma
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Plus une poule a de sex-appeal plus elle peut vous causer demmerdements. Peter Cheyney Les femmes sen balancent
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Il y avait quelques poules ; elles n’étaient pas belles.
Pierre Drieu la Rochelle — Gilles -
Le plus beau mot de ce roi patriote [Henri IV] : « Je voudrais que le plus pauvre paysan de mon royaume pût du moins avoir la poule au pot le dimanche »
Stendhal — Racine et Shakspeare -
Comme, parmi les perdrix, il naît un tiers plus de mâles que de femelles, il arrive, dans le temps de la pariade, que plusieurs coqs se disputent la même poule qui, à force d'être tourmentée déserte souvent le canton; […].
Dictionnaire des forêts et des chasses publié par le Journal des Chasseurs sous la direction de Léon Bertrand -
En réalité, ce vin du Caucase, quelque peu aigrelet, accompagne convenablement la poule bouillie, disons le « pilau », – ce qui permet de lui trouver une saveur spéciale.
Jules Verne — Claudius Bombarnac -
Une poule n'est rien d'autre que le meilleur moyen qu'a trouvé un oeuf pour faire un autre oeuf.
Éric-Emmanuel Schmidt — Les aventures de Poussin 1er -
L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d’Assise. On sait de lui peu de choses et c’est tant mieux. Ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître. Ce qu’on en dit, en croyant savoir ce qu’on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d’Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n’est pas le nôtre, qui est l’ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraie paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Dans cette phrase vous ne voyez ni l’ange ni l’enfant. Vous voyez le chien seulement, vous devinez son humeur joyeuse, vous le regardez suivre les deux invisibles : l’enfant – rendu invisible par son insouciance -, l’ange – rendu invisible par sa simplicité. Le chien, oui, on le voit. Derrière. À la traîne. Il suit les deux autres. Il les suit à la trace et parfois il flâne, il s’égare dans un pré, il se fige devant une poule d’eau ou un renard, puis en deux bonds il rejoint les autres, il recolle aux basques de l’enfant et de l’ange. Vagabond, folâtre. L’enfant et l’ange sont sur la même ligne. Peut-être l’enfant tient-il la main de l’ange, pour le conduire, pour que l’ange ne soit pas trop gêné, lui qui va dans le monde visible comme un aveugle en plein jour. Et l’enfant chantonne, raconte ce qui lui passe par la tête, et l’ange sourit, acquiesce – et le chien toujours derrière ces deux-là, tantôt à droite, tantôt à gauche. Ce chien est dans la Bible. Il n’y a pas beaucoup de chiens dans la Bible. Il y a des baleines, des brebis, des oiseaux et des serpents, mais très peu de chiens. Vous ne connaissez même que celui-là, traînant les chemins, suivant ses deux maîtres : l’enfant et l’ange, le rire et le silence, le jeu et la grâce. Chien François d’Assise.
Christian Bobin — Le Très-Bas -
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.Je ne veux, pour le témoigner,Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,Pondait tous les jours un œuf d'or.Il crut que dans son corps elle avait un trésor.Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblableA celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.Belle leçon pour les gens chiches :Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vusQui du soir au matin sont pauvres devenusPour vouloir trop tôt être riches ?
Jean de La Fontaine — La Poule aux œufs d’or