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Il y a 859 citations sur le pour.
Tu sais que je ne suis pas trop feignant, je n'ai pas du poil dans la main pour l'ouvrage. Goncourt — G. Lacerteux
Pour ce qui est de nous, bon populo, en fait de poissons, nous continuerons à avaler des couleuvres, — et aussi à trimer pire que des galériens afin que les mornes de la haute se baladent dans de riches falbalas. Eugène Mouton — Un demi-siècle de vie
Ce n’est pas croyable : il faut qu’il ait faim pour que l’appétit vous vienne ! Est-ce sublime ? Est-ce grotesque ? GILLOU. — Mystère et boule de gomme. Henry de Montherlant — Demain il fera jour
ARGAN, assis, une table devant lui, comptant des jetons les parties de son apothicaire.Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt ; trois et deux font cinq. « Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur. » Ce qui me plaît de monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. « Les entrailles de monsieur, trente sols. » Oui ; mais, monsieur Fleurant, ce n’est pas tout que d’être civil ; il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. Trente sols un lavement ! Je suis votre serviteur, je vous l’ai déjà dit ; vous ne me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sols ; et vingt sols en langage d’apothicaire, c’est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. « Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver et nettoyer le bas-ventre de monsieur, trente sols. » Avec votre permission, dix sols. « Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif et somnifère, composé pour faire dormir monsieur, trente-cinq sols. » Je ne me plains pas de celui-là ; car il me fit bien dormir. Dix, quinze, seize, et dix-sept sols six deniers. « Plus, du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l’ordonnance de monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de monsieur, quatre livres. » Ah ! monsieur Fleurant, c’est se moquer : il faut vivre avec les malades. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. Mettez, mettez trois livres, s’il vous plaît. Vingt et trente sols. « Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente, pour faire reposer monsieur, trente sols. » Bon, dix et quinze sols. « Plus, du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de monsieur, trente sols. » Dix sols, monsieur Fleurant. « Plus, le clystère de monsieur, réitéré le soir, comme dessus, trente sols. » Monsieur Fleurant, dix sols. « Plus, du vingt-septième, une bonne médecine, composée pour hâter d’aller et chasser dehors les mauvaises humeurs de monsieur, trois livres. » Bon, vingt et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. « Plus, du vingt-huitième, une prise de petit lait clarifié et dulcoré pour adoucir, lénifier, tempérer et rafraîchir le sang de monsieur, vingt sols. » Bon, dix sols. « Plus, une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoar, sirop de limon et grenades, et autres, suivant l’ordonnance, cinq livres. » Ah ! monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît ; si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade : contentez-vous de quatre francs, vingt et quarante sols. Trois et deux font cinq et cinq font dix, et dix font vingt. Soixante et trois livres quatre sols six deniers. Si bien donc que, de ce mois, j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et, l’autre mois, il y avoit douze médecines et vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre. Je le dirai à monsieur Purgon, afin qu’il mette ordre à cela. Allons, qu’on m’ôte tout ceci. (Voyant que personne ne vient, et qu’il n’y a aucun de ses gens dans sa chambre.) Il n’y a personne. J’ai beau dire : on me laisse toujours seul ; il n’y a pas moyen de les arrêter ici. (Après avoir sonné une sonnette qui est sur la table.) Ils n’entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin. Point d’affaire. Drelin, drelin, drelin. Ils sont sourds… Toinette. Drelin, drelin, drelin. Tout comme si je ne sonnois point. Chienne ! coquine ! Drelin, drelin, drelin. J’enrage. (Il ne sonne plus, mais il crie.) Drelin, drelin, drelin. Carogne, à tous les diables ! Est-il possible qu’on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin drelin, drelin. Voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin ! Ah ! mon Dieu ! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin. Molière — Le Malade imaginaire
Comment il a fait pour grimper ces échelons, mystère et boule de gomme ! ajouta Mrs Sixsmith en souriant. Ronald Firbank — Œuvres romanesques
Pour les siennes, celles qui montent claires des profondeurs de son intelligence, elles sont imprévues et souvent rares, mais toujours pleines de talent. Henri Bosco — Pierre Lampédouze
Retenant nonchalamment son étalon qui piaffait et tirait sur la bride pour rejoindre les siens, il regardait l'escadron qui s'avançait vers lui. Léon Tolstoï — La Guerre et la Paix
Il ne restait plus que quelques jeunes gens et certains de ses amis pour continuer à le défendre. Ramuz — La Grande peur dans la montagne
Le diable est dans les détails, comme le dit la sagesse populaire allemande, et une lecture par le menu, sans intérêt pour l'opinion publique, menace la perception globale de la loi (…) Jean-Marie Cotteret — Gouverner
Et toi, tu aimais ça, le commerce ? Pour ça, je crois que oui. Il était prêt à toutes les concessions. Tu vois, je le savais. Mais ça a raté. Je n’ai jamais pu l’acheter. Un restaurant, oui, à la bonne franquette. Tu vois ce que je veux dire ? Prix fixe, trois plats, pas plus, un menu, pas de carte. Le lundi, un seul plat. Une bonne choucroute. Bien garnie. Bien chaude. Tu vois ? Marguerite Duras — Des journées entières dans les arbres
En manga, je suis peut être plus doué, mais pour moi musique et dessin sont au même niveau. Ils sont tout deux essentiels à mon existence et m’apportent tous deux beaucoup de plaisir. Telerama — 13/02/2018
Le jeune Amadeus passe pour avoir eu le goût des lourdes plaisanteries à la bonne franquette, point rares dans ce pays plus tard, avec ses confrères, il se montrait, dit-on, sarcastique et sec. Marguerite Yourcenar — En pèlerin et en étranger
Tout deux grièvement blessés, ils ont été hospitalisés en urgence, pour la femme à Annecy, pour l'homme à Belley. France 3 — 11/02/2018
Les Montfuronais qui jusque-là l’avaient tenu en suspicion, commencèrent à l’enrober dans leur cercle, afin, plus tard, de l’assimiler. Il avait fallu tout ce temps à Montfuron pour que la population, le voyant débonnaire et à la bonne franquette, cessât de cultiver l’image d’abord alarmante qu’elle avait dessinée dans son imagination collective. Pierre Magnan — Les secrets de Laviolette
Le record du monde du ridicule. Tant pis, je suis aussi barje que vous ! Trois jours plus tard, tout était prêt. Température idéale. Vent de nord/nord-est force faible. - On met la barre à 2,30 mètres pour vous échauffer ? demanda Perrigot mi-figue mi-raisin. Les officiels avaient du mal à garder leur sérieux. Max Dorra — La qualité du silence
Si mes parents décidèrent de réaliser leur vieux projet de visiter Washington, ce fut entre autres raisons pour nous convaincre, Sandy et moi, quoi qu’ils en aient pensé eux-mêmes, que seul le président avait changé. Philip Roth — Le complot contre l’Amérique
Les éruptions volcaniques sont comme des feux de cheminée. Évidemment sur notre terre nous sommes beaucoup trop petits pour ramoner nos volcans. C’est pourquoi ils nous causent des tas d’ennuis. Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince
Au sortir du quartier je faisais un tour, puis, en attendant le moment où j'allais quotidiennement dîner avec Saint-Loup, à l'hôtel où lui et ses amis avaient pris pension, je me dirigeais vers le mien, sitôt le soleil couché, afin d'avoir deux heures pour me reposer et lire. Marcel Proust — Le Côté de Guermantes
À t'entendre on nous croirait sortis de la cuisse de Jupiter ! Je suis un inventeur de seconde main, un raté. Toi, une malade qui vit dans l'ombre. Léo reste une vieille fille pour nous venir en aide. Cocteau — Les Parents terribles
Merci à l'avance pour tout ce que vous allez faire pour moi, et veuillez trouver ici, cher Monsieur, l'expression sympathique de ma vive reconnaissance. Claude Debussy — Correspondance