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Il y a 82 citations sur le pourquoi.
À tous ces pourquoi, à tous ces comment, je n’avais qu’une bonne réponse qui était elle-même une interrogation. Hector Malot — Sans famille
Mouchette qui s'obstine, on ne sait pourquoi, « à parler de la gorge », au point d'exagérer encore l'affreux accent picard Bernanos — Mouchette
Tu avais tellement taillé de crayons avec qu'aujourd'hui il [un rasoir] est un peu émoussé et ne saurait servir les soirs de cérémonie. C'est pourquoi je me suis confié aux mains d'un coiffeur Miomandre — Écrit sur eau
Ce que je vis en m'éveillant, ce pourquoi je me levai Proust — Fugit.
Gladys raconta que son mari, en reportage à Bucarest, « s’amusait sûrement là-bas avec de belles Roumaines » : aussi pourquoi ne « s'enjoyerait-elle » pas de son côté ? Daniel Gillès — Nés pour mourir
Tel est aussi le motif pourquoi l’Église, conduite par l’Esprit de Dieu, a institué cette fête particulière sous le titre de la Conception de Marie. Louis Bourdaloue — sermon sur la Conception de la Vierge
J’ai la passion de la philosophie et de la science qui vont cherchant l’inconnu du cœur de l’homme et le pourquoi des lois de la vie. Octave Mirbeau — Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)
Il me demanda d’un air méfiant pourquoi je lui souriais comme ça et je répondis du tac au tac que j’attendais avec impatience de voir quels mensonges il allait me servir avec ses toasts brûlés. Sylvie Granotier — Sueurs chaudes
Edo prétend que cette phrase était parfaitement calculée, qu’elle faisait partie de sa stratégie de séduction. Je n’en crois rien. Il a fallu que je la saisisse au vol. Je réponds du tac au tac avec un large sourire pourquoi pas maintenant? À l’instant je rougis. Je me jette à son cou, je n’ai aucune pudeur. Catherine Cusset — À vous
Ce serait pourtant joliment bien si vous et cette jeune dame étrangère acceptiez de venir avec nous, dit tout à coup Kavanagh. Ses petits yeux inquiets étaient fixés sur Ezra. Pourquoi serait-ce si bien ? demanda Ezra. Parce que plus on est de fous, plus on rit ? Francis Stuart — Rédemption
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins. Philippe Sollers — L’Année du Tigre
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans. Alexandre Dumas — Création et Rédemption
[…] mais, officiellement, c’est encore lui le chef de service, alors pourquoi on le laisse pas se débrouiller avec la patate chaude et trouver les mots qu’il faut pour expliquer sa décision souveraine à la famille ? Martin Winckler — Les Trois Médecins
Tu as déjà joué au baccara? J'adore jouer. On oublie. Pourquoi pas? J'ai envie de jouer Aragon — Beaux quartier
Pourquoi non?... Secrétaire est une situation honorable, non? Bourdet — Sexe faible
Qui se pose la question du pourquoi est un philosophe. Benjamin Huynh
Beaucoup de pourquoi au malheur, pas de pourquoi au bonheur. Philippe Sollers — Passion fixe
On ne sait jamais pourquoi on meurt. Jean Anouilh — Antigone
Si tout est incertain, pourquoi craindre quelque chose ? Solon
Toutes choses ont un pourquoi, mais Dieu n'a pas de pourquoi. Maître Eckhart — Sermon