Accueil > Citations > Citations sur le pousser
Il y a 43 citations sur le pousser.
Il poussa la porte si fort que le fer à cheval suspendu au linteau de chêne tinta faiblement. Jean Rogissart — Passantes d’Octobre
Chacun s’époumonnait à célébrer, en cette union charmante, la grâce parisienne et l’art ultra-moderne de l’Italie nouvelle, lorsque Paul Fort réclama le silence et me pria de « pousser » une chanson. Francis Carco raconté par lui-même — Éditions Sansot
Un reporter qui ne précise pas, c’est un géomètre qui néglige de pousser ses calculs jusqu’à la dixième décimale. Jules Verne — Claudius Bombarnac
Agir comme un connard irresponsable ne me ressemble pas. Ce n'est pas moi. Mes valeurs auraient dû me pousser à réfléchir davantage avant de devenir le raté qui me fixe chaque matin dans le miroir. Juliette Mey — Entre Deux
En même temps que je donnerai mes leçons, je m’occuperai à instruire deux chiens pour remplacer Zerbino et Dolce. Je pousserai leur éducation, et au printemps nous pourrons nous remettre en route tous les deux, mon petit Rémi. Hector Malot — Sans famille
Le cabotinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier. Georges Sorel — Réflexions sur la violence
Le grand-maréchal et le général Gourgaud ont été obligés de mettre pied à terre et de pousser à la roue Las Cases — Mémorial de Sainte-Hélène
Tous les jours voient se former et s'évanouir nos espérances; vous savez ma manière de pousser le temps, de vivre dans les projets et les désirs Chateaubriand — Correspondance
Le mot 'pelade', est celui dont se servent les paysans pour désigner une terre en friche dans laquelle l'herbe pousse avec peine. Bussière — Étude sur le canton de Catelus in Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et d'Antiquités de la Creuse tome 1
Puisque tu as écouté ta femme, et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, la terre sera maudite à cause de toi ; c'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Elle fera pousser pour toi des épines et des chardons, et tu mangeras l'herbe de la campagne. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque c'est de là que tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. La Bible — Genèse
Tout de même, écrit-il, l'augmentation obsessionnelle des profits va détruire le monde. On ne peut pas sans fin réduire le personnel, augmenter le chiffre d'affaires, pousser la croissance à tout prix, menacer l'équilibre de la planète. Benoît Duteurtre — Service clientèle
Voici le plan qu’il avait arrêté. Il devait tout doucement gagner la chambre de Washington Otis, pousser des cris d’orfraie au pied de son lit, puis par trois fois se passer la dague dans la gorge au son d’une musique grave. Oscar Wilde — Le Fantôme des Canterville et autres contes
La pression des pneus, l’état des freins. Il aura fallu qu’un détail échappe à l’attention de mon garagiste. Une fuite peut-être. Cette fois l’aiguille a atteint la zone dangereuse, teintée de rouge sur le cadran. Impossible de continuer, je risque gros, mais pas moyen non plus de rester au milieu de la chaussée ni de monter sur le trottoir trop étroit, encombré de piétons, lesquels vont pousser des cris d’orfraie. Roger Vrigny — Accident de parcours
Je crois que papa m’aurait approuvée, reprend-elle. Le seul ennui, c’est que tous ceux qui étaient compromis dans les combines malpropres de Dominic vont pousser des cris d’orfraie et jurer de se venger. Dans le lot, il y a des gens très influents. Carter Brown — Juteux à souhait
Latchmer chercha son père, mais lui aussi semblait avoir disparu. Tout le monde regardait sa grand-mère, qui courait à travers le cimetière en hurlant « Salope ! Salope ! » Mais miss Mitchell s’était volatilisée. Une haie de buis cacha soudain la grand-mère, mais Latchmer l’entendait toujours pousser des cris d’orfraie. Derrière lui, les gens commençaient à s’en aller. Stephen Dobyns — Un chien dans la soupe
Nous sommes entre nous, mon vieux. Et si Romain était encore là, il se moquerait de vous. Quand j’étais jeune, il n’y avait que deux choses amusantes et assez proches l’une de l’autre pour se haïr à mort et pour se comprendre à demi-mot : le fascisme et le communisme. Ils se sont compris d’ailleurs autant qu’ils se sont haïs, et il n’y a eu que les imbéciles pour pousser des cris d’orfraie à la signature du pacte germano-soviétique. Jean d’Ormesson — Voyez comme on danse
Quand Griffet qui cherchait à se planquer près des lavabos a vu tout ça, il en est devenu dingue : ses « précieux » illustrés volés « à prix d’or » à la librairie du coin. On n’avait pas grand-chose et ce qui était à nous était à nous, merde alors ! Fallait pas pousser mémère dans les orties, comme on disait. Alain Sasson — Coups de sang
J’suis le roi du rodéo. Y a pas pire que moi pour filer des coups de pied en vache et des coups de pied aux vaches, faire le diable à quatre, écorcher les chats, filer des coups de latte aux chiens et pousser la mémé dans les orties, j’suis un pas fréquentable, alors viens ici, sois mignon, et donne un bisou à ton vieux tonton. Mark Richard — Fishboy
Pardonnez, si j'achève en peu de mots un récit qui me tue. Je vous raconte un malheur qui n'eut jamais d'exemple. Toute ma vie est destinée à le pleurer. Mais, quoique je le porte sans cesse dans ma mémoire, mon âme semble reculer d'horreur, chaque fois que j'entreprends de l'exprimer.Nous avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je croyais ma chère maîtresse endormie et je n'osais pousser le moindre souffle, dans la crainte de troubler son sommeil. Je m'aperçus dès le point du jour, en touchant ses mains, qu'elle les avait froides et tremblantes. Je les approchai de mon sein, pour les échauffer. Elle sentit ce mouvement, et, faisant un effort pour saisir les miennes, elle me dit, d'une voix faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce discours que pour un langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y répondis que par les tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains, dans lesquelles elle continuait de tenir les miennes me firent connaître que la fin de ses malheurs approchait. N'exigez point de moi que je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses dernières expressions. Je la perdis ; je reçus d'elle des marques d'amour, au moment même qu'elle expirait. C'est tout ce que j'ai la force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement.Mon âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j'aie traîné, depuis, une vie languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais plus heureuse.Je demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon. Abbé Prévost — Manon Lescaut
Le projet de ligue fermée est le serpent de mer que les grands clubs européens agitent depuis une décennie pour pousser l’UEFA – l’instance du foot européen – à mieux valoriser les compétitions. Les Echos — avril 2021