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Citations sur la prairie
Il y a 15 citations sur la prairie.
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Les prairies, dites "naturelles" sont, sous nos climats, des groupements végétaux étroitement sous la dépendance de l'Homme : leur stabilité n'est maintenue que par la fauche et le pacage.
Marcel Bournérias — Guide des groupements végétaux de la Région parisienne -
Je vais m'étendre dans la prairie, sous un pommier aux pommes vertes et dures.
Jean Giraudoux — Retour d'Alsace - Août 1914 -
La prairie. La patrie des innombrables tribus peaux rouges et des grands troupeaux de bisons.
Blaise Cendrars — Or -
Tu rencontreras d’abord les Sirènes qui charment tous les hommes qui les approchent ; mais il est perdu celui qui, par imprudence, écoute leur chant, et jamais sa femme et ses enfants ne le reverront dans sa demeure, et ne se réjouiront. Les Sirènes le charment par leur chant harmonieux, assises dans une prairie, autour d’un grand amas d’ossements d’hommes et de peaux en putréfaction.
Homère — L’odyssée -
Comment marier vos vernis à ongles aux couleurs vives de l'été? Aux jaune d'or […], vert prairie, violet et indigo des cotonnades indiennes ou des robes folkloriques d'Amérique du Sud ?
Elle — 19 juillet 1976 -
Assis, le regard tourné vers le sud, les lointains et la coulée du Rhône, on fumait le calumet de la paix en rêvant de l’Amérique de Buffalo Bill, de la prairie et des gauchos, du Canada et de ses bûcherons, de l’Alaska et de ses trappeurs. Notre Pacific-Railway, c’était le Paris-Marseille ou l’omnibus Lyon-Saint-Etienne.
Georges Navel — Passages -
Par les journées de juillet très chaudes, le mur d’en face jetait sur la petite cour humide une lumière éclatante et dure.Il y avait un grand vide sous cette chaleur, un silence, tout semblait en suspens ; on entendait seulement, agressif, strident, le grincement d’une chaise traînée sur le carreau, le claquement d’une porte. C’était dans cette chaleur, dans ce silence – un froid soudain, un déchirement.Et elle restait sans bouger sur le bord de son lit, occupant le plus petit espace possible, tendue, comme attendant que quelque chose éclate, s’abatte sur elle dans ce silence menaçant.Quelquefois le cri aigu des cigales, dans la prairie pétrifiée sous le soleil et comme morte, provoque cette sensation de froid, de solitude, d’abandon dans un univers hostile où quelque chose d’angoissant se prépare.Étendu dans l’herbe sous le soleil torride, on reste sans bouger, on épie, on attend.Elle entendait dans le silence, pénétrant jusqu’à elle le long des vieux papiers à raies bleues du couloir, le long des peintures sales, le petit bruit que faisait la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Elle entendait se fermer la porte du bureau.Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.Elle les sentait ainsi, étalés, immobiles, derrière les murs, et prêts à tressaillir, à remuer.Elle ne bougeait pas. Et autour d’elle toute la maison, la rue semblaient l’encourager, semblaient considérer cette immobilité comme naturelle.Il paraissait certain, quand on ouvrait la porte et qu’on voyait l’escalier, plein d’un calme implacable, impersonnel et sans couleur, un escalier qui ne semblait pas avoir gardé la moindre trace des gens qui l’avaient parcouru, pas le moindre souvenir de leur passage, quand on se mettait derrière la fenêtre de la salle à manger et qu’on regardait les façades des maisons, les boutiques, les vieilles femmes et les petits enfants qui marchaient dans la rue, il paraissait certain qu’il fallait le plus longtemps possible – attendre, demeurer ainsi immobile, ne rien faire, ne pas bouger, que la suprême compréhension, que la véritable intelligence, c’était cela, ne rien entreprendre, remuer le moins possible, ne rien faire.Tout au plus pouvait-on, en prenant soin de n’éveiller personne, descendre sans le regarder l’escalier sombre et mort, et avancer modestement le long des trottoirs, le long des murs, juste pour respirer un peu, pour se donner un peu de mouvement, sans savoir où l’on va, sans désirer aller nulle part, et puis revenir chez soi, s’asseoir au bord du lit et de nouveau attendre, replié, immobile.
Nathalie Sarraute — Tropismes -
Le criquet tient dans le creux de la main, mais on l'entend dans toute la prairie.
Proverbe sénégalais -
L'homme qui regarde l'horizon ne voit pas la prairie devant lui.
Proverbe amérindien -
Quelle étrange chose que la propriété, dont les hommes sont si envieux ! Quand je n'avais rien à moi, j'avais les forêts et les prairies, la mer et le ciel ; depuis que j'ai acheté cette maison et ce jardin, je n'ai plus que cette maison et ce jardin.
Alphonse Karr -
Ces mélanges de graines pour prairie fleurie, vous les trouverez facilement aussi bien dans les jardineries que dans des supérettes en ville. Il en existe pour l’ombre, pour le soleil, pour faire des bouquets champêtres et même pour attirer les coccinelles. Bon semis !
Franceinfo — Jardin. Comment semer une mini prairie fleurie avec les enfants -
La possibilité de travailler avec ou sans rouleau, ou encore de choisir le rouleau le plus adapté aux conditions : telle est l’originalité de la herse de prairie Grass-Combi. Celle-ci est dotée d’un attelage à l’arrière permettant de lui associer un rouleau traîné. À noter également que cette herse peut être complétée en option par le semoir Multi-Seeder pour le sursemis.
Réussir machinisme — He-Va - Herser les prairies avec le rouleau de son choix | Réussir machinisme -
- Dans quel type de sol va-t-on semer la nouvelle prairie ?
Web-agri — Semis de prairie : espèces et variétés fourragères, associations, mélanges -
Cette année, il ne sait pas comment il va faire. Grâce à un semoir spécifique, il avait récemment rechargé des prairies et cultivé des méteils. Mais « cela risque de ne pas suffire ». Le ruisseau qui traverse son exploitation est même déjà tari.
La France Agricole — Prairies : « En un mois, tout s’est asséché » -
Et si on prenait de bonnes résolutions prairiales pour 2020 ? Les spécialistes du Gnis rappellent : « la gestion des prairies ne doit pas être oubliée l'hiver. » Pâtures inondées, qui jaunissent ou surpâturées : c'est le bon moment pour observer les parcelles et anticiper la prochaine saison.
Web-agri — Entretien des prairies l'hiver : chaulage, aménagement, broyer la pâture