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Il y a 4257 citations sur le près de.
C'est sûrement parce que le naïf est, par nature, près de Dieu, qu'il n'éprouve pas le besoin de prononcer son nom. Daniel Pons — Aux sources de la présence
Lorsque le peuple régnera dans la poésie, il sera près de régner dans la politique aussi. Sandor Petöfi — Lettre en 1847
Nous sommes près de nous réveiller quand nous rêvons que nous rêvons. Edgar Allan Poe
Si la tristesse est si près de la fortune, pourquoi l’envie est-elle si loin de la pitié ? Antoine de Rivarol — Rivaroliana
En amour, le dévouement est bien près de la spéculation. Honoré de Balzac — L'Interdiction
La valeur qui va jusqu'à la témérité est plus près de la folie que du courage. Miguel de Cervantès — Don Quichotte
On se livre d'autant plus vivement aux plaisirs qu'on se sent près de les perdre. François René de Chateaubriand — Mémoires d’outre-tombe
La femme la plus compliquée est plus près de la nature que l'homme le plus simple. Remy de Gourmont — Promenades littéraires, Mercure de France
Etrange l'homme sans rivage, près de la femme, riveraine. Saint-John Perse
Mieux vaut vivre enchaîné près de celui que l'on aime, que libre au milieu des jardins près de celui que l'on hait. Proverbe persan
J'ai toujours considéré une jeune veuve qui pleure son mari comme un bâton de bois vert qu'on a jeté en travers sur le feu : il pleure par un bout, quand le coeur est près de s'enflammer. Louis Auguste Commerson
Si vous avez les yeux plus gros que le ventre, vous n’êtes pas près de trouver une paire de lunettes. Pierre Dac — Arrières-pensées
Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon vivant, quand on est près de lui. J. R. R. Tolkien — Bilbo le Hobbit
Marcher ne serait rien en soi, fût-ce pendant près de mille kilomètres, s'il ne fallait emporter un certain nombre de choses indispensables. Jacques Lacarrière
Quand on sent qu'on n'a pas de quoi se faire estimer de quelqu'un, on est bien près de le haïr. Vauvenargues — Réflexions et maximes
A cinquante ans, on est plus près de la mise à terre que de la remise en question. Denise Bombardier
— C'est une charmante chose, m'écriai-je, mais quel est ce merveilleux jeune homme dont l’art nous a si heureusement conservé la beauté ? — C’est le portrait de monsieur W. H., dit Erskine avec un triste sourire. Ce peut être un effet de lumière dû au hasard, mais il me sembla que des larmes brillaient dans ses yeux. — Monsieur W. H. ! m’écriai-je. Qui donc est monsieur W. H. ? — Ne vous souvenez-vous pas ? répondit-il. Regardez le livre sur lequel reposent ses mains. — Je vois qu’il y a là quelque chose d’écrit, mais je ne puis le lire, répliquai-je. — Prenez cette loupe grossissante et essayez, dit Erskine sur les lèvres de qui se jouait toujours le même sourire de tristesse. Je pris la loupe et approchant la lampe un peu plus près, je commençai à épeler l’âpre écriture du seizième siècle : "À l’unique acquéreur des sonnets ci-après". — Dieu du ciel ! m’écriai-je. C’est le monsieur W. H., de Shakespeare. — Cyril Graham prétendait qu’il en était ainsi, murmura Erskine. — Mais il n’a pas la moindre ressemblance avec lord Pembroke, répondis-je. Je connais très bien les portraits de Penhurst. J’ai demeuré tout près de là il y a quelques semaines. — Alors vous croyez vraiment que les sonnets sont adressés à lord Pembroke ? demanda-t-il. Oscar Wilde — Le portrait de Mr. W.H.
Beaucoup de définitions ont été données du bourgeois. Il est réservé et il a des réserves. Il ne s'engage jamais tout entier. Il a plus d'intérêts que d'idéal. Il aime le confort et il est conformiste. Il est prudent, sûr de lui, parfois chafouin, affolé de culture, près de ses sous. Il se réclame d'un passé d'ailleurs plutôt récent, d'un art souvent moderne pour essayer de donner le change, de la tradition, de la beauté. Il tente toujours de passer pour audacieux, mais il craint l'avenir, les artistes et l'amour. Il est plus familier des banques et des assurance que de l'agriculture et de la pêche en haute mer. Tout tient en seul mot : l'argent. Jean d'Ormesson — Et moi, je vis toujours
Vous savez quoi? Tout change. Le climat, à ce qu'on dit. Ou la taille des gens. Les régimes, les frontières, les monnaies, les vêtements, les idées et les moeurs. Une rumeur court : le livre se meurt. Voilà près de trois mille ans que les livres nous font vivre. Il paraît que c'est fini. Il va y avoir autre chose. Des machines. Ou peut-être rien du tout. Et le roman ? Il paraît que le roman est déjà mort. Ah! bien sûr, il y a encore de beaux restes. Des réussites. Des succès. Des...comment dites-vous?... des best-sellers. Pouah ! Les romans aussi, c'est fini. Nous les avons trop aimés. Jean d'Ormesson
Un dimanche, à Fécamp, sur la jetée près de la mer, nous marchions en nous tenant par la main. D’un bout à l’autre nous avons été suivis par tous les yeux des gens assis sur la bordure de béton longeant la plage. A. m’a fait remarquer que nous étions plus inacceptables qu’un couple homosexuel. Annie Ernaux — Le jeune homme