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Il y a 2486 citations sur le prêt à.
Je suis tout prêt à croire en Dieu. Mais je pense que Dieu n’est pas tout-à-fait prêt à croire en moi. Philippe Geluck — Le chat
Aimer, désirer, c’est aussi souffrir, et être prêt à recommencer... Pedro Almodovar — Paris Match
J'ai écrit, et je suis prêt à récrire encore ceci qui me paraît d'une évidente vérité : C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature. Je n'ai jamais dit, ni pensé, qu'on ne faisait de la bonne littérature qu'avec les mauvais sentiments. André Gide — Journal, Gallimard
Le politicien est un acteur contrarié, toujours en quête de bravos ; le poète est un spectateur implacable toujours prêt à siffler. Miguel Torga
Derrière tout problème négligeable, il y en a un de taille prêt à surgir. Paul Hughes
Notre coeur est engagé à fond dans la cause de la patrie, mais notre esprit doit rester vigilant et clair, prêt à juger. Germaine Tillion — A la recherche du vrai et du juste, 2001
On ne se trompe jamais en conférant à quelqu'un le grade qu'il n'a pas atteint. Celui qui bénéficie de cette erreur est tout prêt à la pardonner, en pensant que le flatteur a simplement un peu d'avance.
Un ami, c'est un être qui ne doute jamais de vous, qui ne vous demande rien et qui est prêt à tout vous donner... C'est un coeur large qui oublie et pardonne... Un ami, c'est la perle au fond des mers. Père Didon
Je suis prêt à aller n'importe où, pourvu que ce soit en avant. David Livingstone
Un soldat doit être prêt à mourir pour sa patrie. Même au prix de sa vie. Henry Monnier
Les peintres ne doivent pas oublier qu'en règle générale l'oeil est un brave organe, sans malice, crédule, toujours prêt à ajouter foi à ce qu'on lui dit, si on le lui dit avec assez d'assurance. Samuel Butler — Carnets
On choisit l'âge de faire des enfants suivant le temps que l'on est prêt à passer avec eux. Jacques Godbout — Les têtes à Papineau
Si Butch se réfugie en Indochine, je veux un gonze dans chaque bol de riz prêt à lui plomber les molaires. Ving Rhames — Pulp Fiction
Un visage de femme est un mensonge qu'un homme est prêt à croire sur parole. Roch Carrier — Il n'y a pas de pays sans grand-père
Le grand mal de notre époque, c'est l'inquiétude : on est prêt à tout pour s'assurer un peu de sécurité, même à aliéner sa liberté. Jean-Marie Poirier — Le prix du souvenir
Il faut être toujours prêt à faire la guerre, pour n'être jamais réduit au malheur de la faire. Fénelon — Les aventures de Télémaque
Je suis prêt à rencontrer mon Créateur. Quant à savoir s'il est préparé à l'épreuve de me voir, c'est une autre histoire. Winston Churchill — Les dossiers du Canard Enchaîné, juillet 2014
Billet d'humour de Jean d'Ormesson Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , ... pas un chat ! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi ! Et vous, vous êtes fait comme un rat. Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie. Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons : vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter. Jean d'Ormesson
L’espace est un complice, le temps est un ennemi. L’espace peut être affronté, vaincu, apprivoisé ; le temps est toujours vainqueur, et il est sans pitié. Il écrase l’espace de ses dons inquiétants et de son ambition dévorante. Si digne, si raisonnable, toujours prêt à rendre service, l’espace est du temps dégradé. Jean d'Ormesson — Le rapport Gabriel
Je pourrais m’arrêter à la phrase qui précède et faire comme si rien de ce qui se produit dans le monde et dans ma vie ne pouvait plus intervenir dans ce texte. Tenir celui-ci pour sorti du temps, en somme prêt à lire. Mais tant que ces pages sont encore personnelles, à portée de main comme elles le sont aujourd’hui, l’écriture est toujours ouverte. Il me paraît plus important d’ajouter ce que la réalité est venue apporter que de modifier la place d’un adjectif. Annie Ernaux — Passion simple