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Citations sur la psyché

Il y a 26 citations sur la psyché.

• La fœtalisation est un phénomène complexe qui transcende la biologie pour s'ancrer dans la psyché collective, influençant par là même nos structures sociétales.

• L'hystérotraumatisme est souvent le cri silencieux d'une psyché tourmentée, une manifestation somatique du conflit intérieur.

• On peut en effet généraliser de la psyché individuelle à la psyché collective la loi trouvée en psychologie génétique

• L'étude minutieuse en glyptologie révèle plus qu'un art figé; elle ouvre une porte sur la psyché d'une civilisation qui sculptait son âme dans le marbre.

• L'étude de la psyché humaine exige un outil aussi fin que le compas haphémétrique, capable de discerner les nuances les moins perceptibles de l'âme.

• La psyché humaine, semblable à un fruit loculeux, cache en ses compartiments internes les arcanes de nos existences fragmentées.

• Malgré nos efforts pour logiciser les comportements humains, la psyché reste un territoire indompté, où règnent des lois que ni la raison ni la logique ne peuvent totalement gouverner.

• Je suis devenu dépendant d’une drogue dure. Un junkie, voilà ce que je suis. Accro à ma propre psyché et tributaire de mon moi captif. Passionné, aussi, par la somme de révélations sur le drôle de type que je suis.

• Sans preuve tangible de lésion organique, le patient a été diagnostiqué avec un trouble anorganique, illustrant la complexité énigmatique de la psyché humaine.

• Dans l'abysse du développement infantile, nous reconnaissons que le stade anobjectal est ce berceau de la psyché où l'être flotte dans un océan d'indifférenciation.

• Dans les tréfonds de la psyché humaine, l'apragmatisme peut être vu comme une révolte silencieuse contre l'incessante pression de productivité imposée par la société moderne.

• Le courant philosophique de l'associationnisme, en affirmant que les fondements de notre psyché sont le fruit d'expériences subjectives plutôt qu'innées, a révolutionné notre conception des processus mentaux et de la conscience.

• Le débarquement d’une automobile à quai était une manœuvre peu familière aux employés de la petite station, et le train s’attardait, et Psyché devenait impatiente.

• L'étude de l'aviceptologie révèle les nuances subtiles de la psyché humaine face à la nature ailée, un ballet perpétuel entre le prédateur et sa convoitise.

• Une vision fugace entraperçue dans le petit théâtre de notre psyché peut être le point de départ d’un premier crayonnage.

• Dans les tréfonds de l'inconscient, le carus est ce sanctuaire inviolable où la psyché se réfugie lorsque la douleur devient insurmontable.

• La littérature est à la psyché ce que la bile est au foie ; sans elle, nous risquerions tous une cholostase de l'esprit, cette jaunisse des pensées qui ternit les horizons de l'imaginaire.

• Le texte maupassantien est constamment menacé par des effets de lecture : comme un certain nombre de textes mettent en scène des motifs qui ont à voir avec l’inconscient (le fameux « savoir endopsychique », selon l’expression de Freud, savoir qui tient de l’intuition de phénomènes inconscients et que P. Bayard repère dans l’œuvre de l’écrivain), il est des images, des thèmes qui mobilisent les affects du lecteur, marquent plus fortement son imaginaire que d’autres au point de minorer d’autres motifs moins parlants pour la psyché du lecteur.

• Dans les méandres obscurs de la psyché humaine, la cystoplégie n'est pas seulement une paralysie physique; c'est aussi le reflet d'une impuissance émotionnelle à s'ouvrir au monde.

• Je connus donc pour la première fois le plaisir, étrange pour un enfant, mais vivement senti par moi, de me trouver seule, et, loin d’en être contrariée ou effrayée, j’avais comme du regret en voyant revenir la voiture de ma mère. Il faut que j’aie été bien impressionnée par mes propres contemplations, car je me les rappelle avec une grande netteté, tandis que j’ai oublié mille circonstances extérieures probablement beaucoup plus intéressantes.Dans celles que j’ai rapportées, les souvenirs de ma mère ont entretenu ma mémoire ; mais dans ce que je vais dire je ne puis être aidée de personne.Aussitôt que je me voyais seule dans ce grand appartement que je pouvais parcourir librement, je me mettais devant la psyché et j’y essayais des poses de théâtre ; puis je prenais mon lapin blanc et je voulais le contraindre à en faire autant ; ou bien je faisais le simulacre de l’offrir en sacrifice aux dieux, sur un tabouret qui me servait d’autel. Je ne sais pas où j’avais vu, soit sur la scène, soit dans une gravure quelque chose de semblable. Je me drapais dans ma mantille pour faire la prêtresse, et je suivais tous mes mouvemens. On pense bien que je n’avais pas le moindre sentiment de coquetterie : mon plaisir venait de ce que, voyant ma personne et celle du lapin dans la glace, j’arrivais, avec l’émotion du jeu, à me persuader que je jouais une scène à quatre, soit deux petites filles et deux lapins. Alors le lapin et moi nous adressions, en pantomime, des saluts, des menaces, des prières, aux personnages de la psyché. Nous dansions le bolero avec eux, car, après les danses du théâtre, les danses espagnoles m’avaient charmée, et j’en singeais les poses et les grâces avec la facilité qu’ont les enfans à imiter ce qu’ils voient faire. Alors j’oubliais complétement que cette figure dansant dans la glace fût la mienne, et j’étais étonnée qu’elle s’arrêtât quand je m’arrêtais.Quand j’avais assez dansé et mimé ces ballets de ma composition, j’allais rêver sur la terrasse.