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Il y a 35 citations sur le puissant.
Après la défaite de Mithridate, puissant monarque, Cn. Pompée trouva dans ses archives secrètes une recette que ce prince avait écrite de sa propre main ; c’était un antidote ainsi composé : Prenez deux noix sèches, deux figues, vingt feuilles de rue ; broyez le tout ensemble, après avoir ajouté un grain de sel : celui qui prendra ce mélange à jeun sera pour un jour à l’abri de tout poison. Pline l’Ancien — Histoire naturelle
"Ses regards inspectèrent la salle et , finalement , se fixèrent sur la grosse nuque puissante de Feempje . < > Francis Carco < > Brumes"
Elle se présente en couches d’épaisseur très-variable , qui quelquefois n’ont que 4 à 5 mètres de puissance , et d’autres fois dépassent 50 mètres ; mais il est à remarquer que les couches les plus puissantes sont rarement les plus avantageuses pour l’exploitation . < > Edmond Nivoit < > Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes"
Pour les radicaux, les multinationales sont des profiteuses de la faim qui jouent un rôle prépondérant dans l’exploitation des pauvres. L'aide et le commerce alimentaires sont « principalement des armes politiques dans les mains des puissants pour maintenir leur domination ». Marilee Karl — « Tendances générales dans le développement rural »
Les puissants penseurs que furent Descartes et Pascal devaient faire faire à la connaissance de la logique des progrès décisifs Couffignal — Machine penser
Mes distractions sont écœurantes; je suis sordide. Les yeux à fleur de tête, les veines à fleur de peau, je suis son affolement de papillon pris dans un cône de lumière trop puissant qui lui brûle les ailes. Elena Andréas — Le Passé
[…] L’œuvre littéraire de Zola est immense. Vous venez d’entendre le président de la Société des gens de lettres en définir le caractère avec une admirable précision. Vous avez entendu le ministre de l’Instruction publique en développer éloquemment le sens intellectuel et moral. Permettez qu’à mon tour je la considère un moment devant vous.Messieurs, lorsqu’on la voyait s’élever pierre par pierre, cette œuvre, on en mesurait la grandeur avec surprise. On admirait, on s’étonnait, on louait, on blâmait. Louanges et blâmes étaient poussés avec une égale véhémence. On fit parfois au puissant écrivain (je le sais par moi-même) des reproches sincères, et pourtant injustes. Les invectives et les apologies s’entremêlaient. Et l’œuvre allait grandissant.Aujourd’hui qu’on en découvre dans son entier la forme colossale, on reconnaît aussi l’esprit dont elle est pleine. C’est un esprit de bonté. Zola était bon. Il avait la grandeur et la simplicité des grandes âmes. Il était profondément moral. Il a peint le vice d’une main rude et vertueuse. Son pessimisme apparent, une sombre humeur répandue sur plus d’une de ses pages cachent mal un optimisme réel, une foi obstinée au progrès de l’intelligence et de la justice. […] Anatole France — Éloge funèbre d’Émile Zola
Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre !C’est en ces mots que le lionParlait un jour au moucheron.L’autre lui déclara la guerre :Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de roiMe fasse peur ni me soucie ?Un bœuf est plus puissant que toi ;Je le mène à ma fantaisie.À peine il achevait ces motsQue lui-même il sonna la charge,Fut le trompette et le héros.Dans l’abord il se met au large ;Puis prend son temps, fond sur le couDu lion, qu’il rend presque fou.Le quadrupède écume, et son œil étincelle ;Il rugit. On se cache, on tremble à l’environ ;Et cette alarme universelleEst l’ouvrage d’un moucheron.Un avorton de mouche en cent lieux le harcelle ;Tantôt pique l’échine, et tantôt le museau,Tantôt entre au fond du naseau.La rage alors se trouve à son faîte montée.L’invisible ennemi triomphe, et rit de voirQu’il n’est griffe ni dent en la bête irritéeQui de la mettre en sang ne fasse son devoir.Le malheureux lion se déchire lui-même,Fait résonner sa queue à l’entour de ses flancs,Bat l’air, qui n’en peut mais ; et sa fureur extrêmeLe fatigue, l’abat : le voilà sur les dents.L’insecte, du combat, se retire avec gloire :Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,Va partout l’annoncer, et rencontre en cheminL’embuscade d’une araignée ;Il y rencontre aussi sa fin.Quelle chose par là nous peut être enseignée ?J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemisLes plus à craindre sont souvent les plus petits ;L’autre qu’aux grands périls tel a pu se soustraire,Qui périt pour la moindre affaire. Jean de La Fontaine — Fables
Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir Jean de La Fontaine — Les Animaux malades de la Peste
L'union fait la force. Oui, mais la force de qui ? Le Léviathan populaire emportera tout si une seule et même idée habite toutes les têtes. Et ensuite ? J'aperçois les fruits éternels de l'union; un pouvoir fort; des dogmes; les dissidents poursuivis, excommuniés, exilés, tués. L'union est un être puissant, qui se veut lui-même, qui ne veut rien d'autre. Alain — Propos sur les pouvoirs
Un mal qui répand la terreur,Mal que le ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre,La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n’en voyait point d’occupésÀ chercher le soutien d’une mourante vie ;Nul mets n’excitait leur envie ;Ni loups ni renards n’épiaientLa douce et l’innocente proie ;Les tourterelles se fuyaient :Plus d’amour, partant plus de joie.Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,Je crois que le ciel a permisPour nos péchés cette infortune.Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux ;Peut-être il obtiendra la guérison commune.L’histoire nous apprend qu’en de tels accidentsOn fait de pareils dévouements.Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgenceL’état de notre conscience.Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,J’ai dévoré force moutons.Que m’avaient-ils fait ? nulle offense ;Même il m’est arrivé quelquefois de mangerLe berger.Je me dévouerai donc, s’il le faut : mais je penseQu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ;Car on doit souhaiter, selon toute justice,Que le plus coupable périsse.Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ;Vos scrupules font voir trop de délicatesse.Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce,Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur,En les croquant, beaucoup d’honneur ;Et quant au berger, l’on peut direQu’il était digne de tous maux,Étant de ces gens-là qui sur les animauxSe font un chimérique empire.Ainsi dit le renard ; et flatteurs d’applaudir.On n’osa trop approfondirDu tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances,Les moins pardonnables offenses :Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,Au dire de chacun, étaient de petits saints.L’âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenanceQu’en un pré de moines passant,La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense,Quelque diable aussi me poussant,Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ;Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.À ces mots, on cria haro sur le baudet.Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangueQu’il fallait dévouer ce maudit animal,Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.Sa peccadille fut jugée un cas pendable.Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !Rien que la mort n’était capableD’expier son forfait. On le lui fit bien voir.Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Jean de La Fontaine — Les animaux malades de la peste
Lorsque la fillette ouvrit la porte, elle poussa un cri en voyant poindre, de dessous la maison, deux pieds chaussés de souliers rouges. Dorothy était épouvantée, mais une petite femme vêtue de blanc s’approcha d’elle : —Je suis la Bonne sorcière du Nord et ta maison vient d’écraser la Méchante Sorcière de l’Est, qui ne manquera à personne. Pour te remercier, prends tes souliers : ils recèlent de grands pouvoirs !Dorothy les chaussa, puis demanda à la Bonne Sorcière de l’aider à rentrer chez elle.—Mon enfant, la seule personne qui peut t’aider est le puissant Magicien d’Oz. Mais pour le rejoindre, un voyage très dangereux t’attend. Suis cette route de briques jaunes jusqu’à la Cité d’Émeraude et tu le trouveras. »Et après l’avoir saluée, la Sorcière disparut. Lyman Frank Baum — Le Magicien d’Oz
Hugo puissant et fort, Vigny soigneux et fin,D’un destin inégal, mais aucun d’eux en vain,Tentaient le grand succès et disputaient l’empire.Lamartine régna ; chantre ailé qui soupire,Il planait sans effort. Hugo, dur partisan(Comme chez Dante on voit, Florentin ou Pisan,Un baron féodal), combattit sous l’armure,Et tint haut sa bannière au milieu du murmure :Il la maintient encore ; et Vigny, plus secret,Comme en sa tour d’ivoire, avant midi, rentrait. Charles-Augustin Sainte-Beuve — Pensée d’Août
Entre la petite Écosse, pauvre, calviniste et profrançaise, et la puissante Angleterre, épiscopalienne et traditionnellement hostile à la France, les relations n'ont jamais été de tout repos. Élie Barnavi — Vers une république d’Écosse ?
Mais si la beauté impressionne les sens, elle ne saurait obtenir d’empire durable et puissant qu’autant qu’elle les subjugue. Flora Tristan; Les Femmes de Lima — dans Revue de Paris
"Des muscles puissants."
Le désordre est bien puissant quand il s'organise. Isaac Félix, dit André Suarès — Idées et visions, Émile-Paul
Le plus puissant de tous les leviers, c'est la volonté. Félicité de Lamennais
Un monarque est puissant quand son peuple est heureux. Simonnet de Maisonneuve — Odmar et Zulma
Le climat de l'Angleterre a été le plus puissant des facteurs du colonialisme. Russell Green