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Il y a 44 citations sur le qu’est-ce que c’est.
Voï ! Qu’est-ce que c’est que cette bordille que tu nous ramènes ? - C’est pas une bordille. C’est un fanal., Pierre Magnan — Le fanal
— Qu’est-ce que c’est donc que vous voulez ? répondit une voix fraîche et claire qui partait de dessus la tête de Guillaume ; et presque aussitôt il vit apparaître une figure brune appétissante et décidée, à la trappe de l’abat-foin. — (George Sand, Jeanne, 1844)
Cyrano : « ballade du duel qu’en l’hôtel bourguignon Monsieur De Bergerac eut avec un bélître ! »Le Vicomte : « qu’est-ce que c’est que ça, s’il vous plaît ? »Cyrano : « c’est le titre. » Edmond Rostand — Cyrano de Bergerac
Et, prenant une des pièces sur la table : – Qu’est-ce que c’est ? – Le buccinateur, répondit Bouvard. Gustave Flaubert — Bouvard et Pécuchet
« — Et une cannette, qu’est-ce que c’est au juste ?— Vous ne savez pas ce que c’est qu’une cannette ? oh ! Puisque je vous ai dit hier que les cannetières étaient des machines à préparer le fil pour les navettes ; vous devez bien voir ce que c’est.— Pas trop. »Rosalie la regarda, se demandant évidemment si elle était stupide ; puis elle continua :« Enfin, c’est des broches enfoncées dans des godets, sur lesquelles s’enroule le fil ; quand elles sont pleines, on les retire du godet, on en charge les wagonets qui roulent sur un petit chemin de fer, et on les mène aux ateliers de tissage ; ça fait une promenade ; j’ai commencé par là ; maintenant je suis aux cannettes. » — (Hector Malot, En famille, 1893)
— Ah bah ! que dites-vous donc là, damoiselle Oudarde Musnier ? reprenait l’autre parisienne. Il restera deux heures au pilori. Nous avons le temps. Avez-vous jamais vu pilorier, ma chère Mahiette ?— Oui, dit la provinciale, à Reims.— Ah ! bah ! qu’est-ce que c’est que ça, votre pilori de Reims ? Une méchante cage où l’on ne tourne que des paysans. Voilà grand’chose ! Victor Hugo — Notre-Dame de Paris
– Tu l’as dit ! tonna Honoré, et tu ne l’as pas dit franchement ! parce que tu ne sais rien dire franchement ! que tu seras toujours le même jésuite avec tes airs de mourir pour la République tous les matins ! C’est comme ton général Boulanger, qu’est-ce que c’est encore, celui-là ? Un Jean-Foutre d’enfroqué avec des chapelets plein ses bottes ! Marcel Aymé — La jument verte
Quelquefois, vers trois heures du matin, des chants montent. Des bandes d’hommes et de femmes, bras dessus, bras dessous, suivent, dans toute sa largeur, la rue de la République. Qu’est-ce que c’est que tous ces flambards ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité
— Je vous passe bien volontiers. Mais quand même : un con sphérique vous appelle, et… — Un con comment ? — Sphérique. — Qu’est-ce que c’est ? — Un gusse que tu peux le prendre par n’importe quel bout, il est con en tout point. Global, quoi ! — (Vincent Gielly, Mords-moi le Yi-King, Carnot, Chatou, 2003, page 302)
Cordélia tendit le Thermos que nous avions emmené à tout hasard.« Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il.— Du thé.— Vous n’auriez pas plutôt de la gnôle ? »Nous avions aussi de la gnôle.— Ça va t’achever, dit Cordélia.— Donne-lui, dis-je. Ça n’a plus d’importance. »Le Bressan but un coup de gnôle. Son visage redevint rose. Il ébaucha un sourire. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 35)
– Sais-tu ce que c’est qu’un koudou ?– Un koudou ? Oui.– Qu’est-ce que c’est ?– Une espèce de grande bête, mi-cerf, mi-buffle, avec une crinière noire, et des raies blanches sur les flancs.– C’est ça, bravo ! Pierre Benoit — Monsieur de la Ferté
Quelquefois, vers trois heures du matin, des chants montent. Des bandes d'hommes et de femmes, bras dessus, bras dessous, suivent, dans toute sa largeur, la rue de la République. Qu’est-ce que c’est que tous ces flambards ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité
« Qu’est-ce que c’est ?— C’te fille qui a voulu forcer le tiroir de la boulangère.— Elle marque mal. — (Hector Malot, En famille, 1893)
— Merci, qu’est-ce que c’est que ce pissat de mulet ?— C’est du cognac.— Du visqui, il me faudrait. Je veux du visqui. Et où est l’autre enfant de maquereau, Alexandre ?— Il s’est trissé, madame.— Il s’est trissé, madame. Dis donc, t’en es encore au jars des Pieds-Nickelés, toi, l’enfant de chœur ? — (Boris Vian, Le Chasseur français, 1955. Le Livre de Poche, 2008, page 206)
Son regard s’accroche à une mince chaînette d’argent que l’enfant porte au cou et à laquelle il flaire que doivent être suspendues des médailles. D’un glissement indiscret de son gros index il ramène celles-ci sur le devant du corsage et, cachant sa maladive répugnance sous un masque d’étonnement :– Qu’est-ce que c’est que ces machinettes-là ? André Gide — Les Caves du Vatican
Ça ne rate jamais : qu’il vienne n’importe qui en visite, dame patronnesse, délégué cantonal, conseiller, si on veut faire mousser l’école, on présente Marie ; et l’on ne rate jamais non plus d’entendre la fameuse question : « Qu’est-ce que c’est donc que cet enfant-là ? » Léon Frapié — Le prisonnier
— Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Gazonal.Ça était une vieille femme à chapeau resté six mois à l’étalage, à robe très-prétentieuse, à châle en tartan déteint, dont la figure était restée vingt ans dans une loge humide, dont le cabas très-enflé n’annonçait pas une meilleure position sociale que celle d’ex-portière. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
— C’est aimable à vous. Mais on ne peut rien savoir de sûr. Voyez, j’ai posé là, devant moi, ces quatre livres que les gens de l’époque, au moins, considéraient comme d’authentiques documents rosicruciens. Ce gros livre est le Chymische Hochzeit Christiani Rosenkreutz.— Dear me, il y a une tête de mort sur la couverture. Qu’est-ce que c’est ? — (Antal Szerb, La Légende de Pendragon, 1934, page 81, ALINEA, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
— Tu parles d’un sale boulot, dit d’un ton d’excuse celui qui avait déjà parlé.— Ah dis donc ! Passe la main ! cria joyeusement le petit noiraud, qu’est-ce que c’est que cette vanne ? C’est toi qui l’as choisi, le sale boulot ! On t’a pas forcé. T’étais volontaire, non ? — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 190)
"— J’ai mangé des chaussons aux pommes, mais je n’ai jamais mangé des tartes à l’abricot, seulement j’en ai vu. Qu’est-ce que c’est que ces petites choses blanches qui sont collées sur la confiture jaune ?— Des amandes.— Oh ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)