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Il y a 82 citations sur le qu'est-ce que.
"Alors , Raymond ? Accouchez ! Qu'est-ce que cette bande soviets la solde Moscou nous encore concocté ?" Anne Lecap Quand révolte gronde
– Qu'est-ce que c'est que les agrumes, monsieur Cyprien ? – Les agrumes petit, c'est les oranges, les citrons, tout ça ! Quand on marche et que le vent passe sous la voile, après avoir balayé de bout en bout la grande barque, ça embaume. On dirait un jardin sur la mer... Henri Bosco — L’Âne Culotte
[Le docteur à MmeParis] − Je crois que ce doit être une attaque de myélite. − Qu'est-ce que cela? − Une maladie (...) qui produit des troubles ambulatoires. Pierre Vialar — La Chasse aux hommes, Les Brisées hautes
Et c'est pourquoi vous vous êtes toujours conduits avec moi comme de mauvais frères. Parce que, n'est-ce pas, tout ce qui est Maublanc ou Leroy ou Rougier, qu'est-ce que c'est à côté des La Monnerie? De la crotte de bique! Druon — Les Grandes familles
Ils ont tiré deux fois; la première fois c'était peut-être en l'air, mais la seconde, c'était pour de bon. La jungle bruisse autour d'eux : qu'est-ce que c'est? Qu'est-ce que c'est? Qu'est-ce qu'il y a eu? Des chefs improvisés répondent : taisez-vous, ne bougez pas, restez couchés; ... Sartre — La Mort dans l'âme
Mais comme il n'y a pas de circonférence parfaite, l'idéal absolu est une bêtise. Le goût exclusif du simple conduit l'artiste nigaud à l'imitation du même type. (...). Qu'est-ce que chacun ferait désormais de son pauvre moi, − de sa ligne brisée? Baudelaire — Salon
[À Mmede Saint-Réal] (...) Qu'est-ce que tu me disais dans ton dernier numéro, petite femme, sur l'arrangement de mes lettres? Tu ferais bien mieux de les brûler (...) il n'y a rien de mieux que ce que la Baronne du Noyer appelait le bureau d'assurance. , 1796- Joseph de Maistre — Correspondance
« Qu'est-ce que vous prenez, docteur? [...]– Ça sera... ça sera, ça sera, ça sera — un vieux calva, mon enfant. [...] Alors, ça vient, mon calvados? » — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
... comprenant que c'étaient encore des idées à coucher dehors, selon son expression, il [Jean] se fit paternel. − Voyons, qu'est-ce que tu as? Émile Zola — La Débâcle
− (...) Avec ça, qu'ils grognent ces gars-là. Ils sont pas contents. « Qu'est-ce que vous avez à chiquer la guenille? que je leur ai demandé... » G. Roy — Bonheur d'occasion
– […] Tout le monde dit qu'il laisse 25.000 francs aux Petites-Sœurs.– Mère Toupain, bien que vous disiez tout le temps que le Bon Dieu n'est pas dupe, qu'est-ce que vous pariez que le Gabely-Mossé l'a roulé, vot' Bon Dieu.À la fin de son testament, de la main de Gabely-Mossé en effet, on lisait un codicille qui, subordonnant le don susdit à la réussite d'une opération malheureuse, le supprimait : « En fait de 25.000 francs, zut pour les Petites-Sœurs ! Le Seigneur l'Évêque se sera dérangé pour rien. » – Marcel Jouhandeau – Chaminadour
mais qu'est-ce que Kant ? [...] c'est le père d'une philosophie qui a pour conclusion nécessaire la négation de la cognoscibilité du réel, la proclamation de l'agnosticisme en métaphysique Désiré Mercier — Le Bilan philosophique du XIXe siècle (suite et fin)
C’était bien un garçon à ne faire que des filles […] et moi? Qu'est-ce que j'avais fait ? Un petit crevard, un pauvre petit crevard crevé ! Paul Vialar — Carambouille
« Rigaud? Qu'est-ce que vous lui voulez exactement ? » Il tenait sa cigarette entre ses doigts, le bras en suspens. « Je voudrais le voir. » Patrick Modiano — Voyage de noces
Elle avance encore un peu « Je ne sais pas, moi, c'est peut-être une idée, mais j'étais un peu gênée, je me demande si tu n'as pas eu tort. » Il devient d'un coup brutal « Tort ? Tort avec Martereau ? Qu'est-ce que tu vas chercher ? Nathalie Sarraute — Martereau
Elle aurait voulu ne jamais revoir Tom Links. Elle buta sur lui à l'aérodrome. Qu'est-ce que tu fais là ? C'est malin ! Quoi, c'est malin ? De jouer les Arlésiennes, à ton âge. Qu'est-ce que tu voulais ? Ton adresse à Paris, ton téléphone. Et savoir si tu voulais me revoir. Claudine Jardin — L'Eau trouble
ARAMINTE - Qu'est-ce que c'est donc que cet air étonné que tu as marqué, ce me semble, en voyant Dorante ? D'où vient cette attention à le regarder ?DUBOIS - Ce n'est rien, sinon que je ne saurais plus avoir l'honneur de servir Madame, et qu'il faut que je lui demande mon congé.ARAMINTE, surprise. - Quoi ! Seulement pour avoir vu Dorante ici ?DUBOIS - Savez-vous à qui vous avez affaire ?ARAMINTE - Au neveu de Monsieur Remy, mon procureur.DUBOIS - Eh ! par quel tour d'adresse est-il connu de Madame ? comment a-t-il fait pour arriver jusqu'ici ?ARAMINTE - C'est Monsieur Remy qui me l'a envoyé pour intendant.DUBOIS - Lui, votre intendant ! Et c'est Monsieur Remy qui vous l'envoie : hélas ! le bon homme, il ne sait pas qui il vous donne ; c'est un démon que ce garçon-là.ARAMINTE - Mais que signifient tes exclamations ? Explique-toi : est-ce que tu le connais ?DUBOIS - Si je le connais, Madame ! si je le connais ! Ah vraiment oui ; et il me connaît bien aussi. N'avez-vous pas vu comme il se détournait de peur que je ne le visse.ARAMINTE - Il est vrai ; et tu me surprends à mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce n'est pas un honnête homme ?DUBOIS - Lui ! il n'y a point de plus brave homme dans toute la terre ; il a, peut-être, plus d'honneur à lui tout seul que cinquante honnêtes gens ensemble. Oh ! c'est une probité merveilleuse ; il n'a peut-être pas son pareil.ARAMINTE - Eh ! de quoi peut-il donc être question ? D'où vient que tu m'alarmes ? En vérité, j'en suis toute émue.DUBOIS - Son défaut, c'est là. (Il se touche le front.) C'est à la tête que le mal le tient.ARAMINTE - A la tête ?DUBOIS - Oui, il est timbré, mais timbré comme cent.ARAMINTE - Dorante ! il m'a paru de très bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie ?DUBOIS - Quelle preuve ? Il y a six mois qu'il est tombé fou ; il y a six mois qu'il extravague d'amour, qu'il en a la cervelle brûlée, qu'il en est comme un perdu je dois bien le savoir, car j'étais à lui, je le servais ; et c'est ce qui m'a obligé de le quitter, et c'est ce qui me force de m'en aller encore. Ôtez cela, c'est un homme incomparable.ARAMINTE, un peu boudant - Oh bien ! il fera ce qu'il voudra ; mais je ne le garderai pas : on a bien affaire d'un esprit renversé ; et peut-être encore, je gage, pour quelque, objet qui n'en vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies...DUBOIS - Ah ! vous m'excuserez ; pour ce qui est de l'objet, il n'y a rien à dire. Malepeste ! sa folie est de bon goût.ARAMINTE - N'importe, je veux le congédier. Est-ce que tu la connais, cette personne ?DUBOIS - J'ai l'honneur de la voir tous les jours ; c'est vous, Madame.ARAMINTE - Moi, dis-tu ? Marivaux — Les Fausses confidences
Olivier s'étonna. − Moi, qu'est-ce que je fais? De quoi qu'y retourne? − Boucle-la, gueule d'empeigne, dit la Citrouille. Tu le verras quand y sera temps. Van der Meersch — Invasion 14
− Qu'est-ce que vous ferez? − Je ferai ce que je ferai. − La semaine des quatre jeudis. − Quand les poules auront des dents. Aymé — La Jument verte
Vous, bourgeois, regardez, vil troupeau, vil limon,Comme un glaive rougi qu'agite un noir démon,Le coup d'Etat qui sort flamboyant de la forge !Les tribuns pour le droit luttent : qu'on les égorge !Routiers, condottieri, vendus, prostitués,Frappez ! tuez Baudin ! tuez Dussoubs ! tuez !Que fait hors des maisons ce peuple ? Qu'il s'en aille !Soldats, mitraillez-moi toute cette canaille !Feu ! feu ! tu voteras ensuite, ô peuple roi !Sabrez le droit, sabrez l'honneur, sabrez la loi !Que sur les boulevards le sang coule en rivières !Du vin plein les bidons ! des morts plein les civières !Qui veut de l'eau-de-vie ? En ce temps pluvieuxIl faut boire. Soldats, fusillez-moi ce vieux !Tuez-moi cet enfant ! Qu'est-ce que cette femme ?C'est la mère ? tuez. Que tout ce peuple infâmeTremble, et que les pavés rougissent ses talons !Ce Paris odieux bouge et résiste. Allons !Qu'il sente le mépris, sombre et plein de vengeance,Que nous, la force, avons pour lui, l'intelligence !L'étranger respecta Paris : soyons nouveaux !Traînons-le dans la boue aux crins de nos chevaux !Qu'il meure ! qu'on le broie et l'écrase et l'efface !Noirs canons, crachez-lui vos boulets à la face ! Victor Hugo — Les Châtiments