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Il y a 1499 citations sur le quant à.
Imaginez-vous seulement le plaisir que cela seraDans la mer avec les homards lorsque tous on nous pousseraMais l'escargot ditC'est trop loinAvec un air de défianceEt mille mercis au merlan mais quant à entrer dans la danseIl ne voulait ne pouvait pas ne voulait entrer dans la danse Louis Aragon — Le Roman inachevé
La science n’a d’ennemis que ceux qui jugent la vérité inutile et indifférente, et ceux qui, tout en conservant à la vérité sa valeur transcendante, prétendent y arriver par d’autres voies que la critique et la recherche rationnelle. Ces derniers sont à plaindre, sans doute, comme dévoyés de la droite méthode de l’esprit humain ; mais ils reconnaissent au moins le but idéal de la vie ; ils peuvent s’entendre et jusqu’à un certain point sympathiser avec le savant. Quant à ceux qui méprisent la science comme ils méprisent la haute poésie, comme ils méprisent la vertu, parce que leur âme avilie ne comprend que le périssable, nous n’avons rien à leur dire. Ils sont d’un autre monde, ils ne méritent pas le nom d’hommes, puisqu’ils n’ont pas la faculté qui fait la noble prérogative de l’humanité. Aux yeux de ceux-là, nous sommes fiers de passer pour des gens d’un autre âge, pour des fous et des rêveurs ; nous nous faisons gloire d’entendre moins bien qu’eux la routine de la vie, nous aimons à proclamer nos études inutiles ; leur mépris est pour nous ce qui les relève. Les immoraux et les athées, ce sont ces hommes, fermés à tous les airs venant d’en haut. L’athée, c’est l’indifférent, c’est l’homme superficiel et léger, celui qui n’a d’autre culte que l’intérêt et la jouissance. L’Angleterre, en apparence un des pays du monde les plus religieux, est en effet le plus athée car c’est le moins idéal. Je ne veux pas faire comme les déclamateurs latins le convicium seculi. Je crois qu’il y a dans les âmes du XIXe siècle tout autant de besoins intellectuels que dans celles d’aucune autre époque, et je tiens pour certain qu’il n’y a jamais eu autant d’esprits ouverts à la critique. L'Avenir de la science — Ernest Renan
Très cher fils,[…] je t’engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Épistémon : l’un par un enseignement vivant et oral, l’autre par de louables exemples, peuvent te former.J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut Quintilien ; deuxièmement le latin ; puis l’hébreu pour les saintes Lettres, le chaldéen et l’arabe pour la même raison ; et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin. Qu’il n’y ait d’étude scientifique que tu ne gardes présente en ta mémoire et pour cela tu t’aideras de l’Encyclopédie universelle des auteurs qui s’en sont occupés.Des arts libéraux : géométrie, arithmétique et musique, je t’en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans ; continue ; de l’astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l’astrologie, comme autant d’abus et de futilités.Et quant à la connaissance de l’histoire naturelle, je veux que tu t’y adonnes avec zèle : qu’il n’y ait ni mer, ni rivière, ni source dont tu ignores les poissons ; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l’Orient et du Midi, que rien ne te soit inconnu.Puis relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de l’autre monde qu’est l’homme. Et pendant quelques heures du jour, va voir les saintes Lettres : d’abord en grec le Nouveau Testament et les épîtres des apôtres, puis, en hébreu, l’Ancien Testament.En somme, que je voie en toi un abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l’étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs.Et je veux que, bientôt, tu mesures tes progrès ; cela, tu ne pourras mieux le faire qu’en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu’en fréquentant les gens lettrés tant à Paris qu’ailleurs.Mais – parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que science sans conscience n’est que ruine de l’âme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en Lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; […]Mon fils, que la paix et la grâce de Notre-Seigneur soient avec toi. Amen.D’Utopie, ce dix-septième jour du mois de mars,ton père, Gargantua. François Rabelais — Pantagruel
Le Babylonien ses hauts murs vanteraEt ses vergers en l'air, de son EphésienneLa Grèce décrira la fabrique ancienne,Et le peuple du Nil ses pointes chantera :La même Grèce encor vanteuse publieraDe son grand Jupiter l'image Olympienne,Le Mausole sera la gloire Carienne,Et son vieux Labyrinth' la Créte n'oubliera :L'antique Rhodien élèvera la gloireDe son fameux Colosse, au temple de Mémoire :Et si quelque oeuvre encor digne se peut vanterDe marcher en ce rang, quelque plus grand facondeLe dira : quant à moi, pour tous je veux chanterLes sept coteaux romains, sept miracles du monde. Du Bellay — Le Babylonien ses hauts murs vantera
Sois le bienvenu. Reste, ami! ne te fais faute De rien. Quant à ton nom, tu te nommes mon hôte. Qui que tu sois, c’est bien! et, sans être inquiet, J’accueillerais Satan, si Dieu me l’envoyait. Victor Hugo — Hernani
Et quant à vous, la répugnance que vous aurez surmontée et cachée sera moindre la prochaine fois, et nulle la troisième. Georges Sand — La petite Fadette
Alors Poltrier, jusque-là parfaitement gentil et compréhensif, se dressa comme un coq : « Aucun individu n’a de droits sur un autre. » « Et les gens de votre parti alors, ils n’ont pas de droits sur vous ? » « Minute, papillon, dit Poltrier, n’embrouillons pas tout. Le Parti a tous les droits sur moi, quant à ses membres. » Clarisse Francillon — Les Meurtrières
J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens. Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère
Dans le silence révélateur de la nuit, une voix acousmatique s'élevait, nous laissant dans l'incertitude quant à son origine. (Citation fictive)
Je me demande combien de temps s'est écoulé depuis l'époque où vivaient ces æpyornis. Les missionnaires disent que les indigènes ont des légendes se rapportant à cette époque ; mais je n'ai jamais recueilli, quant à moi, aucune de ces histoires. H. G. Wells — L'Île de l'Æpyornis
L’attribution d’un temple à Héraklès, quant à elle, est fondée sur deux découvertes : une plaque en bronze modelée de la lutte entre Apollon et Héraklès pour la possession du trépied delphique, et un bas-relief [...] représentant sans doute le combat entre un homme et un serpent ou un monstre anguiforme. François Quantin — Recherches sur l’histoire et l’archéologie du sanctuaire de Dodone
Le dossier relatif au Diméthylfumarate vise quant à lui l’interdiction de l’usage et de la mise sur le marché de l’ensemble des articles contenant cette substance antifongique. Reach : l'Echa valide deux dossiers de restriction proposés par la France — 09/06/2010
Dans le débat sur la liberté de la presse, la thèse affirmait l'importance de l'information sans censure; l'antithèse, quant à elle, soulignait la nécessité d'une régulation pour prévenir la diffusion de fausses nouvelles. (Citation fictive)
Le département fait de louables efforts pour créer un dispensaire antituberculeux. Il organise l'inspection des écoles. Quant à un sanatorium, n'en parlons pas pour l'instant. Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité
... du moins faut-il que je sois au clair quant à la ligne, à l'arabesque de l'avant-propos Du Bos — Journal
... la possibilité même de voir en raccourci une période astronomique n'implique-t-elle pas ainsi l'impossibilité de modifier de la même manière une série psychologique comme base invariable qu'on pourra faire varier arbitrairement, quant à l'unité de durée, une période astronomique? Bergson — Essai sur les données immédiates de la conscience
Il en est autrement du cas d’espèce de la toponymie ou chaque présence étrangère a fait en sorte de récupérer à son profit les toponymies locales existantes ». L’intervenant expliquera : « La toponymie est basée sur la forme géographique, la végétation, la faune, la couleur… Quant à l’anthroponymie, c’est sur le clan, la tribu, l’arch… et divers origines pour les prénoms ». Sonia Illoul — L’apport de Mohand-Akli Haddadou souligné
... j'éprouvai jusqu'aux larmes ce tiraillement en deux sens opposés qui est mon partage depuis le début de toute cette histoire : d'une part, et par anticipation, une immense nostalgie de Versailles, et de ce que ma vie là-bas peut représenter de changement de mode d'existence sur toute la ligne : ce désir (...) de couper, ou du moins de rallonger à tel point que cela devienne pratiquement une coupure, les dernières attaches que je puis garder avec ce monde des lettres, avec lequel, décidément, par la différence d'échelle des valeurs, je n'ai rien de commun, − et de l'autre le besoin au contraire de descendre dans l'arène, de préciser, sans qu'il puisse subsister à cet égard le moindre doute, ma position, de sortir dès cet automne, dès les tâches antérieures immédiates liquidées, le fond de ma pensée, et quant à ma foi personnelle, et quant à la situation spirituelle générale. Du Bos — Journal
18 avril 42 – Quant à Flora, elle s’adonne à l’autopunition. Heureusement que Beaudouin est tiré d’affaire, car elle était capable, avec son sens exacerbé du devoir et de ses responsabilités, de s’en vouloir toute la vie et d’entrer dans les ordres pour expier. Benoîte et Flora Groult — Journal à quatre mains
Enfin ! Étourdissons-nous avec le bruit de la plume et buvons de l’encre. Ça grise mieux que le vin. Quant à suivre les conseils du père Sainte-Beuve, « ménager la chèvre et le chou, mettre de l’eau dans son vin, s’arranger en un mot pour réussir près du public », c’est trop difficile et trop chanceux. Gustave Flaubert — Correspondance