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Citations sur le quelqu'un
Il y a 312 citations sur le quelqu'un.
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Alors, je n'ai plus aucune chance de le joindre à Antibes ? Ah non. sa chambre doit déjà être occupée par quelqu'un d'autre. Peut-être par Monsieur. Il me désigna le grand blond à tête de cheval qui prenait toujours des notes sur son carnet. Et il n'y a aucun moyen de savoir où il est ?
Patrick Modiano — Dimanches d'août -
Si tu as le livre, tu le laisserais en bas à son nom. C'est pour envoyer à quelqu'un d'intéressé. Merci à l'avance. Et j'espère à bientôt ( ?) Amicalement, Georges Bataille
Georges Bataille — Choix de lettres -
Zénon douta toujours si quelqu'un avait averti le prieur des Cordeliers, ou si au contraire celui-ci en offrant à un voyageur de monter dans son coche à Senlis savait avoir affaire au philosophe dont on brûlait sur la place publique un ouvrage fort controversé.
Marguerite Yourcenar — L'Œuvre au Noir -
Alors lui me répondit avec un air de reproche triste « Au moins, vous savez bien, frère, que je suis changé maintenant et qu'il y a quelque chose qui est bien fini ce n'est pas de cela que vous voulez parler ? » Et, moi, je serrai la main de mon frère Yves, en essayant de sourire comme quelqu'un qui aurait tout à fait confiance.
Pierre Loti — Mon frère Yves -
Vivent les mariés, qu'ils s'embrassent vociféra quelqu'un et d'autres voix répétèrent ce cri.
Vladimir Nabokov — Invitation au supplice -
La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l'allons montrer tout à l'heure.Un Agneau se désaltéraitDans le courant d'une onde pure.Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,Et que la faim en ces lieux attirait."Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?Dit cet animal plein de rage :Tu seras châtié de ta témérité.— Sire, répond l'Agneau, que votre MajestéNe se mette pas en colère ;Mais plutôt qu'elle considèreQue je me vas désaltérantDans le courant,Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,Et que par conséquent, en aucune façon,Je ne puis troubler sa boisson.— Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,Et je sais que de moi tu médis l'an passé.— Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.— Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.— Je n'en ai point.— C'est donc quelqu'un des tiens :Car vous ne m'épargnez guère,Vous, vos bergers, et vos chiens.On me l'a dit : il faut que je me venge."Là-dessus, au fond des forêtsLe Loup l'emporte, et puis le mange,Sans autre forme de procès.
Jean de La Fontaine — Le Loup et l’Agneau -
Si l'on prend par exemple la notion d'absence, sous sa forme la plus courante : nos chers absents, je me suis absenté, quelqu'un est venu chez moi pendant mon absence, les absents ont toujours tort, on remarque tout de suite que l'absence n'est pas pure négation, elle suppose l'unité des absents dans l'être. Il y a un être de l'absence.
Jean-Paul Sartre — Carnets de la drôle de guerre -
SCAPIN.- Cachez-vous. Voici un spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix.) "Quoi ? Jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ?" (À Géronte avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas. (Reprenant son ton contrefait.) "Cadédis, jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre." (A Géronte avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas. (Tout le langage gascon est supposé de celui qu'il contrefait, et le reste de lui.) "Oh, l'homme au sac !" Monsieur. "Jé té vaille un louis, et m'enseigne où put être Géronte." Vous cherchez le seigneur Géronte ? "Oui, mordi ! Jé lé cherche." Et pour quelle affaire, Monsieur ? "Pour quelle affaire ?" Oui. "Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de vaton." Oh ! Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. "Qui, cé fat dé Geronte, cé maraut, cé velître ?" Le seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît, parler d'autre façon. "Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?" Je défends, comme je dois, un homme d'honneur qu'on offense. "Est-ce que tu es des amis dé cé Geronte ?" Oui, Monsieur, j'en suis. "Ah ! Cadédis, tu es de ses amis, à la vonne hure." (Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac.) "Tiens. Boilà cé que jé té vaille pour lui." Ah, ah, ah ! Ah, Monsieur ! Ah, ah, Monsieur ! Tout beau. Ah, doucement, ah, ah, ah ! "Va, porte-lui cela de ma part. Adiusias." Ah ! diable soit le Gascon ! Ah !En se plaignant et remuant le dos, comme s'il avait reçu les coups de bâton.
Molière — Les fourberies de Scapin -
Moi-même j'avais l'impression que j'avais au cerveau une fuite que quelqu'un essayait de bloquer avec des pierres. Ils sont tombés dans les pommes à cinq mille cinq cents, et ils m'ont même regardé mettre le masque à oxygène.
Romain Gary — Les trésors de la mer Rouge -
Du moment qu'on aime, on n'est pas libre. Mais ce n'est tout de même pas pareil d'aimer quelqu'un qui se croit des droits sur vous ou quelqu'un qui ne s'en croit aucun.
auteur -
Aligner, v. a. (fig.). Aligner quelqu'un c'est le corriger, le mettre à la raison, le faire marcher droit. Va, petit bandit, je te ferai aligner par ton père. Drôles que vous êtes, on vous alignera, on vous arrangera.
J. Humbert — Nouveau glossaire genevois -
« Si quelqu'un dit qu'il ne peut y avoir de miracles (...), et que l'origine de la religion chrétienne n'est pas valablement prouvée par eux : qu'il soit anathème! Si quelqu'un dit qu'il peut se faire qu'on doive quelquefois, selon le progrès de la science, attribuer aux dogmes proposés par l'église un autre sens que celui qu'a entendu et qu'entend l'église : qu'il soit anathème! »
Roger Martin du Gard — Jean Barois -
Divers usages du sucre. Le sucre est entré dans le monde par l'officine des apothicaires. Il devait y jouer un grand rôle; car, pour désigner quelqu'un à qui il aurait manqué quelque chose essentielle, on disait : c'est comme un apothicaire sans sucre.
Brillat-Savarin — Physiologie du goût -
Jamais il n'avait vu quelqu'un d'aussi grêle. Ce garçon n'avait que la peau sur les os et chacune de ces articulations gonflées par le rachitisme apparaissait comme autant d’erreurs de la nature.
Gérard de Villiers — JAG : Le monde fracturé -
Nouveaux coups de feu : « Ça claque trop sec ! c'est du pistolet. On attaque quelqu'un je parie. On se bagarre ».
Jean Rogissart — Passantes d’Octobre -
Avec des pèlerins comme ça pour mettre leur grain de sel partout, je vais me faire rire si j’ai pas bouclé quelqu'un en deux coups de cuiller à pot, grommela le poulet.
Ange Bastiani — Le coup du Père Noël -
Et si quelqu'un vient buquer à la porte, dites-lui de montrer patte blanche par le petit trou que vous voyez-là.
Charles Thibault — Contes de Champagne -
Sylvestre. − N'est-ce point quelqu'un de ses amis? Scapin. − Non, monsieur, au contraire, c'est son ennemi capital
Claudel — Le Ravissement de Scapin -
- La présidente du CNRS se lance dans une courte démonstration dont la discrète morgue s'achève par cette conclusion : « Décider de quoi ? Votre question n'a pas de sens. » Il la regarde en souriant, sans rien dire, comme émerveillé par l'audace. Quelqu'un d'autre enchaîne. Il s'intéresse sans feindre. Puis: - Excusez-moi, ça a l'air bêta...Je le fait exprès... Non mais...(Il prend le bras de son voisin)...Non mais, pardon hein, je... Je veux pas... (Il sourit, avec une fausse timidité)... Je veux pas... J'allais dire caporaliser devant le général... (Le général étant le directeur de Polytechnique)... Je vous sens tous sensibles ici, je fais gaffe !...
Yasmina Resa — L'aube le soir ou la nuit -
Comme il fallait absolument, pour leur propre tranquillité, détourner l'attention des courtisans, ils cherchèrent quelqu'un – quelqu'une plutôt – qui pourrait servir de chandelier. Ce chandelier qu'un certain Alfred de Musset mettra un jour si joliment en scène. Les amoureux passèrent en revue celles qui auraient l'honneur d'attirer l'attention – fictive – de Louis. Madame se méfiait – avec juste raison – d'un trop séduisant « chandelier ». Elle connaissait déjà bien le tempérament infiniment inflammable de son beau-frère, et elle ne voulait pas qu'un simple badinage pût devenir – qui sait? – quelque chose de plus sérieux. Après avoir éliminé les dames ou filles d'honneur trop âgées, trop vilaines – ou trop jolies au goût de Madame – trois d'entre elles restent en lice [...].
Monique de Huertas — Louise de La Vallière