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Citations sur le quelque - Page 4
Il y a 171 citations sur le quelque.
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Des adjectifs marquant la possibilité et construits avec les suffixes -able, -ible et -uble, il n’a été tiré que très peu de verbes, cette dérivation étant sans doute éloignée du génie de notre langue. On se gardera donc d’employer les verbes crédibiliser et décrédibiliser apparus il y a quelque temps déjà et l’on se souviendra que le verbe créditer et ses dérivés, ainsi que les périphrases où figurent ces verbes, sont plus appropriés pour exprimer l’idée que telle action, telle attitude fait perdre ou augmente le crédit dont jouissait quelqu’un ou quelque chose.
Académie française — Dire -
Tais-toi, enfant, car la meilleure marque qu’ait donnée ce seigneur d’être rendu c’est d’avoir déposé les armes en signe de reddition ; et le don, en quelque occasion que ce soit, est toujours l’indice d’un cœur généreux. Souviens-toi de ce proverbe qui dit Aide-toi, le Ciel t’aidera.
Cervantès — La petite gitane -
Un oiseau remarquable par quelque endroit a toujours beaucoup de noms, et lorsque cet oiseau est étranger, cette multitude embarrassante de noms... c'est ce qui est arrivé à l'égard des moqueurs d'Amérique.
George Louis Leclerc — comte de Buffon -
Un prof de droit, un jour, nous a fait un cours sur « aller à Canossa ». En gros, ça veut dire se coucher, baisser la culotte. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec Colmar ?
Didier Daeninckx — Mort au premier tour -
Fallait-il donc repousser la fortune pour braver le péril? Quelque sot! Saint Thomas de Cantorbéry n'accepta-t-il pas les châteaux de Henri II?
Prosper Mérimée — Abbé Aubain -
Ah! tu fais là une étrange erreur, et tu me prends pour quelque autre!
Alexandre Dumas père — Lorenzino -
Il faut que tu te taises, quelque bruit que tu entendes, quelque chose qui se passe devant toi
Alexandre Dumas père — La Fille du régent -
Car plus d’une fois, dans des dîners, des réunions, des bridges, quelque bélître patriotard avait étalé devant lui du mépris pour les « Français d’importation ».
Vercors — La Marche à l’étoile -
En effet tous les Caliges adultes sont capables de nager librement dans la mer. Il s'agit néanmoins d'une espèce parasite, qui se rencontrera quelque jour sur un Poisson.
Erich Zugmayer — « Diagnose des Stomiatidés nouveaux provenant des campagnes du yacht "Hirondelle II" (1911 et 1912) » -
Le nain avait versé quelques gouttes d’un puissant cordial, qu’elle but en souriant.
Michel Zévaco — Le Capitan -
Comme disait Gontier, grand expert formé aux observatoires, quelques soins que prenne l’artilleur il tire toujours à côté.
Alain — Souvenirs de guerre -
On se demande si pour le plaisir de gagner un pari quelque grand qu’il soit, on a le droit de violenter des animaux qui ont, aussi bien que nous-mêmes, la conscience de la douleur […]
Jean Déhès — Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France -
Le grand pas fut fait en 1740. Après des discussions très prolongées —elles durèrent quelque six mois— l’Académie, très partagée, pour se tirer d’affaire, s’en remit purement et simplement à son secrétaire perpétuel […] — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
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Nous étions à cette réunion quarante et quelques
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J'étais quelque peu gêné
André Gide — Symphonie pastorale -
Ce soir-là j’étais presque contente, ça m’a évité de parler. C’est pas le moment en plus de fourrer son grain de sel, ils ont jamais eu l’air de penser que ça puisse me faire quelque chose leurs disputes.
Annie Ernaux — Ce qu’ils disent ou rien -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables -
« Dis-moi ton vœu, Neal. » J’ai hésité. Puis j’ai essayé d’inventer quelque chose, mais j’étais si heureux que j’ai fait chou blanc.
Charles D’Ambrosio — Le cap -
Que serait-il d’abord en réalité ? Quelque employé de magasin ? Un rengagé professionnel ? Un fossoyeur peut-être ? Dans le civil ? Un cuisinier ?
Céline — Voyage au bout de la nuit -
Dès ce jour, elle fut non pas la bien-aimée, mais la plus aimée ; elle ne fut pas dans mon cœur comme une femme qui veut une place, qui s’y grave par le dévouement ou par l’excès du plaisir ; non, elle eut tout le cœur, et fut quelque chose de nécessaire au jeu des muscles ; elle devint ce qu’était la Béatrix du poète florentin, la Laure sans tache du poète vénitien, la mère des grandes pensées, la cause inconnue des résolutions qui sauvent, le soutien de l’avenir, la lumière qui brille dans l’obscurité comme le lys dans les feuillages sombres.
Honoré de Balzac — Le lys dans la vallée -
Comment obtenir la béatitude ? En disant Dada. Comment devenir célèbre ? En disant Dada. D’un geste noble et avec des manières raffinées. Jusqu’à la folie. Jusqu’à l’évanouissement. Comment en finir avec tout ce qui est journalisticaille, anguille, tout ce qui est gentil et propret, borné, vermoulu de morale, européanisé, énervé ? En disant Dada. Dada c’est l’âme du monde, Dada c’est le grand truc. Dada c’est le meilleur savon au lait de lys du monde. Dada Monsieur Rubiner, Dada Monsieur Korrodi, Dada Monsieur Anastasius Lilienstein. Cela veut dire en allemand : l’hospitalité de la Suisse est infiniment appréciable. Et en esthétique, ce qui compte, c’est la qualité. Je lis des vers qui n’ont d’autre but que de renoncer au langage conventionnel, de s’en défaire. Dada Johann Fuchsgang Goethe. Dada Stendhal, Dada Dalaï-lama, Bouddha, Bible et Nietzsche. Dada m’Dada. Dada mhm Dada da. Ce qui importe, c’est la liaison et que, tout d’abord, elle soit quelque peu interrompue.Je ne veux pas de mots inventés par quelqu’un d’autre. Tous les mots ont été inventés par les autres. Je revendique mes propres bêtises, mon propre rythme et des voyelles et des consonnes qui vont avec, qui y correspondent, qui soient les miens. Si une vibration mesure sept aunes, je veux, bien entendu, des mots qui mesurent sept aunes. Les mots de Monsieur Dupont ne mesurent que deux centimètres et demi. On voit alors parfaitement bien comment se produit le langage articulé. Je laisse galipetter les voyelles, je laisse tout simplement tomber les sons, à peu près comme miaule un chat… Des mots surgissent, des épaules de mots, des jambes, des bras, des mains de mots. AU. OI. U. Il ne faut pas laisser venir trop de mots. Un vers c’est l’occasion de se défaire de toute la saleté. Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaie usées par des marchands. Je veux le mot là où il s’arrête et là où il commence. Dada, c’est le coeur des mots. Toute chose a son mot, mais le mot est devenu une chose en soi. Pourquoi ne le trouverais-je pas, moi ? Pourquoi l’arbre ne pourrait-il pas s’appeler Plouplouche et Plouploubache quand il a plu ? Le mot, le mot, le mot à l’extérieur de votre sphère, de votre air méphitique, de cette ridicule impuissance, de votre sidérante satisfaction de vous-mêmes. Loin de tout ce radotage répétitif, de votre évidente stupidité.Le mot, messieurs, le mot est une affaire publique de tout premier ordre.
Hugo Ball — Manifeste littéraire -
Une après-midi d’automne, Gervaise, qui venait de reporter du linge chez une pratique, rue des Portes-Blanches, se trouva dans le bas de la rue des Poissonniers comme le jour tombait. Il avait plu le matin, le temps était très doux, une odeur s’exhalait du pavé gras ; et la blanchisseuse, embarrassée de son grand panier, étouffait un peu, la marche ralentie, le corps abandonné, remontant la rue avec la vague préoccupation d’un désir sensuel, grandi dans sa lassitude. Elle aurait volontiers mangé quelque chose de bon. Alors, en levant les yeux, elle aperçut la plaque de la rue Marcadet, elle eut tout d’un coup l’idée d’aller voir Goujet à sa forge.
Émile Zola — L’Assommoir -
« Tu me payes un café ? » elle a demandé, « Voilà, voilà, je me doutais, elle allait réclamer quelque chose, je m’en doutais » je l’ai de nouveau regardée du haut en bas, elle était fagotée comme l’as de pique, son chemisier pas net la boudinait, sa jupe était tout élimée, ses habits semblaient récupérés, dans une poubelle, peut-être ?
Richard Beugné — Les confessions de Nono Crobe -
Je voulus lui parler du Clos Joli et de Marcellin Duprat, quelque chose me disait que l’avenir était de ce côté-là, mais nul n’est prophète dans son pays et on était alors encore loin de compte. Le retour d’Ambroise Fleury fut célébré comme une fête nationale, et ce fut un peu pour chacun comme si la France avait retrouvé son vrai visage.
Romain Gary — Les cerfs-volants -
Ouvrons un dictionnaire aux mots « Littérature Potentielle.» Nous n’y trouverons rien. Fâcheuse lacune. […]L’humanité doit-elle se reposer et se contenter, sur des pensers nouveaux de faire des vers antiques ? Nous ne le croyons pas. Ce que certains écrivains ont introduit dans leur manière, avec talent (voire avec génie), mais les uns occasionnellement (forgeage de mots nouveaux), d’autres avec prédilection (contrerimes), d’autres avec insistance mais dans une seule direction (lettrisme), l’Oulipo entend le faire systématiquement et scientifiquement. […]Un mot, enfin, à l’intention des personnes particulièrement graves qui condamnent sans examen et sans appel toute œuvre où se manifeste quelque propension à la plaisanterie. Lorsqu’ils sont le fait de poètes, divertissements, farces et supercheries appartiennent encore à la poésie. La littérature potentielle reste donc la chose la plus sérieuse du monde. C.Q.F.D.
Jean-François Le Lionnais — Manifeste de l’Oulipo -
Il prophétisait vrai : notre maître Mitis,Pour la seconde fois, les trompe et les affine,Blanchit sa robe et s’enfarine ;Et, de la sorte déguisé,Se niche et se blottit dans une huche ouverte.Ce fut à lui bien avisé :La gent trotte-menu s’en vient chercher sa perte.Un rat, sans plus, s’abstient d’aller flairer autour ;C’était un vieux routier, il savait plus d’un tour ;Même il avait perdu sa queue à la bataille.Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,S’écria-t-il de loin au général des chats :Je soupçonne dessous encor quelque machine :Rien ne te sert d’être farine ;Car, quand tu serais sac, je n’approcherais pas.C’était bien dit à lui : j’approuve sa prudence :Il était expérimenté,Et savait que la méfianceEst mère de la sûreté.
Jean de La Fontaine — Fables -
Il faut imaginer une boulette de pain au fromage et à la patate d’un moelleux affolant. Quelque part entre la pomme duchesse (en plus rustique), le malakoff (en plus light) et la gougère (en plus sexy).
www.24heures.ch — Pães de queijo: les boules du bonheur à la brésilienne -
Non parce que Socrate l'a dit, mais parce qu'en vérité c'est mon humeur, et à l'aventure non sans quelque excès, j'estime tous les hommes nos compatriotes et embrasse un Polonais comme un Français, postposant* cette liaison nationale à l'universelle et commune.
Michel Eyquem de Montaigne — Essais, III, 9 -
Il faut que les hommes fassent du bruit, à quelque prix que ce soit - peu importe le danger d'une opinion, si elle rend son auteur célèbre ; et l'on aime mieux passer pour un fripon que pour un sot.
François René de Chateaubriand — Essai sur les révolutions -
Quelque part, quelque chose d’incroyable attend d’être connu.
Carl Sagan -
Les grands principes participants du bonheur sont : quelque chose à faire, quelque chose à aimer, et quelque chose à espérer.
Allan K. Chalmers -
La nature dit toujours quelque chose.
Nicolas Hulot — Etats d’âme -
Le plaisir tue en nous quelque chose.
Julien Green — Journal -
Le regard a quelque chose de traître.
Sahar Khalifa — L'Impasse de Bab Essaha -
Pour devenir quelque chose et faire quelque chose, il faut être quelqu’un.
Alexandra David-Néel -
J'aime mieux tout de quelque chose que quelque chose de tout.
Victor Hugo — Tas de pierres -
Gens trop heureux font toujours quelque faute...
Jean de La Fontaine — Le berceau -
Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose.
Proverbe arabe -
La beauté est quelque chose d'animal, le beau est quelque chose de céleste.
Joseph Joubert — Pensées -
Quand on perd quelque chose de vieux, on gagne quelque chose de nouveau.
Francis Ford Coppola — Télérama Sortir, 28 janvier 2015 -
Gardez toujours quelque chose à craindre, exactement comme vous gardez quelque chose à aimer.
Margaret Mitchell — Gone with the wind, 1936 -
Quand il lut quelque part que fumer pouvait provoquer le cancer, il arrêta de lire.
A. Kirwan