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Il y a 29 citations sur la race.
La sale race de l'ouvrier parisien, qui ne veut rien entendre, rien comprendre! Alain-Fournier — Correspondance avec Rivière
Baron, mon cul. T’es pas baron, t’es rien, toi. T’es comme a dit le mec : un gigolpince trop vieux, un fin de race qui se la joue. Laurent Chalumeau — Les arnaqueurs aussi
Tout enfant de la race humaine Jaurès — Études sociales
Cambrinus n’était point de race verrière et ne pouvait aspirer à la maîtrise. Charles Deulin — Cambrinus
Pour trouver une race d’indigènes sur laquelle le contact européen n’ait pas encore laissé son empreinte, il faut remonter à des latitudes plus élevées, jusqu’à ces glaciales régions fréquentées par les Esquimaux. Jules Verne — Le Pays des fourrures
La race est un rapport social et le racisme est un système de domination à part entière Anne Clerval — Rapports sociaux de race et racialisation de la ville
Les squats gênent le pouvoir et celui-ci a créé sur Lyon une nouvelle race d’huissier qui se la joue bakeux et juge en même temps. « Expulsion du squat le Kajibi à Lyon » — le 15 avril 2014
L’Angleterre a modifié la qualité de ses laines par le croisement de ses races de moutons avec le bélier mérinos espagnol. < > D. De Prat < > Nouveau manuel complet filature; partie: Fibres animales & minérales.
Deux royaux cors de chasse ont encore un duo Aux échos, Quelques fusées reniflent s’étouffer là-haut !Allez, allez, gens de la noce, Qu’on s’ en donne une fière bosse !Et comme le jour naît, que bientôt il faudra, A deux bras, Peiner, se recrotter dans les labours ingrats,Allez, allez, gens que vous êtes, C’est pas tous les jours jour de fête !Ce violon incompris pleure au pays natal, Loin du bal, Et le piston risque un appel vers l’idéal…Mais le flageolet les rappelle Et allez donc, mâl’s et femelles !Un couple erre parmi les rêves des grillons, Aux sillons ; La fille écoute en tourmentant son médaillon.Laissez, laissez, ô cors de chasse, Puisque c’est le sort de la race.Les beaux cors se sont morts; mais cependant qu’au loin, Dans les foins, Crèvent deux rêves niais, sans maire et sans adjoint.Pintez, dansez, gens de la terre, tout est un triste et vieux mystère.-Ah ! Le premier que prit ce besoin insensé De danser Sur ce monde enfantin dans l’inconnu lancé !Ô terre, ô terre, ô race humaine, Vous me faites bien de la peine. Jules Laforgue — « Complainte du soir des comices agricoles »
L'immortalité de la race passait pour pallier chaque mort d'homme : il m'importait peu que des générations de Bithyniens se succédassent jusqu'à la fin des temps au bord du Sangarios. Marguerite Yourcenar — Mémoires d'Hadrien
ŒNONE.Quoi ! de quelques remords êtes-vous déchirée ?Quel crime a pu produire un trouble si pressant ?Vos mains n’ont point trempé dans le sang innocent ?PHÈDRE.Grâces au ciel, mes mains ne sont point criminelles.Plût aux dieux que mon cœur fût innocent comme elles !ŒNONE.Et quel affreux projet avez-vous enfantéDont votre cœur encor doive être épouvanté ?PHÈDRE.Je t’en ai dit assez : épargne-moi le reste.Je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste.ŒNONE.Mourez donc, et gardez un silence inhumain ;Mais pour fermer vos yeux cherchez une autre main.Quoiqu’il vous reste à peine une faible lumière,Mon âme chez les morts descendra la première ;Mille chemins ouverts y conduisent toujours,Et ma juste douleur choisira les plus courts.Cruelle ! quand ma foi vous a-t-elle déçue ?Songez-vous qu’en naissant mes bras vous ont reçue ?Mon pays, mes enfants, pour vous j’ai tout quitté.Réserviez-vous ce prix à ma fidélité ?PHÈDRE.Quel fruit espères-tu de tant de violence ?Tu frémiras d’horreur si je romps le silence.ŒNONE.Et que me direz-vous qui ne cède, grands dieux !À l’horreur de vous voir expirer à mes yeux ?PHÈDRE.Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable,Je n’en mourrai pas moins : j’en mourrai plus coupable.ŒNONE.Madame, au nom des pleurs que pour vous j’ai versés,Par vos faibles genoux que je tiens embrassés,Délivrez mon esprit de ce funeste doute.PHÈDRE.Tu le veux ? lève-toi.ŒNONE.Parlez : je vous écoute.PHÈDRE.Ciel ! que lui vais-je dire ? et par où commencer ?ŒNONE.Par de vaines frayeurs cessez de m’offenser.PHÈDRE.Ô haine de Vénus ! ô fatale colère !Dans quels égarements l’amour jeta ma mère !ŒNONE.Oublions-les, madame ; et qu’à tout l’avenirUn silence éternel cache ce souvenir.PHÈDRE.Ariane, ma sœur ! de quel amour blesséeVous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !ŒNONE.Que faites-vous, madame ? et quel mortel ennuiContre tout votre sang vous anime aujourd’hui ?PHÈDRE.Puisque Vénus le veut, de ce sang déplorableJe péris la dernière et la plus misérable.ŒNONE.Aimez-vous ?PHÈDRE.De l’amour j’ai toutes les fureurs.ŒNONE.Pour qui ?PHÈDRE.Tu vas ouïr le comble des horreurs…J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frissonne.J’aime…ŒNONE.Qui ?PHÈDRE.Tu connais ce fils de l’Amazone,Ce prince si longtemps par moi-même opprimé…ŒNONE.Hippolyte ? Grands dieux !PHÈDRE.C’est toi qui l’as nommé !ŒNONE.Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace !Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !Voyage infortuné ! Rivage malheureux,Fallait-il approcher de tes bords dangereux ! Racine — Phèdre
Vous étiez, sur votre beau chevalVous représentiez l’ordre et par mont et par valNous faisions que revint dans la race françaiseLe goût d’être nombreuse afin de vivre à l’aiseAinsi que les enfants du mari de Thérèse Guillaume Apollinaire — Les mamelles de Tirésias
Dans les vastes plaines de l'Afrique australe, l'afrikaner, robuste bovin aux longues cornes et à la robe rougeâtre, symbolise l'héritage riche et complexe d'un croisement entre races locales et importées. (Citation fictive)
Malfaiteur. Facteur principal dans le progrès de la race humaine. Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable
Une race à laquelle on ne veut plus guère appartenir : la race humaine. Réjean Ducharme — L'avalée des avalés
Tant que la philosophie qui maintient une race supérieure et une race inférieure ne sera pas discréditée et abandonnée... il y aura la guerre ! Haile Selassie — Discours aux Nations Unies
Libre est la race des poètes. Démosthène
Les artistes sont les antennes de la race. Ezra Pound — How to read
Il vaut mieux être le premier de sa race que le dernier. Proverbe grec antique
Une jument de noble race n’a pas honte de son fumier. Proverbe arabe