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Il y a 41 citations sur le rayon.
Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L’automneFaisait voler la grive à travers l’air atone,Et le soleil dardait un rayon monotoneSur le bois jaunissant où la bise détone. Paul Verlaine — Nevermore
Une pierredeux maisonstrois ruinesquatre fossoyeursun jardindes fleursun raton laveurune douzaine d’huîtres un citron un painun rayon de soleilune lame de fondsix musiciensune porte avec son paillassonun monsieur décoré de la légion d’honneur […] Jacques Prévert — « Inventaire »
Si l’on piquait la pointe d’un compas à l’emplacement de Rhages, Vezzano était, de tous les points du territoire d’Orsenna, celui qui s’inscrivait dans le cercle de rayon le plus court. Julien Gracq — Le Rivage des Syrtes
Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. Il tiendra, car il est, par caractère, obstiné ; car il vit groupé dans un rayon peu étendu. Auguste Billaud — La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres
A la base des rayons de l’ombelle et des ombellules on peut trouver des bractées. CRDP Besançon — l’ombelle → lire en ligne
La porte ouverte un moment laissa passer un rayon de lumière. J’entrevis sa silhouette : il était jeune, correctement habillé. Henri Alleg — La Question
Je crois que pas un instant nous ne songeâmes, tant ce fut beau, à souhaiter la fin de ce gigantesque cauchemar. Enfin, un rayon de soleil brilla Benoit — Atlant.
Dans le plan, le rayon visuel de l'observateur fait avec le sol un angle de 90 degrés; dans l'élévation, le rayon visuel est parallèle au sol: l'angle est nul Pierre Lavedan — Urban
L’essaim doit débuter un élevage à partir de zéro : trouver un nouveau nid, bâtir les rayons, élever des ouvrières à partir de l’œuf, ce qui prend vingt en un jours. Vincent Albouy — Abeilles mellifères à l’état sauvage
Puis, les allées et venues des moineaux au rayon des pâtes, en face de sa caisse, retiennent son attention. Les piafs se faufilent sous les comptoirs et les plus culottés s'attaquent aux paquets de cellophane dans les rayons. Catherine Moret-Courtel — La Caissière
— Tu la trompes, ta femme ? — Ça arrive. — Et alors ? — Ça ne compte pas. C’est le rayon d’à côté. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949)
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmuresEt d’un grand crucifix décoré seulement, Où la prière en pleurs s’exhale des orduresEt d’un rayon d’hiver traversé brusquement Baudelaire — Phares
Et le soleil dardait un rayon monotoneSur le bois jaunissant où la bise détonne. Paul Verlaine — Nevermore
Sur le plan religieux de toute façon, il n'est pas un cas unique, les pasteurs qui ont un rayon d'action plus que limité sont légion. Paul Fournel — L'Équilatère
Maître Laurent, bien qu’il fût sûr de lui-même, lut à plusieurs reprises le titre des fioles qu’il avait mises à part, en mira le contenu à la lumière, profitant d’un rayon du soleil levant qui filtrait à travers les rideaux, pesa les quantités qu’il empruntait à chaque bouteille dans une éprouvette d’argent dont il connaissait le poids, et composa du tout une potion d’après une recette dont il faisait mystère. Théophile Gautier — Le Capitaine Fracasse
Vous que le printemps opéraMiracles ponctuez ma stance Mon esprit épris du départ Dans un rayon soudain se perd Perpétué par la cadenceLa Seine au soleil d’avril danse Comme Cécile au premier balOu plutôt roule des pépitesVers les ponts de pierre ou les cribles Charme sûr La ville est le val […] Louis Aragon — Feu de joie
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !Doux rayon triste et réchauffant !- Lorsqu'elle était petite encore,Que sa sœur était tout enfant... - Connaissez-vous, sur la collineQui joint Montlignon à Saint-Leu,Une terrasse qui s'inclineEntre un bois sombre et le ciel bleu ? Victor Hugo — Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Vous que le printemps opéraMiracles ponctuez ma stanceMon esprit épris du départDans un rayon soudain se perdPerpétué par la cadenceLa Seine au soleil d’avril danseComme Cécile au premier balOu plutôt roule des pépitesVers les ponts de pierre ou les criblesCharme sûr La ville est le val […] Louis Aragon — Le Mouvement perpétuel
Elle était fort déshabilléeEt de grands arbres indiscretsAux vitres jetaient leur feuilléeMalinement, tout près, tout près.Assise sur ma grande chaise,Mi-nue, elle joignait les mains.Sur le plancher frissonnaient d’aiseSes petits pieds si fins, si fins.– Je regardai, couleur de cireUn petit rayon buissonnierPapillonner dans son sourireEt sur son sein, – mouche au rosier.– Je baisai ses fines chevilles.Elle eut un doux rire brutalQui s’égrenait en claires trilles,Un joli rire de cristal.Les petits pieds sous la chemiseSe sauvèrent : « Veux-tu finir ! »– La première audace permise,Le rire feignait de punir !– Pauvrets palpitants sous ma lèvre,Je baisai doucement ses yeux :– Elle jeta sa tête mièvreEn arrière : « Oh ! c’est encor mieux !Monsieur, j’ai deux mots à te dire… »– Je lui jetai le reste au seinDans un baiser, qui la fit rireD’un bon rire qui voulait bien…– Elle était fort déshabilléeEt de grands arbres indiscretsAux vitres jetaient leur feuilléeMalinement, tout près, tout près. Arthur Rimbaud — Cahiers de Douai
Nos cœurs étaient muets à force d’être pleins ;Nous effeuillions sur l’eau des tiges dans nos mains ;Je ne sais quel attrait des yeux pour l’eau limpideNous faisait regarder et suivre chaque ride,Réfléchir, soupirer, rêver sans dire un mot,Et perdre et retrouver notre âme à chaque flot.Nul n’osait le premier rompre un si doux silence,Quand, levant par hasard un regard sur Laurence,Je vis son front rougir et ses lèvres trembler,Et deux gouttes de pleurs entre ses cils rouler,Comme ces pleurs des nuits qui ne sont pas la pluie,Qu’un pur rayon colore, et qu’un vent tiède essuie.— Que se passe-t-il donc, Laurence, aussi dans toi ?Est-ce qu’un poids secret t’oppresse ainsi que moi ?— Oh ! je sens, me dit-il, mon cœur prêt de se fendre ;Mon âme cherche en vain des mots pour se répandre :Elle voudrait créer une langue de feu,Pour crier de bonheur vers la nature et Dieu.— Dis-moi, repris-je, ami, par quelles influencesMon âme au même instant pensait ce que tu penses ?Je sentais dans mon cœur, au rayon de ce jour,Des élans de désirs, des étreintes d’amourCapables d’embrasser Dieu, le temps et l’espace ;Et pour les exprimer ma langue était de glace.Cependant la nature est un hymne incomplet,Et Dieu n’y reçoit pas l’hommage qui lui plaît,Quand l’homme, qu’il créa pour y voir son image,N’élève pas à lui la voix de son ouvrage :La nature est la scène, et notre âme est la voix.Essayons donc, ami, comme l’oiseau des bois,Comme le vent dans l’arbre ou le flot sur le sable,De verser à ses pieds le poids qui nous accable,De gazouiller notre hymne à la nature, à Dieu :Créons-nous par l’amour prêtres de ce beau lieu !Sur ces sommets brûlants son soleil le proclame,Proclamons-l’y nous-même et chantons-lui notre âme !La solitude seule entendra nos accents : Écoute ton cœur battre, et dis ce que tu sens. Alphonse de Lamartine — Jocelyn