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Citations sur le restau
Il y a 15 citations sur le restau.
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Ça ne sert à rien de partir au casse-pipe avec un food-truck ou un petit resto si on n’a pas pesé le pour et le contre pour soi et son entourage.
Anne-Laure Pineau — Reconversion : redémarrer derrière les fourneaux -
Le temps a cessé d’être une suite insensible de jours, à remplir de cours et d’exposés, de stations dans les cafés et à la bibliothèque, menant aux examens et aux vacances d’été, à l’avenir. Il est devenu une chose informe qui avançait à l’intérieur de moi et qu’il fallait détruire à tout prix. J’allais aux cours de littérature et de sociologie, au restau U, je buvais des cafés midi et soir à la Faluche, le bar réservé aux étudiants. Je n’étais plus dans le même monde. Il y avait les autres filles, avec leurs ventres vides, et moi. Pour penser ma situation, je n’employais aucun des termes qui la désignent, ni « j’attends un enfant », ni « enceinte », encore moins « grossesse », voisin de « grotesque ». Ils contenaient l’acceptation d’un futur qui n’aurait pas lieu. Ce n’était pas la peine de nommer ce que j’avais décidé de faire disparaître. Dans l’agenda, j’écrivais : « ça », « cette chose-là », une seule fois « enceinte ». Je passais de l’incrédulité que cela m’arrive, à moi, à la certitude que cela devait forcément m’arriver. Cela m’attendait depuis la première fois que j’avais joui sous mes draps, à quatorze ans, n’ayant jamais pu, ensuite – malgré des prières à la Vierge et différentes saintes -, m’empêcher de renouveler l’expérience, rêvant avec persistance que j’étais une pute. Il était même miraculeux que je ne me sois pas trouvée plus tôt dans cette situation. Jusqu’à l’été précédent, j’avais réussi aux prix d’efforts et d’humiliations – être traitée de salope et d’allumeuse – à ne pas faire l’amour complètement. Je n’avais finalement dû mon salut qu’à la violence d’un désir qui, s’accommodant mal des limites du flirt, m’avait conduite à redouter jusqu’au simple baiser. J’établissais confusément un lien entre ma classe sociale d’origine et ce qui m’arrivait. Première à faire des études supérieures dans une famille d’ouvriers et de petits commerçants, j’avais échappé à l’usine et au comptoir. Mais ni le bac ni la licence de lettres n’avaient réussi à détourner la fatalité de la transmission d’une pauvreté dont la fille enceinte était, au même titre que l’alcoolique, l’emblème. J’étais rattrapée par le cul et ce qui poussait en moi c’était, d’une certaine manière, l’échec social. Je n’éprouvais aucune appréhension à l’idée d’avorter. Cela me paraissait, sinon facile, du moins faisable, et ne nécessitant aucun courage particulier. Une épreuve ordinaire. Il suffisait de suivre la voie dans laquelle une longue cohorte de femmes m’avait précédée. Depuis l’adolescence, j’avais accumulé des récits, lus dans des romans, apportés par la rumeur du quartier dans les conversations à voix basse. J’avais acquis un savoir vague sur les moyens à utiliser, l’aiguille à tricoter, la queue de persil, les injections d’eau savonneuse, l’équitation – la meilleure solution consistant à trouver un médecin dit « marron » ou une femme au joli nom, une « faiseuse d’anges », l’un et l’autre très coûteux mais je n’avais aucune idée des tarifs. L’année d’avant, une jeune femme divorcée m’avait racontée qu’un médecin de Strasbourg lui avait fait passer un enfant, sans me donner de détails, sauf, « j’avais tellement mal que je me cramponnais au lavabo ». J’étais prêter à me cramponner moi aussi au lavabo. Je ne pensais pas que je puisse en mourir.
Annie Ernaux — L’Événement – Éditions Gallimard 2000 -
Alors je vais te dire ils vont se pointer dans ton restau un jour où ce sera plein de journalistes et de personnalités qui dégusteront du pinard en enculant les mouches, ou bien au cours d’un banquet d’étudiants en commerce bien propres sur eux, et ils vont commencer à jouer les malpolis, tu sais ?
Hervé Le Corre — Du sable dans la bouche -
L'école, les copines, la zumba et les petits restaus : il ne lui en faudrait pas plus pour se sentir bien, à l'aise dans le cocon qu'elle s'était tissé. Pas plus, mais elle en avait besoin plus que jamais.
Valérie Gans — Des fleurs et des épines -
Oh oui, que c'est bon d'être aussi con que les Parisiens ! De se foutre en rogne pour un Vélib' foireux, une place de livraison occupée, un PV injuste, un restau bondé, un téléphone déchargé ou un horaire de brocante mal indiqué.
Anna Gavalda — Billie -
Le Chardo resto bar et vin, situé en plein cœur du vieux village de Bromont, ne fait pas exception. Pour la belle saison, il change d’identité et devient donc l’Outarde jaune cantine sauvage.
Le Devoir — L’Outarde jaune, un oiseau rare qui sait s’adapter | Le Devoir -
Ce nouvel établissement a ouvert ses portes le 19 juillet dernier dans une maison centenaire du chemin Sainte-Marie. La maison a été transformée en café/resto tout en respectant l’histoire de la bâtisse.
Silo 57 — Un resto 100% végane ouvre dans une ancienne maison centenaire à Mascouche | Silo 57 -
C’est Maxime Delbosc, chef exécutif d’Esprit Pergo qui va imaginer la carte de ce nouvel resto. Le chef, passé notamment dans les cuisines Du Goût des autres, à Belberaud, et chez Franck Renimel à Aureville, proposera une cuisine dans la droite ligne des autres établissements du groupe (La Pergola, Bistrot et Cie, Ernest…).
Toulouse. On en sait plus sur le futur resto de Thomas Fantini situé dans le nouveau parc des expos | Actu Toulouse -
Il faut ré-ouvrir les restos la connerie n'a que trop duré , ( mais avec des précautions sanitaires ) sans non plus sombrer dans la démence .
L'Obs — Le « resto à la maison » : La Pantruchoise se met en quatre -
Soutenir les étudiants notamment les plus modestes, qui se retrouvent en difficulté avec moins d’accès aux petits boulots : dès la rentrée, les repas dans les restaurants universitaires seront à 1 € pour les étudiants boursiers. #DPG
Restaurant universitaire : dès la rentrée, des repas à 1 euro pour les étudiants boursiers | Actu -
Les chauffeurs organisent l’opération "Un taxi, un resto à Marmande". L’idée est simple : si vous allez au restaurant en taxi avec une prise en charge à l’intérieur de la rocade, la course sera gratuite. Et au-delà de la rocade, une remise de 10 euros sera appliquée.
SudOuest.fr — Marmande : les taxis vous emmènent au resto pour trois fois rien -
Il y a deux semaines, l'une des bénévoles du jardin partagé de la rue Petit (19e) nous parlait avec émotion de ce nouveau resto qui a ouvert à deux pas, dans la rue de l'Ourcq (toujours 19e) à la Ferme du Rail. Et comme au Bonbon, on vous nourrit d'ouvertures de resto comme une vache donnerait tendrement le pis à son veau, on s'est fait un point d'honneur à aller défricher le lieu.
Le Bonbon — Le Passage à Niveau : un nouveau resto dans une ferme urbaine sur la Petite Ceinture -
Le meilleur restaurant que j’ai fait… À tout jamais martyr, injustement souillé, vandalisé, dégradé, par des mains pleines 💩, et d’aides sociales. Bande de jalouses, sortez-vous les doigts de vos bouches.
GJ Magazine — Paris 8e : les beaux jours du Fouquet’s -
Quand il est interdit de consommer au bar, de circuler sans masque dans un restaurant ou est la cohérence de laisser faire ce type de comportement ?
Pornichet Covid : les bars et la ville jouent avec le feu -
Marseille : Karim Dehdouh du camion au resto
LaProvence.com — A table | Marseille : Karim Dehdouh du camion au resto | La Provence