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Citations sur le revolver
Il y a 20 citations sur le revolver.
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Le tour se perfectionnait, se transformait en tour à revolver, sur lequel pouvait être monté un jeu d'outils différents et qui accélérait considérablement le travail
Pierre Rousseau — Histoire technique et inventions -
Les heures passèrent. Dehors, il pleuvait une complainte d’adieux. Elle se farda, utilisa des étoffes, se déguisa. Durant toute la nuit, une ingéniosité diabolique peupla la chambre de femmes venues de toutes contrées, insinuantes, expertes ou naïves, tourmentées, buveuses de saccades. Vers le matin, les femmes disparurent et deux hommes s’effrénaient devant le grand miroir au flamboiement des bûches.L’épuisement passé, il se leva, toucha distraitement les seins d’Adrienne.– Ils te plaisent ? Lui demanda-t-elle avec une maternité étrange. Tu vois, ils commencent à tomber. Je suis devenue une vieille femme. (Songeant à la jeune rivale, elle écrasa, abaissa les seins.) Encore mieux ainsi. (Elle rit.) Je suis vieille. Il faut aller de plus en plus souvent chez le dentiste. Et tout le reste ! Les articulations qui craquent, les cheveux qui se dessèchent, la peau si glorieuse à quatre heures du matin, l’haleine. Je suis fâchée de te faire de la peine. Mon pauvre chéri qui boude.Elle rit. Mais Solal n’écoutait pas et songeait à Aude. Pourquoi, lorsqu’elle était entrée avec son père, avait-il accentué le balancement maudit et avait-il feint de ne pas la reconnaître ? Il n’était même pas fou, il était lucide à ce moment-là. Quel démon plus fort que lui l’avait possédé à ce moment ? Et il ne la verrait plus. Ô son regard, le soir des grandes fiançailles, le geste gauche et le sourire timide avec lesquels elle s’était dévoilée. Quel démon l’avait poussé à hausser les épaules, à faire ce sourire peureux ? Et maintenant, elle gardait l’image dégoûtante de ces deux balanceurs d’Orient qui crevaient de peur devant la fille d’Europe.Il effaça cette pensée, ne voulu pas savoir ce qu’il allait faire et ouvrit le tiroir. Mais elle fut plus prompte que lui, s’élança, saisit sa main, et le revolver qu’il tenait. La balle effleura le front qui saigna. Il s’abattit.La femme nue prit sur ses genoux l’homme nu. Elle baisa les deux plaies, le calma, le berça tout en songeant que la nuit, depuis si longtemps prévue par elle, était arrivée, nuit pareille aux nuits des hivers passés et des hivers qui viendraient lorsqu’elle ne serait plus.Elle regardait le beau corps blessé et il lui semblait tenir sur ses genoux un grand fils évanoui, irresponsable, frappé par les hommes, condamné, trop vivant, irrémédiablement vaincu. Elle pensait à sa propre vie manquée. Elle n’avait pas su se faire aimer. Elle n’avait jamais rien su. Peut-être la faute de son père et l’effroi qu’elle avait de lui dans son enfance ? Cette paralysie, cette passivité. Les autres, celles qui savaient se faire aimer, étaient superficielles. Elle aurait pu aussi, mais elle avait préféré la servitude. Servante, depuis le soir où l’adolescent était entré dans sa chambre jusqu’à cette dernière nuit. Et maintenant impossible de recommencer. C’était l’autre, Aude, qui l’aurait. Si l’autre ne l’empêchait pas de vaincre, tout était bien. Il deviendrait Solal et un grand homme. Mais personne ne viendrait confier à sa tombe les victoires de l’aimé. Tout de même, elle aurait su avant les autres. Avant les autres, elle avait deviné l’attente et l’espoir de cet homme si simple, si bon en réalité, si pur et qui cachait sa naïveté sous des rires et des étrangetés. Et si elle se trompait, s’il devait n’être qu’un homme comme les autres hommes, du moins elle garderait son illusion jusqu’à la fin et personne non plus ne viendrait la détromper
Albert Cohen — Solal – Éditions Gallimard 1930 -
« On arrive », dit le grand brun. Point d’orgue. Avec le revolver dans les reins, le Commandant von Lüttwitz-Randau descend.
Louis Aragon — Le mentir-vrai -
Je redoutais une rixe. Une vraie bagarre avec coups de carafe, de chaise et pétarade de revolver.
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
Le canon-revolver du coffre double a été mis hors d'usage par un obus. La mitrailleuse qui garde l'entrée est brisée par une grenade
Bordeaux — Fort de Vaux -
L'amour platonique est un revolver dont on fait semblant d'ignorer qu'il est chargé.
Somerset Maugham -
La plus belle mort, c'est d'être tué à 80 ans d'un coup de revolver par un mari jaloux.
Francis Blanche -
On ne meurt pas d'amour. Quelquefois, on meurt de l'amour de l'autre, quand il achète un revolver - mais quand on ne voit pas les gens, on les oublie.
Marcel Pagnol — Fanny -
Au poète trop épris de lui qui manie le revolver et la fronde Rendons le verbe pour le verbe A la fois matière et pensée A la fois granit et temple.
Claire Goll -
Tout acte est un coup de revolver cérébral.
Tristan Tzara — 391 - Juillet 1920 -
Pour arriver au coeur, l'amitié emprunte une voie aussi simple et directe que le trajet d'une balle de revolver.
Roland Topor -
Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver.
Hanns Johst -
Je suis un non-violent : quand j'entends parler de revolver, je sors ma culture.
Francis Blanche — Pensées, répliques et anecdotes -
Il est plus adroit de se tirer d’un mauvais pas qu’un coup de revolver au coeur.
Alphonse Allais -
Ici, le sens des valeurs, C'est le sens des affaires Ici, la poche du coeur Est une poche revolver.
Louis Chedid — Ici -
Ne vous tuez pas au boulot ; achetez un revolver, c'est moins fatigant.
Pierre Doris -
L’avare se suicide avec un revolver acheté au marché aux Puces.
Max Jacob -
Conseil désintéressé : ne vous tuez pas au travail ! Achetez un revolver, c’est moins fatigant !
Pierre Doris -
On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu'avec un mot gentil tout seul.
Al Capone