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Citations sur le rocher
Il y a 18 citations sur le rocher.
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Vic en avale de travers son sacro-saint rocher praliné, tousse, manque s'étouffer. Une bonne âme lui frappe dans le dos à tour de bras.
Anne-Marie Pol — Danse ! -
Oh Madame, j'ai fait, de mon côté, dans ce rocher de Saint-Jouin, une pêche que je veux aussi rapporter chez moi.
Guy de Maupassant — Pierre et Jean -
Les tremblements de terre et les volcans, fléaux terribles auxquels la Sicile fut sujette de tout temps, firent crouler dans la Méditerranée l’isthme qui attachait le sol sicilien au reste de l’Italie. De là vient le détroit de Scylla et de Charybde, deux écueils opposés et redoutables. Charybde est du côté de la Sicile et près de Messine, Scylla du côté de l’Italie au bord de la Calabre. Charybde est un gouffre vaste et profond dans lequel la mer s’enfonce en tournoyant, avec une rapidité qui ne permet pas aux vaisseaux de résister ni de revirer de bord ; Scylla est un rocher menaçant, au pied duquel sont plusieurs autres rochers et des cavernes souterraines où les flots se précipitent. On les entend mugir de loin ; en approchant, le bruit redouble. Si le pilote effrayé, en voyant d’un côté des rochers contre lesquels il va se briser et de l’autre un gouffre où il va se perdre, ne garde pas un juste milieu, il ne se sauve d’un rocher que pour se jeter dans un abîme, ou d’un abîme que pour se briser contre un rocher. De là le proverbe, Tomber de Charybde en Scylla.
Pierre-Marie Quitard — Dictionnaire étymologique -
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.
Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation -
Et sait-on précisément à quel endroit est son repaire ? C'est facile à voir en montant sur un rocher qui domine le marais, ses chemins sont tracés au milieu des roseaux brisés, et tous aboutissent à un centre, comme les rayons d'une étoile.
Alexandre Dumas — Pauline -
Derrière moi était un rocher artificiel destiné à servir de banc aux promeneurs
Alexandre Dumas père — Le Comte de Monte-Cristo -
Si vous voulez faire du rocher ayez l'expérience, la sûreté, l'agilité, la souplesse d'un guide des Dolomites; si vous faites du glacier et du rocher, ayez les qualités précieuses des meilleurs guides de la Suisse
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J'aurais mieux fait, pour ma santé, d'avoir le cœur de rocher dont vous me gratifiez, de vous laisser grogner tout votre saoûl, que de m'endommager le nerf optique à vous répondre si longuement
Sand — Correspondance -
… il se remit en route et parvint à un autre escalier qui grimpait contre un rocher surplombant, d’où la vue s’étendait en enfilade sur l’immense majesté verte de la Chute du Fer à cheval.
H. G. Wells — La Guerre dans les airs -
Le sommet même du rocher est une plate-forme oblongue, bordée et jonchée de débris qui indiquent la ruine d’une construction beaucoup plus élevée ; sans doute, c’était un temple dominant les sépulcres et sous l’abri duquel reposaient des cendres pieuses.
Gerard de Nerval — Voyage en Orient -
La tendresse est plus forte que la dureté, l'eau est plus forte que le rocher, l'amour est plus fort que la violence.
Hermann Hesse -
Étrange est la nature de la connaissance! Elle s'accroche à l'esprit, lorsqu'elle s'en est saisie, comme le lichen au rocher.
Mary Shelley — Frankenstein ou le Prométhée moderne -
Il y a tant d'égoïsme dans le coeur des hommes, tant d'intérêts personnels chez eux, que les belles initiatives viennent s'y briser comme les lames de la mer sur un rocher inébranlable.
Donat Dufour — Vers les sommets -
L'homme doit être ferme et stable, comme un rocher, et non pas léger et mobile, comme le vent.
Proverbe oriental -
Va donc d’instant en instant comme on improvise un chemin de rocher en rocher pour traverser le torrent.
Benjamin Kunkel — Indécision -
Se plaindre de sentir des ennuis et des peines, C'est se plaindre d'être un homme et non arbre ou rocher.
Jean Bertaut — Cantique -
Les gouttes qui tombent sans cesse usent le rocher.
Choerilos -
On peut fendre un rocher ; on ne peut pas toujours attendrir un coeur.
Proverbe indien