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Il y a 37 citations sur le rond.
Corps ronds. Dans la géométrie élémentaire traditionnelle, on appelle ainsi le cylindre et le cône Bouvier-George — Mathématiques
Après la Coupe du monde de 2022, l’humanité entière fut gagnée par la fièvre du ballon rond et ce sport s’imposa comme la meilleure façon de régler les problèmes internationaux. Bernard Werber — « Du pain et des jeux »
Et tous les patriotes autour de la table, le nez rouge, les yeux ronds de plaisir, riaient Erckmüller-Chatelain — Histoire d'un paysan
J'ai terminé ce premier engagement de deux ans à Accra, la capitale du Ghana. C'est là que j'ai vu pour la première fois des statuettes ashantis. Leurs grosses têtes rondes me firent tout de suite penser à toi. Serge Lamothe — Mektoub
Elle passa la lettre au-dessus de la flamme, la grande écriture ronde de Mmela Duchesse de Berry parut Chateaubriand — Mémoires d'outre-tombe
Pour être rond, un vin doit être à la fois grand et harmonieux Lich. — Vins
Quatorze ans tout ronds Henri Bazin — Vipère
On mange debout, vite, les chiens en rond autour de soi Pesquidoux — Chez nous
Dans l'apparente incohérence de ces paroles qui semblaient tourner en rond autour d'une intention secrète, il percevait quelque chose d'insolite, d'inquiétant Martin du G. — Thib., Sorell.
Dans la rue, une cocotte arrêtée sur le trottoir dans une causerie avec un monsieur et disant avec un rond de bras sensuel: « Ç'a été pour moi une douche de bonheur... » Goncourt — Journal
Élever au rang d'idoles le rond de cuir du bureaucrate, la palme de l'académicien Faure — Esprit des formes
Le soir est venu. Il se lève une grande lune ronde, un grand plateau d’étain que doivent considérer avec amour, en ce moment, l’artilleur à barbe noire et le ténor. Jean Giraudoux — Retour d’Alsace - Août 1914
Il tient volontiers sa tête courbée, les épaules un peu hautes, le dos rond, les bras ballants. Victor Méric — Les Compagnons de l’Escopette
Quant aux autres, qui se contentaient d'être complètement ronds, ils ne se rendirent même pas compte qu'il y avait un chanteur sur la piste, trop occupés qu'ils étaient à souffler dans des mirlitons, à se lancer des serpentins et des boules de papier multicolore à travers la gueule. Paul Meurisse — Les éperons de la liberté
Jetez un caillou dans un bassin : il se formera à la surface de l'eau un cercle qui ira s'élargissant jusqu'à la margelle de marbre du bassin. Mais jetez dix cailloux à des intervalles égaux : chacun fera son rond, qui sera arrêté naturellement par les ronds des autres, mais n'en sera pas moins parfaitement rond. Alphonse Karr — Menus propos
Ils en ont un à eux deux : un sou !Oui, ciel et maisons ! ils ont un rond, un croque, un rèche, un pélot ! (Chacun ses mots.) Léon Frapié — Le sou
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,Un rond de danse et de douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécuC’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l’innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Éluard — « La courbe de tes yeux »
Tu as dit deux sous de poivre ? Deux sous de rien, mon cher ami ! À part les yeux. Alors paye-toi du luxe (pour elle) avec un corps de maison déjà coquet, difficile à remuer avec les ancêtres ; son mari qui faisait la pluie et le beau temps jusqu’à la Préfecture, incluse et y comprise ; qui refusait surtout l’essentiel et à tire-larigot ; un pays cabochard, comme ci, comme ça, pas très rond, prêt à la traîner dans la boue. Jean Giono — L’Iris de Suse
La courbe de tes yeux de Paul EluardLa courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,Un rond de danse et de douceur,Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécuC’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.Feuilles de jour et mousse de rosée,Roseaux du vent, sourires parfumés,Ailes couvrant le monde de lumière,Bateaux chargés du ciel et de la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs,Parfums éclos d’une couvée d’auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l’innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Éluard — La courbe de tes yeux
Il n’allait jamais chez personne, ne voulait ni recevoir ni donner à dîner ; il ne faisait jamais de bruit, et semblait économiser tout, même le mouvement. Il ne dérangeait rien chez les autres par un respect constant de la propriété. Néanmoins, malgré la douceur de sa voix, malgré sa tenue circonspecte, le langage et les habitudes du tonnelier perçaient, surtout quand il était au logis, où il se contraignait moins que partout ailleurs. Au physique, Grandet était un homme de cinq pieds, trapu, carré, ayant des mollets de douze pouces de circonférence, des rotules noueuses et de larges épaules ; son visage était rond, tanné, marqué de petite vérole ; son menton était droit, ses lèvres n’offraient aucunes sinuosités, et ses dents étaient blanches ; ses yeux avaient l’expression calme et dévoratrice que le peuple accorde au basilic ; son front, plein de rides transversales, ne manquait pas de protubérances significatives ; ses cheveux jaunâtres et grisonnants étaient blanc et or, disaient quelques jeunes gens qui ne connaissaient pas la gravité d’une plaisanterie faite sur monsieur Grandet. Son nez, gros par le bout, supportait une loupe veinée que le vulgaire disait, non sans raison, pleine de malice. Cette figure annonçait une finesse dangereuse, une probité sans chaleur, l’égoïsme d’un homme habitué à concentrer ses sentiments dans la jouissance de l’avarice et sur le seul être qui lui fût réellement de quelque chose, sa fille Eugénie, sa seule héritière. Attitude, manières, démarche, tout en lui, d’ailleurs, attestait cette croyance en soi que donne l’habitude d’avoir toujours réussi dans ses entreprises. Aussi, quoique de mœurs faciles et molles en apparence, monsieur Grandet avait-il un caractère de bronze. Toujours vêtu de la même manière, qui le voyait aujourd’hui le voyait tel qu’il était depuis 1791. Balzac — Eugénie Grandet