Accueil > Citations > Citations sur le S. M.
Il y a 111 citations sur le S. M..
SOUTRE. — S. m. […] On appelle aussi soutre une espèce de sous-main, buvard ou portefeuille sur lequel les hommes d’affaire [sic] posent leur papier pour écrire, et dans lequel ils placent leurs notes. — (Francisque Mège, Souvenirs de la langue d’Auvergne, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, Paris, 1861)
LEVENTI ou LEVANTI, s. m. (terme de relation.) soldat turc de galère qu’on rencontre en assez grand nombre dans Constantinople. Comme ces gens-là ne sont que de la canaille qui court sur le monde le coutelas à la main, le gouverneur de la ville a permis de se défendre contre eux, & l’on les met à la raison à coups d’épée & de pistolets. On a encore un moyen plus sage d’éviter leurs insultes, c’est de se faire escorter par des janissaires, qui ne demandent pas mieux, & pour lors on peut se promener dans Constantinople en toute sureté. L’Encyclopédie — 1751
SOUTRE. — S. m. On appelle soutres, les poutres sur lesquelles, dans les caves, on pose les tonneaux pour les élever au-dessus du sol. — (Francisque Mège, Souvenirs de la langue d’Auvergne, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur , Paris , 1861)
TAUMALIN ou TAOMALI, s. m. ce mot en langage caraïbe, signifie sauce, à quoi la graisse des crabes & des tourlouroux a beaucoup de rapport par son état naturel ; aussi dit-on communément dans le pays un taumalin de crabe, un taumalin de tourlouroux ; cette substance étant cuite, n’a point le fastidieux des autres graisses ordinaires : c’est une espece de farce composée par la nature dans le corps des animaux de l’espèce des chancres ; elle n’a besoin d’aucun assaisonnement ; sa délicatesse surpasse celle des sauces les plus fines ; son goût est exquis, & ne peut se comparer.
ÉCLECTE s. m. (é-klè-kte du gr. eklektos — choisi). Ornith. Nom scientifique d'une section du genre perroquet
MANIOLLE, s. m. Espèce de truble dont on se sert à Brest et à Bayonne, pour prendre des prêtrots ou éperlans bâtards, qui se tiennent près des bâtimens ou des quais. Jean Baptiste Philibert Willaumez — Dictionnaire de marine
EMPORE, s. m. (emporium) t. de physiol. on donnait ce nom à un réservoir que l'on supposait destiné à recevoir les esprits animaux filtrés par la pulpe médullaire de toute la substance cendrée du cerveau. Dictionnaire universel de la langue française — 1835
UNOVISTES S. m. pl. (Anatomie et Physiologie) branche des physiciens ovistes, qui ne diffèrent des infinitovistes qu'en ce qu'ils veulent que chaque œuf soit un petit hermitage habité par un solitaire inanimé, soit mâle ou femelle, et formé peu après la naissance de celle qui le porte. Tout ce système est fondé sur ce que quelques observateurs prétendent avoir à l'aide du microscope, découvert l'embrion formé dans l'œuf avant qu'il ait été rendu fécond par le mâle ; mais ces faits prétendus et difficiles à constater, continue l'auteur de l'art de faire des garçons, sont détruits par d'autres faits incontestables, et par des raisons aussi convaincantes que les faits. L’Encyclopédie — 1771
VÉRÉTRIFORMES, adj. et s. m. pl., Veretriformia (veretrum, verge, forma, forme). Nom donné par Latreille [Pierre-André Latreille] à une famille de l’ordre des Holothurides apodes, comprenant ceux de ces animaux qui ont la forme d’une verge. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
LERNÉIFORMES, adj. et s. m. pl., Lernæiformes (lernæa, lernée, forma, forme). Nom donné par Cuvier [Georges Cuvier] et Latreille [Pierre-André Latreille] à une famille de l’ordre des Crustacés siphonostomes, comprenant ceux dont le corps est presque cylindrique, ce qui leur donne l’apparence d’un ver. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
CHAIDEUR, s. m. (Minéralog.) nom que l’on donne dans les mines aux ouvriers qui pilent la mine à bras.
PLANIFORMES, adj. et s. m. pl., Planiformes (planus, plan, forma, forme). Nom donné par Duméril [André Marie Constant Duméril] à une famille de l’ordre des Coléoptères, comprenant des insectes dont le corps est très déprimé. Voyez Omaloïdes. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
SIRÉCIFORMES, adj. et s. m. pl., Sireciformes. Nom donné par Latreille [Pierre-André Latreille] à une section de la tribu des Tenthrédines, pour exprimer que les insectes qu’elle renferme ont de l’affinité avec les Sirex. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
NAKIB, s. m. (Hist. mod.) c’est ainsi que les Turcs nomment un officier fort considéré, dont la fonction est de porter l’étendart de Mahomet. Il n’est point inférieur au muphti même ; cette dignité est toûjours conférée par le sultan à un des émirs descendans de la fille de Mahomet ; & sans son consentement, le prince n’oseroit offenser ni faire du mal à aucun des émirs ; le sultan a soin de ne pas laisser un personnage de cette importance jouir long-tems d’une dignité si incommode à son despotisme ; il change souvent de nakib, mais il ne lui en ôte que l’exercice ; les émolumens lui restent comme les fruits d’un caractere indélébile.
CRODONIUM, s. m. Nom donné par Trommsdorff à une substance qu’il crut d’abord constituer un métal particulier, et qu’il a reconnue depuis n’être que de la magnésie cuprifère. Antoine-Jacques-Louis Jourdan — Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles
CHAS-ODA-BACHI, s. m. (Hist. mod.) nom d’un officier du grand-seigneur. C’est le grand chambellan qui commande tous les officiers de la chambre où couche le sultan. Son nom vient de chas-oda, qui signifie en turc chambre particuliere ; & bachi, qui veut dire chef. Ricaut, de l’empire Ottoman. L’Encyclopédie — 1751
JAMI, s. m. (Hist. mod.) c’est ainsi que les Turcs nomment un temple privilégié pour les dévotions du vendredi, qu’ils appellent jumanamazi ; & qu’il n’est pas permis de faire dans les petites mosquées appellées meschids. L’Encyclopédie — 1766
MUZERINS ou MUSERVINS, s. m. (Hist. mod.) nom que se donnent en Turquie les athées. Ce mot signifie ceux qui gardent le secret, & vient du verbe aserra, celer, cacher. Leur secret consiste à nier l’existence de la divinité : on compte parmi eux plusieurs cadis ou gens de loi très-savans, & quelques renégats qui s’efforcent d’étouffer en eux tout sentiment de religion. Ils prétendent que la nature ou le principe intérieur de chaque individu, dirige le cours ordinaire de tout ce que nous voyons. Ils ont fait des prosélytes jusque dans les appartemens des sultanes, parmi les bachas & autres officiers du serrail ; cependant ils n’osent lever le masque, & ne s’entretiennent à cœur ouvert que lorsqu’ils se rencontrent seuls parce que la religion dominante, qui admet l’unité d’un Dieu ne les toleréroit pas. On prétend que ces muzerins s’entraiment & se protegent les uns les autres.
KADARD, ou KADARI, s. m. (Hist. moder.) Nom d’une secte mahométane, qui nie la prédestination dont les Turcs sont grands partisans, & qui soutient la doctrine du libre arbitre dans toute son étendue. L’Encyclopédie — 1751