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Il y a 111 citations sur le S. M..
MÉTANGISMONITES, s. m. pl. hérétiques, ainsi nommés du mot grec ἀγγεῖον, qui veut dire vaisseau. Ils disoient que le verbe est dans son pere, comme un vaisseau dans un autre. On ne sait point qui fut l’auteur de cette secte. « métangismonites » — dans L’Encyclopédie
ECHIM, s. m. (Hist. mod.) medecin du serrail. Il y en a dix, parmi lesquels trois sont ordinairement juifs. La jalousie du souverain rend leurs fonctions très-dangereuses.Echim-bassi, (Hist. mod. turq.) c’est le nom du premier medecin du sultan & de son serrail. Une des prérogatives de sa charge, est de marcher seul, le premier, & avant tout le monde, au convoi funebre des empereurs ottomans.
LANGON. s. m. (péchc) Perche dont le bout est armé de pointes barbelées, et dont on se sert pour harponner le poisson. Complément du Dictionnaire de l'académie Française — Éd. Firmin Didot
Les auteurs du Dictionnaire de Trévoux disent dans le même sens Nageoir , s. m. , qu'ils indiquent comme un vieux mot, sans d'ailleurs alléguer aucune autorité -Quoi qu'il en soit, le mot nageoir, qui est en quelque sorte homonyme [de natatoire s.m.] ne me parait point de nature à être restitué au langage moderne. Marie Charles J. de Pougens — Archéologie français
PISSE-Z-YEUX, s. m. — Libellule, agrion vierge. De la croyance peu fondée que l’insecte, pour se délivrer de la poursuite de l’homme, lui seringue dans les yeux une liqueur corrosive. — (Nizier du Puitspelu, Le Littré de la Grand’Côte, Académie du Gourguillon, Lyon, 1895)
MUZARABES, MOSARABES, ou MISTARABES, s. m. pl. (Hist. mod.) chrétiens d’Espagne qui furent ainsi appellés, parce qu’ils vivoient sous la domination des Arabes, qui ont été long-tems maîtres de cette partie de l’Europe. Quelques-uns prétendent que ce nom est formé de musa, qui en arabe signifie chrétien, & d’arabe pour signifier un chretien sujet des Arabes ; d’autres prononçant mistarabes, le dérivent du latin mixtus, mêlé, c’est-à-dire chrétien mêlé aux Arabes. D’autres enfin, mais avec moins de fondement prétendent que ce nom vient de Muça capitaine arabe qui conquit l’Espagne sur Roderic dernier roi des Goths.
JAMI, s. m. (Hist. mod.) c’est ainsi que les Turcs nomment un temple privilégié pour les dévotions du vendredi, qu’ils appellent jumanamazi ; & qu’il n’est pas permis de faire dans les petites mosquées appellées meschids. Un jami bâti par quelque sultan est appellé jami-selatyn ou royal. L’Encyclopédie — 1766
TCHENEDGIR, s. m. terme de relation, officier de la table du grand-seigneur ; ils sont au nombre de cinquante pour le servir, & leur chef se nomme Tchenedgir-Bachi.
SEYMAR-BASSY, s. m. (Hist. Turq.) premier lieutenant des janissaires ; il commande en particulier ceux qu’on appelle seymenys. Lorsque l’aga marche en campagne, il prend le titre de son lieutenant à Constantinople, il peut mettre son propre cachet sur les ordres qu’il donne : enfin, il a le maniement de toutes les affaires des janissaires. L’Encyclopédie — 1751
HOUSTALAR, s. m. (Hist. mod.) chef d’un jardin du grand-seigneur. Tous les vendredis les houstalars viennent rendre compte aux bostangis bachis de leurs charges, & de la vente qu’ils ont faite de ce qui croît dans les jardins du grand-seigneur. L’argent qui provient de cette vente est employé à la dépense de bouche.
TCHORVADGI, s. m. terme de relation, capitaine de janissaires ; les tchorvadgis portent dans les cérémonies des turbans pointus, du sommet desquels sort une haute & large aigrette, plus grande encore que ne sont les panaches qu’on met en France sur la tête des mulets. L’Encyclopédie — 1751
HARAJ, s. m. (Hist. mod.) c’est ainsi que les Turcs nomment un tribut reglé que doivent payer au grand Seigneur tous ceux qui ne sont point mahométans ; cet impôt est fondé sur l’alcoran, qui veut que chaque personne parvenue à l’âge de maturité paye chaque année treize drachmes d’argent pur, si en demeurant sous la domination mahométane elle veut conserver sa religion. Mais les sultans & les visirs, sans avoir égard au texte de l’alcoran, ont souvent haussé cette capitation ; elle est affermée, & celui qui est préposé à la recette de ce tribut se nomme haraj-bachi.
Kabani, s. m. (Hist. mod.) nom qu’on donne dans le Levant à un homme public, dont les fonctions répondent à celle d’un notaire parmi nous : pour que les actes ayent force en justice il, faut qu’il les ait dressés. Il a aussi l’inspection du poids des marchandises. Pocock, Description d’Egypte. « Kabin » — dans L’Encyclopédie
SCHAT-ZADELER-AGASI, s. m. (Hist. mod.) en Turquie c’est l’eunuque noir à qui les enfans du grand-seigneur sont donnés en garde. Schat signifie maître ou gardien.
MORDEXIN, s. m. (Médecine.) c’est un mot chinois qui a passé en Médecine, par lequel on désigne une espece de cholera morbus qui est fréquente à la Chine, à Goa, & dans le Brésil, où on l’appelle mordechi. Cette maladie se déclare brusquement par des vomissemens continuels bilieux, par des diarrhées de même nature, auxquels le joignent une fievre aiguë, sois immodérée, délire, douleur de tête, inquiétudes,&c.
GISSEMENT, s. m. (Marine.) Les marins désignent par ce mot la manière dont une côte gît & est située, eu égard aux rumbes de vent de la boussole. Diderot et d’Alembert — L’Encyclopédie
MABY, s. m. boisson rafraîchissante fort en usage aux îles d'Amérique ; elle se fait avec de grosses racines nommées patates : celles dont l'intérieur est d'un rouge violet, sont préférables à celles qui sont ou jaunes ou blanches, à cause de la couleur qui donne une teinture très agréable à l'œil. Diderot & D'Alembert — L'Encyclopédie
SOUBA ou SUBA, s. m. (Hist. mod.) c’est ainsi qu’on nomme dans l’Indostan des especes de vicerois ou de gouverneurs généraux, qui ont sous leurs ordres des gouverneurs particuliers, que l’on nomme nababs ; ils sont nommés par le grand-mogol. « Souba » — dans L’Encyclopédie
GOSE, s. m. (Commerce.) nom que l’on donne en Moscovie aux principaux commerçans qui trafiquent pour le souverain ; ce sont proprement les facteurs du prince. Les goses, outre leurs fonctions dans le commerce, en ont aussi dans les cérémonies publiques ; & lorsque le souverain donne audience aux ambassadeurs étrangers, les goses sont tenus de s’y trouver revêtus de vestes magnifiques, & avec des bonnets de martre qui sont des marques de leur profession, & en quelque sorte de leur dignité parmi une nation où le commerce est honorable. « Gose » — dans L’Encyclopédie