Accueil > Citations > Citations sur le sacrifice
Citations sur le sacrifice
Il y a 29 citations sur le sacrifice.
-
La charité n’est une vertu que dans la mesure où elle est sacrifice.
Firmin van den Bosch — Aphorismes du temps présent -
Dieu ne parvient que par sa pitié à distinguer le sacrifice du suicide.
Jean Giraudoux — Sodome et Gomorrhe, I, Prélude, l'archange , Grasset -
Le sacrifice de Marie est une participation spécifique à la révélation de la Miséricorde.
Jean-Paul II -
Un sacrifice qu'on reproche n'est plus qu'une faute dont on s'accuse.
Xavier Forneret -
Le christianisme dans son essence (et c'est sa paradoxe grandeur) est une doctrine de l'injustice. Il est fondé sur le sacrifice de l'innocence et l'acceptation de ce sacrifice.
Albert Camus — Actuelles -
La générosité, c'est toujours le sacrifice de soi ; il en est l'essence.
Henry de Montherlant — Le Maître de Santiago -
Tous les devoirs procurent du bonheur, même le sacrifice généreusement accepté !
Joseph Lallier — Allie -
L’amitié n’a de sens que si elle prête à se prouver par un sacrifice.
Sully Prudhomme -
Le sacrifice est une fête entre l'âme et Dieu...
Frère Gilles — L'Héritage maudit -
Le sacrifice de nous-mêmes nous permet de sacrifier les autres sans honte.
George Bernard Shaw — Bréviaire d'un révolutionnaire -
Le sacrifice est le seul domaine aussi fort que celui du mal.
André Malraux -
Un grand sacrifice est aisé, mais ce sont les petits sacrifices continuels qui sont durs.
Johann Wolfgang von Goethe — Les Affinités électives -
[…] Ce plaisir morose que procure à certaines femmes la pensée de se sacrifier.
William Makepeace Thackeray — Pendennis, 7 -
L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout.
Henri Alban Fournier, dit Alain-Fournier — Correspondance avec Jacques Rivière, Gallimard -
Il faut faire le sacrifice de ses préférences mais pas celui de ses convictions.
René Bazin -
[La poésie, ] le sacrifice où les mots sont victimes.
Georges Bataille — L'Expérience intérieure, Gallimard -
Quoi de plus inhumain qu’un sacrifice humain ?
Alphonse Allais — Le Chat noir - 11 Janvier 1890 -
Le goût du sacrifice que chaque femme porte en soi-même, comme une fleur prête à fleurir […].
Pierre Dumarchais, dit Pierre Mac Orlan — Marguerite de la nuit, Émile-Paul -
Le sacrifice de soi est la condition de la vertu.
Aristote -
L'intérêt conduit au sacrifice d'un animal [bœuf] de 11 à 16 mois, pesant de 400 à 500 kg
Wolkowitsch — Élev. -
Alvaro: Car tu te sacrifies, n'est-ce pas? La générosité, c'est toujours le sacrifice de soi; il en est l'essence. Tu te sacrifies, Mariana?
Montherl. — Maître Sant. -
Tout passe en ce monde, nos douces jouissances d'abord, ces fleurs de la vie. Il faut en faire des sacrifices à Dieu
auteur -
Ce fut assez vite le sentiment commun, le sacrifice humain loin d'alléger fit horreur
Georges Bataille — L'expérience intérieure -
Vous avez entendu parler des prodiges qui se sont passés en l'église de cette paroisse, pendant le saint Sacrifice de la messe, […].
Les hosties sanglantes de Vrigne-aux-Bois (Ardennes): trois lettres de M. l'Abbé Jules Morel — Paris & Tournai : chez H. Casterman -
Après chaque procès suivi d'exécutions, après chaque calamité publique réduite à coups d'impitoyables sacrifices et de mensonges de propagande, il lui faut des apothéoses. Nous avons décrit ces ovations des congrès, prolongées un quart d'heure entier.
Victor Serge — Portrait de Staline -
Il offre des sacrifices, aux autres dieux selon le rite albain, à Hercule selon le rite grec, suivant en cela la règle établie par Évandre.
Tite-Live — Histoire romaine -
Ils ne rechignaient ni à la peine ni au sacrifice, sachant bien que, de tout le mal qu’ils se donnaient, eux-mêmes recueilleraient les fruits, ou à défaut leur descendance et non une bande d’humains désœuvrés, tirant les marrons du feu.
George Orwell — La ferme des animaux -
C'est qu'il y a, figurez-vous, dans cette affaire, parfois des martyrs. C'est vrai. Je pense que la candidature au martyre n'est pas autre chose que le sacrifice qu'on fait, trop grand, pour rappeler que…
Philippe Sollers — La Divine Comédie -
Je connus donc pour la première fois le plaisir, étrange pour un enfant, mais vivement senti par moi, de me trouver seule, et, loin d’en être contrariée ou effrayée, j’avais comme du regret en voyant revenir la voiture de ma mère. Il faut que j’aie été bien impressionnée par mes propres contemplations, car je me les rappelle avec une grande netteté, tandis que j’ai oublié mille circonstances extérieures probablement beaucoup plus intéressantes.Dans celles que j’ai rapportées, les souvenirs de ma mère ont entretenu ma mémoire ; mais dans ce que je vais dire je ne puis être aidée de personne.Aussitôt que je me voyais seule dans ce grand appartement que je pouvais parcourir librement, je me mettais devant la psyché et j’y essayais des poses de théâtre ; puis je prenais mon lapin blanc et je voulais le contraindre à en faire autant ; ou bien je faisais le simulacre de l’offrir en sacrifice aux dieux, sur un tabouret qui me servait d’autel. Je ne sais pas où j’avais vu, soit sur la scène, soit dans une gravure quelque chose de semblable. Je me drapais dans ma mantille pour faire la prêtresse, et je suivais tous mes mouvemens. On pense bien que je n’avais pas le moindre sentiment de coquetterie : mon plaisir venait de ce que, voyant ma personne et celle du lapin dans la glace, j’arrivais, avec l’émotion du jeu, à me persuader que je jouais une scène à quatre, soit deux petites filles et deux lapins. Alors le lapin et moi nous adressions, en pantomime, des saluts, des menaces, des prières, aux personnages de la psyché. Nous dansions le bolero avec eux, car, après les danses du théâtre, les danses espagnoles m’avaient charmée, et j’en singeais les poses et les grâces avec la facilité qu’ont les enfans à imiter ce qu’ils voient faire. Alors j’oubliais complétement que cette figure dansant dans la glace fût la mienne, et j’étais étonnée qu’elle s’arrêtât quand je m’arrêtais.Quand j’avais assez dansé et mimé ces ballets de ma composition, j’allais rêver sur la terrasse.
George Sand — Histoire de ma vie