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Citations sur le salope
Il y a 16 citations sur le salope.
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Latchmer chercha son père, mais lui aussi semblait avoir disparu. Tout le monde regardait sa grand-mère, qui courait à travers le cimetière en hurlant « Salope ! Salope ! » Mais miss Mitchell s’était volatilisée. Une haie de buis cacha soudain la grand-mère, mais Latchmer l’entendait toujours pousser des cris d’orfraie. Derrière lui, les gens commençaient à s’en aller.
Stephen Dobyns — Un chien dans la soupe -
Cependant, la guerre salope continuait avec une violence plus intolérable.
Léon Bloy — La Femme pauvre -
Lorsqu’il vit les seins lourds se balancer à quelques centimètres de son visage et le sourire salope de Tatiana, il émergea d’un coup et lâcha son expression favorite. – Motherfucker !
Gérard de Villiers — SAS 170 Otage des talibans -
La servante, fâchée de ce qu’ils l'appelaient ainsi salope, leur dit tout en colère : « Par saint Pierre, mon maître, la maison est si propre et si nette, qu’il n'y a de merde que celle que vous y avez apportée. »
Marguerite de Navarre (1492-1549) — Contes et nouvelles de la reine de Navarre -
Cela peut paraître ridicule maintenant, mais la virginité était encore une valeur importante à cette époque-là, et les filles qui n’étaient plus vierges étaient toutes des « putains » ou des « salopes ».
Florence Geay — La force de vivre malgré tout -
... celui qui n’y perd point le souffle… à regarder… n’est qu’un salope navrant, bouzeux trou du cul de vache ! irrémédiable et sans recours ! à noyer sans ouf! illico!
Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches] — Guignol’s band -
"Ok, je t'aime ma p'tite salope", je dis en coinçant ma tresse sous mon blouson en cuir. – "Je t'aime encore plus", p'tite pute.
Audrey Carlan — Calendar Girl -
Le temps a cessé d’être une suite insensible de jours, à remplir de cours et d’exposés, de stations dans les cafés et à la bibliothèque, menant aux examens et aux vacances d’été, à l’avenir. Il est devenu une chose informe qui avançait à l’intérieur de moi et qu’il fallait détruire à tout prix. J’allais aux cours de littérature et de sociologie, au restau U, je buvais des cafés midi et soir à la Faluche, le bar réservé aux étudiants. Je n’étais plus dans le même monde. Il y avait les autres filles, avec leurs ventres vides, et moi. Pour penser ma situation, je n’employais aucun des termes qui la désignent, ni « j’attends un enfant », ni « enceinte », encore moins « grossesse », voisin de « grotesque ». Ils contenaient l’acceptation d’un futur qui n’aurait pas lieu. Ce n’était pas la peine de nommer ce que j’avais décidé de faire disparaître. Dans l’agenda, j’écrivais : « ça », « cette chose-là », une seule fois « enceinte ». Je passais de l’incrédulité que cela m’arrive, à moi, à la certitude que cela devait forcément m’arriver. Cela m’attendait depuis la première fois que j’avais joui sous mes draps, à quatorze ans, n’ayant jamais pu, ensuite – malgré des prières à la Vierge et différentes saintes -, m’empêcher de renouveler l’expérience, rêvant avec persistance que j’étais une pute. Il était même miraculeux que je ne me sois pas trouvée plus tôt dans cette situation. Jusqu’à l’été précédent, j’avais réussi aux prix d’efforts et d’humiliations – être traitée de salope et d’allumeuse – à ne pas faire l’amour complètement. Je n’avais finalement dû mon salut qu’à la violence d’un désir qui, s’accommodant mal des limites du flirt, m’avait conduite à redouter jusqu’au simple baiser. J’établissais confusément un lien entre ma classe sociale d’origine et ce qui m’arrivait. Première à faire des études supérieures dans une famille d’ouvriers et de petits commerçants, j’avais échappé à l’usine et au comptoir. Mais ni le bac ni la licence de lettres n’avaient réussi à détourner la fatalité de la transmission d’une pauvreté dont la fille enceinte était, au même titre que l’alcoolique, l’emblème. J’étais rattrapée par le cul et ce qui poussait en moi c’était, d’une certaine manière, l’échec social. Je n’éprouvais aucune appréhension à l’idée d’avorter. Cela me paraissait, sinon facile, du moins faisable, et ne nécessitant aucun courage particulier. Une épreuve ordinaire. Il suffisait de suivre la voie dans laquelle une longue cohorte de femmes m’avait précédée. Depuis l’adolescence, j’avais accumulé des récits, lus dans des romans, apportés par la rumeur du quartier dans les conversations à voix basse. J’avais acquis un savoir vague sur les moyens à utiliser, l’aiguille à tricoter, la queue de persil, les injections d’eau savonneuse, l’équitation – la meilleure solution consistant à trouver un médecin dit « marron » ou une femme au joli nom, une « faiseuse d’anges », l’un et l’autre très coûteux mais je n’avais aucune idée des tarifs. L’année d’avant, une jeune femme divorcée m’avait racontée qu’un médecin de Strasbourg lui avait fait passer un enfant, sans me donner de détails, sauf, « j’avais tellement mal que je me cramponnais au lavabo ». J’étais prêter à me cramponner moi aussi au lavabo. Je ne pensais pas que je puisse en mourir.
Annie Ernaux — L’Événement – Éditions Gallimard 2000 -
Il se piquoit d’être stoïcien, et faisoit gloire d'être salope et dégoûtant en honneur de sa profession
Antoine Hamilton — Mémoires du comte de Grammont. Tome 1 -
Le mâle repoussé traite généralement de "salope" la femme qui, précisément, refuse de l'être.
Marcel Pagnol -
Je n’aime rien tant que la contradiction entre un visage angélique et un corps de salope.
Frédéric Beigbeder — L’Amour dure trois ans -
Ah, te voilà, toi ! Regarde la voilà, la pomponnette. Garce, salope, ordure, c'est maintenant que tu reviens ?
Raimu — du film La femme du boulanger -
Il y a deux sortes de femmes, les moches et les salopes. Et encore, j'en connais des moches qui sont de belles salopes.
Georges Wolinski -
Pourquoi une femme qui a plein d'hommes est une salope ? Et pourquoi un homme qui a plein de femmes c'est pas moi ?
Patrick Timsit -
Après avoir été traitée de « salope » par un élu républicain, Alexandria Ocasio-Cortez, démocrate, a pris la parole de façon très solennelle. « Il y a une culture de l’impunité, d’acceptation de la violence et du langage violent contre les femmes dans toute la structure du pouvoir qui soutient cela » Claire, digne, sans concession, elle a été applaudie partout dans le monde. Brut à isolé ce discours à écouter absolument
Une semaine d’info-égalité haute en rebondissements – Les Nouvelles NEWS -
ÉTATS-UNIS - Passe d’armes tendue à la Chambre des représentants aux États-Unis. Après avoir été traitée de “salope” par un élu républicain, Alexandria Ocasio-Cortez a pris la parole publiquement pour dénoncer “une culture de l’impunité, d’acceptation de la violence et du langage violent contre les femmes”. Une intervention d’une grande intensité, à revivre dans notre vidéo en tête d’article.
Le HuffPost — Alexandria Ocasio-Cortez étrille l'élu qui l'a traitée de "salope" | Le HuffPost