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Citations sur le satyre
Il y a 14 citations sur le satyre.
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... on achevait de l'imprimer [la Satyre Ménippée] à Tours quand cette entrée [de Henri IV à Paris] eut lieu, elle partit sur le temps; ce fut une pièce du lendemain [it. ds le texte], les hommes de la Ménippée sont des hommes du lendemain [it. ds le texte].
Sainte-Beuve — Portraits littéraires -
F° 67r° : un dessin formant scène – satyre fustigeant une satyresse, devant une statue-terme de Priape. Copie d'un détail d'une gravure de M. Raimondi ([…]) d'après un bas-relief antique à Rome.
Pierre Paul Rubens — Théorie de la figure humaine -
Et ce soir, c’est une fille de ferme que vous jetez dans les bois avec quarante satyres.
Pierre Louÿs — Les Aventures du roi Pausole -
On notera, enfin, que la plante connue des Anciens sous le nom d’Aphrodes porte à présent le nom de Silène (Silène inflata), image du satyre âgé, ventru mais plein de sagesse…
André-Julien Fabre — Mythologie et plantes médicinales de l'Antiquité -
T'imagines-tu que je vais te tenir longtemps là-haut pour mener ce train-là, tandis que je suis ici à me cuire au soleil et à travailler comme un satyre?
auteur -
S'il est un petit métier français où l'industrialisation systématique et la mécanisation forcée n'aient pas supplanté l'artisanat, c'est bien celui des satyres.
Francis Blanche -
Soyez moins satirique, ou soyez plus satyre.
Gabriel Joseph de Lavergne, comte de Guilleragues — Valentins -
Une fois la tradition et l’iconographie maîtrisées, les artistes s’en éloignèrent, avec l’élaboration de créations plus libres et personnelles, voire fantasques. Dans un premier temps, la bacchanale apparaît encore avec des créatures du cortège, en particulier dans des étreintes. En 1834, Satyre et Bacchante, un spectaculaire groupe en marbre de James Pradier, va faire scandale au Salon en ouvrant la voie à une vision plus libre du potentiel érotique du monde de Bacchus. Cette œuvre grandeur nature (prêt du Louvre) a choqué autant qu’elle a plu pour son réalisme dans le traitement sensuel de la chair comme de l’attitude d’extase.
Le Monde.fr — Les bacchantes, femmes des années 1800 -
La gléba contient les spores du champignon. Elle dégage, comme chez le satyre puant, une odeur caractéristique de charogne afin d’attirer les mouches. Ces mouches dispersent ensuite les spores en se déplaçant.
auJardin.info — Anthurus d'Archer, Clathre d'Archer, Les doigts du diable, Champignon pieuvre, Clathrus archeri -
Quand la bacchante sort du bois après avoir sacrifié à Bacchus, le satyre n’est pas loin et la bacchanale peut advenir ! Le sujet n’a pas effrayé le musée de Bordeaux.
Connaissance des Arts — La bacchante honorée à Bordeaux | Connaissance des Arts -
Paloma Picasso: «Mon père n’est pas le satyre que l’on voudrait faire croire»
Le Figaro — Paloma Picasso: «Mon père n’est pas le satyre que l’on voudrait faire croire» -
Je disais donc que le verbe embobiner (quelqu'un), le flatter par de belles paroles afin de lui faire accepter une chose qui n'est pas réellement à son avantage, se disait jadis embobeliner - ce qui est charmant aussi. Le Dictionnaire de Trévoux de 1771 (qui ne parle pas encore d'embobiner) précise : « Embobeliner, tromper, enjôler, engager par de belles paroles à faire quelque chose d'injuste », avec une citation de la Satyre Ménippée de 1594, « afin d'embobeliner les pauvres gens ». Les auteurs du lexique concluent : « Ce mot n'est point usité », ce qui signifie qu'il n'avait plus cours dans le langage écrit sous Louis XV, ni dans la langue ordinaire de la bourgeoisie éclairée à laquelle appartenaient les libraires parisiens qui rédigèrent cette ultime version du dictionnaire.
Le Figaro.fr — Se laisser embobiner II -
Tout comme Actéon métamorphosé en cerf par Artémis puis dévoré par ses chiens, Eustis qui a poursuivi une nymphe sous la protection de la déesse est maudit par celle-ci et condamné à errer dans le monde des hommes. Il perd ses attributs de satyre, ses belles oreilles pointues et ses cornes, est exclu du cortège de Dionysos et condamné à vivre comme un humain.
Maze — « Le Dieu vagabond » : épopée d'un satyre parmi les Hommes - Maze Magazine -
C’est un viol, ou presque, que Géricault met en scène : une nymphe attaquée par un satyre se débat dans la pierre et le bronze [1] (ill. 1). La bacchante de Pradier, en revanche, est plus consentante, évoquant davantage un abandon joyeux à la jouissance, dans un groupe en marbre qui fit scandale au Salon de 1834 (ill. 2). Si l’étreinte des satyres et des ménades est un sujet traité dès l’Antiquité, Géricault et Pradier dédaignent la beauté idéale et utilisent le mythe comme prétexte pour montrer l’érotisme de corps qui se cabrent et se cambrent.
La Tribune de l'Art — Bacchanales modernes ! le nu, l'ivresse et la danse dans l'art français du XIXe siècle - La Tribune de l'Art