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Citations sur le second
Il y a 49 citations sur le second.
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Mon cerveau ? C’est mon second organe préféré.
Woody Allen — Sleeper -
La voix est un second visage.
Gérard Bauër — Carnets, Gallimard -
L’avantage de l’amour au premier regard c’est qu’il retarde le second regard.
Natalie Clifford Barney — Samples from almost illegible notebooks -
Le second amour d’une femme, ressemble au vin d’une bouteille mal rincée.
Alfred Capus -
Voler est le second frisson le plus intense qu’un homme connaisse... Atterrir est le premier !
Anonyme -
Tel brille au second rang qui s'éclipse au premier.
Voltaire — La Henriade -
On garde longtemps son premier amant, quand on n'en prend point de second.
François de La Rochefoucauld -
Un premier baril en vend un second et une soeur en marie une autre.
Proverbe serbe -
Un second mariage est le triomphe de l’espérance sur l’expérience.
Samuel Johnson -
L'hiver de ta vie est ton second printemps.
François Maynard -
N'accuse point la mer à ton second naufrage.
Publius Syrus — Sentences -
Les femmes extrêmement belles étonnent moins le second jour.
Stendhal — De l’amour -
Un second mariage est comme un plat réchauffé.
Proverbe roumain -
Le premier péché prépare le lit du second.
Proverbe tchèque -
Une bonne renommée est comme un second patrimoine.
Publius Syrus — Sentences -
L'avarice a comme l'amour un don de seconde vue sur les futurs contingents, elle les flaire, elle les presse.
Honoré de Balzac — Illusions perdues -
Un certificat de passage d'une classe de 3edans une classe de seconde de lycée ou de collège
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Le croupier en second du tripot
Toulet — Demoiselle La Mortagne -
Conseiller référendaire de seconde classe à la Cour des comptes
Goncourt — R. Mauperin -
Les flots impétueux Jaillis de la fontaine à nulle autre seconde
Péguy — Ève -
Seconde main d'atelier de couture
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Les professeurs de l'enseignement du second degré doivent
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— Monsieur de Thou, lui dit-il, j’aurai besoin de vous pour second dans une heure, à cheval, avec l’épée et le pistolet, si vous voulez me faire cet honneur… — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
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Le premier passait son chemin en respirant une fleur et l’on se rendait compte qu’il était à cent lieues de partager l’humeur baroque et déconcertante du second.
Francis Carco — L’Homme de minuit -
La misère sexuelle des employés et ses palliatifs constituent un thème inépuisable de la littérature du second XIXe siècle.
Alain Corbin — Les filles de noce -
La patience est la principale vertu réclamée à l’explorateur polaire, dit Nansen, mais la prévoyance est la seconde.
Jean-Baptiste Charcot — Dans la mer du Groenland -
Les qualités premières existent indépendamment de la connaissance que nous en prenons, les qualités secondes non
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À la mi-décembre, les Byzantins marchent vers la seconde armée vandale. Les doryphores et les hypapistes de la garde à cheval chargent et dispersent les hommes de Tzazo, qui tombe dans la mêlée.
Patrick Louth — La civilisation des Germains et des Vikings -
Le réseau par défaut et celui du contrôle ne fonctionnent que très rarement ensemble. Habituellement, ils sont plutôt anti-corrélés : le premier s’active lorsque nous sommes au repos, et le second prend le relai lors de tâches exécutives comme l’apprentissage ou le raisonnement.
Sciences & Vie — Créativité : comment les idées naissent-elles dans le cerveau ? -
Que cette lettre soit une preuve que je vous donne le droit de publier Notre-Dame des Fleurs et le Miracle de la Rose avec cette réserve que le premier cité paraîtra avant le second. Je vous remercie des cinq mille francs que j'ai d'abord reçu de vous en acompte.
Jean Genet — Lettres à Olga et Marc Barbezat -
Si je venais à trébucher, il prendrait la fuite dans le meilleur des cas, ou encore se précipiterait sur moi. Bien sûr, il le comprenait fort bien et m'obéissait soit parce qu'il espérait s'enfuir en cours de route soit parce qu'il avait décidé de se livrer. Dans le premier cas, raisonnais-je, il prendrait la clé des champs et dans le second, quel besoin avais-je de le tenir sous la menace de mon fusil ? Halte criai-je. Il s'arrêta et se tourna vers moi.
Léonide Borodine — Récit d’une époque étrange -
Il était une fois un meunier qui possédait un moulin, un âne et un chat et avait trois fils. Lorsqu’il mourut, il laissa en testament le moulin à son fils ainé, l’âne au second, et le chat au plus jeune. Ce dernier se sentait défavorisé et se demandait bien ce qu’il ferait avec seulement un chat.Le chat, qui entendait cela lui dit d’un air posé et sérieux : Ne soyez pas triste, mon maître ; vous n’avez qu’à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller aux champs, et vous verrez que vous n’êtes pas si mal lotis que vous le croyez.
Charles Perrault — Le Chat Botté -
Mais le second morceau fut très différent. Faute d'une culture qu'il n'avait pas, Augustin ne put savoir quelle composition précise de Chopin, quelle ballade, quelle valse ou quelle nocturne se jouait là, mais ceux qui l'écoutaient semblaient le connaître parfaitement.
Malègue — Augustin -
Le Vieillard et ses enfantsToute puissance est faible, à moins que d'être unie :Écoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.Si j'ajoute du mien à son invention,C'est pour peindre nos mœurs, et non point par envie ;Je suis trop au-dessous de cette ambition.Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.Mais venons à la fable ou plutôt à l'histoireDe celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.Un vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :« Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parlait),Voyez si vous romprez ces dards* liés ensemble ; (*lances, flèches)Je vous expliquerai le nœud qui les assemble. »L'aîné les ayant pris et fait tous ses efforts,Les rendit, en disant : « Je le donne aux plus forts. »Un second lui succède, et se met en posture ;Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.Tous perdirent leur temps ; le faisceau résista :De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.« Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montreCe que ma force peut en semblable rencontre. »On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort :Il sépare les dards, et les rompt sans effort.« Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde :Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde. »Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.Enfin, se sentant prêt de terminer ses jours :« Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant. »Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frèresTrouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.Un créancier saisit, un voisin fait procès :D'abord notre trio s'en tire avec succès.Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.Le sang les avait joints ; l'intérêt les sépare :L'ambition, l'envie, avec les consultants,Dans la succession entrent en même temps.On en vient au partage, on conteste, on chicane :Le juge sur cent points tour à tour les condamne.Créanciers et voisins reviennent aussitôt,Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.Les frères désunis sont tous d'avis contraire :L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tardProfiter de ces dards unis et pris à part.
Jean de La Fontaine — Fables -
Le monde est juste, il n'accorde les honneurs de son intérêt qu'aux sentiments vrais. Béatrix jouant la comédie est jugée comme une actrice de second ordre. Sa fuite n'était autorisée par aucune contrariété. L'épée de Damoclès ne brillait pas au milieu de ses fêtes...
Balzac — Béatrix -
J’aime assez qu’en une œuvre d’art on retrouve ainsi transposé, à l’échelle des personnages, le sujet même de cette œuvre par comparaison avec ce procédé du blason qui consiste, dans le premier, à mettre le second en abyme.
André Gide — Journal -
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
Stendhal — Le Rouge et le Noir -
C'est un candidat très prometteur pour un poste que nous avons à pourvoir, et j'ai voulu l'appeler pour un second entretien, mais je n'ai ni son adresse, ni son numéro de téléphone. Et je me suis rappelé qu'il avait travaillé pour vous, à San Francisco.
Elizabeth Stromme — Gangraine -
Ce mélange de distraction et d'euphorie s'expliquait chez lui par l'état second que causent une extrême fatigue et le décalage horaire hier...
Patrick Modiano — Dimanches d'août -
Mais une bête comme ça faut la nourrir, premier problème. le second, c'est que tous vos collègues veulent voir votre python, mais toi, tu ne veux le montrer qu'à Mlle Dreyfus dans sa mini-jupe très courte en peau de fauve et laisser ton serpent se lover entre ses cuisses…
Romain Gary — Gros-Câlin