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Citations sur le servi
Il y a 33 citations sur le servi.
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Elle leur a servi le café comme les autres jours.
Bernanos — M. Ouine -
C’est des horribles faits et prouesses de Pantagruel, lequel j’ai servi à gages dès ce que je fus hors de page, jusqu’à présent, que par son congé m’en suis venu visiter mon pays de vache, et savoir si en vie était parent mien aucun.
François Rabelais — Pantagruel -
Sur ces paroles, qui empruntaient à la bouche d’où elles étaient émanées une autorité sibylline, les matelots se regardèrent furtivement (…).Encouragé par les signes de ses camarades, Pompon-Filasse se décida cependant à faire une nouvelle tentative pour rompre le silence inquiétant de Bertrand.— Maître ? dit-il timidement.— Qu’est-ce qu’il y a, mon garçon ?— C’est y vrai que vous avez servi dans le temps sur le plancher des vaches et que vous vous êtes croché avec les terriens anglais.
Edmond Rousseau — La Monongaléha -
Pour caractériser mon drame je me suis servi d’un néologisme qu’on me pardonnera car cela m’arrive rarement et j’ai forgé l’adjectif surréaliste qui ne signifie pas du tout symbolique comme l’a supposé M. Victor Basch, dans son feuilleton dramatique ; mais définit assez bien une tendance de l’art qui si elle n’est pas plus nouvelle que tout ce qui se trouve sous le soleil n’a du moins jamais servi à formuler aucun credo, aucune affirmation artistique et littéraire.
Guillaume Apollinaire — Les Mamelles de Tirésias -
Sous le règne de Clément VII, la guerre cessa enfin en Italie après l'avoir ravagée pendant trente années. C'est dans ses champs fertiles que l'Espagne et la France avaient trouvé commode de se battre pour la décision de leur querelle. Depuis, ce sont les Pays-Bas qui ont servi de champ de bataille à l'Europe.
Stendhal — Promenades dans Rome -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme -
L’homme à l’impeccable complet gris pris une table voisine de la sienne et se fit servir un thé glacé. Farr aurait voulu qu’il lui soit permis de faire cracher la vérité à cette espèce de pommadin.
Jack Vance — Les Maisons d’Iszm -
Immense difficulté de servir Dieu vraiment. Dieu veut tout, il exige tout et on ne peut pas lui échapper. − Nous sommes vendus à Dieu, me dit ma femme, nous sommes pris dans son filet, et nous savons que ce filet ne peut être rompu
Bloy — Journal -
La femme est soumise à l'homme comme l'homme est soumis à l'État; et servir l'homme est moins dur que servir l'État. Vivons-nous pour nous?
Malraux — La Condition humaine -
Müller, qu'on peut considérer comme le véritable historien classique d'Allemagne, lisoit habituellement les auteurs grecs et latins dans leur langue originale; il cultivoit la littérature et les arts pour les faire servir à l'histoire
Staël — Allemagne -
Les vieux, ça peut toujours servir un peu: c'est toujours bon à donner des conseils
Charles Péguy — La Tapisserie de Sainte-Geneviève et de Jeanne d'Arc -
Capturer l'indicible pour servir la vérité judiciaire.
(Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
Nul ne peut servir deux maîtres. Ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent.
Évangile selon saint Matthieu, VI, 24 -
Je serais heureux de servir ; ce qui me répugne, c'est d'être asservi.
Aleksandr Sergueïevitch Griboïedov — Le Malheur d'avoir trop d'esprit, II, 2 -
Même en Enfer, régner est digne d'ambition ; mieux vaut régner en Enfer que de servir au Ciel.
John Milton — Le Paradis perdu, I, 1 Paradise Lost, I, 1 -
On n'est jamais si bien servi que par soi-même.
Charles Guillaume Étienne — Brueys et Palaprat -
Je n’ai pas choisi d’être doué, je m’en suis servi.
Olivier Fey -
La vigne a servi à la nourriture des hommes et même à leur habillement.
Jean-Charles -
L'amour est un sentiment servi par les organes.
Comte de Belvèze -
Les mots ont trop servi, on ne sait plus les utiliser.
Gilles Archambault — Les pins parasols -
Les premiers sujets de chagrin m'ont servi de cuirasse contre les autres.
Chamfort — Pensées morales -
La vie m'aura servi de leçon. Je ne recommencerai pas.
Frédéric Dard -
Le nom de Dieu a trop servi.
René Barjavel — La faim du tigre -
[Servir], c'est la devise de tous ceux qui aiment commander.
Jean Giraudoux — Siegfried, IV, 3, Waldorf , Grasset -
Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.
Edouard Herriot -
J'ai servi la beauté. Y a-t-il au monde chose plus grande ?
Sappho -
On n'est jamais si bien servi que par sa mère.
Jacques Pater — Le Petit Pater illustré -
Le mal, comme le bien, est aimé pour lui-même et servi.
Georges Bernanos — Sous le soleil de Satan -
Ne payez jamais d’avance, si vous ne voulez pas être mal servi.
Denis Diderot — Jacques le Fataliste et son maître -
La curiosité est probablement l'un des plus beaux mobiles lorsqu'il est convenablement servi.
François Gros -
Servir est ennuyeux, mais pas plus qu'être servi.
Paul Morand — Ouvert la nuit, Gallimard -
En vedette : le joli registre de pâtes, comme les strozzapreti maison (les amusantes pâtes torsadées « étouffe-curé ») à la farine de blé intégrale, avec leur sauce au ragoût de veau façon « osso buco », vieux Valais et bergamote, les spaghettoni du Mulino di Gragnano avec sa sauce un peu fluide à l’eau de tomate (dite « aux trois tomates ») et huile de basilic, fort bien (peu) cuites al dente, ou encore les épais pacherri à la burrata, gamberi rossi et roquette (mais qu’il prenne garde à servir chaud ces dernières !).
Le blog de Gilles Pudlowski - Les Pieds dans le Plat — Art de Vivre, restaurant Crans-Montana - tout un art à l'italienne | Le blog de Gilles Pudlowski - Les Pieds dans le Plat -
Car Sandrine et Laurent ont aménagé leur domaine en véritable caverne d'Ali Baba version 2010,bien conçue, bien rangée. Sur la vitre, les grands titres du jour, à l'intérieur, des présentoirs, un presque minikiosque ! Sandrine va servir un client du côté de l'alimentation.
ladepeche.fr — Aubiac. Il y aussi le journal à « L'Hexagone » - ladepeche.fr