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Il y a 32 citations sur le serviteur.
Un serviteur a ouvert les volets et la pièce tout entière apparaît. Le petit jour. Il fait grand vent et il pleut à verse. La pluie flanquée avec violence ruisselle sur les carreaux. Paul Claudel — L'Otage
Le Juge: Je suis le serviteur de la loi, je ne puis t'accueillir ici. Diego: Tu servais l'ancienne loi. Tu n'as rien à faire avec la nouvelle. Le Juge: Je ne sers pas la loi pour ce qu'elle dit, mais parce qu'elle est la loi Albert Camus — État de siège
Oui! Je comprends, Colonel. Je comprends tout, j'arrangerai. Pas la peine d'expliquer. Je suis maître de la situation. Serviteur! Il raccroche Ghelderode — Pantagleize
Un fidèle serviteur de l’État.
"Et ces costumes, ils se trouvaient étendus dans les séchoirs, numérotés par habilleuses, car on leur donnait aussi des serviteurs pour s’en vêtir !" Jean Valmy-Baysse — La curieuse aventure des boulevards extérieurs
"Du Paty l’a compris et, connaissant par expérience l’implacabilité du criminel aux abois, il se voit abandonné sans recours à toutes les puissances du mal dont il fut le serviteur,..." Georges Clemenceau — Au Cherche-Midi dans L’Aurore
"Serviteur, monsieur. Bonjour, monsieur." Alphonse Allais — À se tordre
Là-dessus nous nous séparons,Camarades comme Cochons :Il va d’un côté, moi de l’autre,En me disant serviteur vostre.La politique burlesque dédié à AmarantheDès notre première rencontre, nous fûmes intimes.— On est copains comme cochons, n’est-ce pas, mon pot’ ? disait Moutin Flax — Les hommes du jour
PREMIÈRE ENTRÉE. Un homme vient donner les livres du ballet, qui d'abord est fatigué par une multitude de gens de provinces différentes, qui crient en musique pour en avoir, et par trois Importuns, qu'il trouve toujours sur ses pas. Dialogue des gens, Qui en musique demandent des livres.TOUS. À moi, Monsieur, à moi de grâce, à moi, Monsieur Un livre, s'il vous plaît, à votre serviteur. HOMME DU BEL AIR. Monsieur, distinguez-nous parmi les gens qui crient. Quelques livres ici, les Dames vous en prient. Molière — Le bourgeois gentilhomme
ARGAN, assis, une table devant lui, comptant des jetons les parties de son apothicaire.Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt ; trois et deux font cinq. « Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur. » Ce qui me plaît de monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. « Les entrailles de monsieur, trente sols. » Oui ; mais, monsieur Fleurant, ce n’est pas tout que d’être civil ; il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. Trente sols un lavement ! Je suis votre serviteur, je vous l’ai déjà dit ; vous ne me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sols ; et vingt sols en langage d’apothicaire, c’est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. « Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver et nettoyer le bas-ventre de monsieur, trente sols. » Avec votre permission, dix sols. « Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif et somnifère, composé pour faire dormir monsieur, trente-cinq sols. » Je ne me plains pas de celui-là ; car il me fit bien dormir. Dix, quinze, seize, et dix-sept sols six deniers. « Plus, du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l’ordonnance de monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de monsieur, quatre livres. » Ah ! monsieur Fleurant, c’est se moquer : il faut vivre avec les malades. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. Mettez, mettez trois livres, s’il vous plaît. Vingt et trente sols. « Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente, pour faire reposer monsieur, trente sols. » Bon, dix et quinze sols. « Plus, du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de monsieur, trente sols. » Dix sols, monsieur Fleurant. « Plus, le clystère de monsieur, réitéré le soir, comme dessus, trente sols. » Monsieur Fleurant, dix sols. « Plus, du vingt-septième, une bonne médecine, composée pour hâter d’aller et chasser dehors les mauvaises humeurs de monsieur, trois livres. » Bon, vingt et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. « Plus, du vingt-huitième, une prise de petit lait clarifié et dulcoré pour adoucir, lénifier, tempérer et rafraîchir le sang de monsieur, vingt sols. » Bon, dix sols. « Plus, une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoar, sirop de limon et grenades, et autres, suivant l’ordonnance, cinq livres. » Ah ! monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît ; si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade : contentez-vous de quatre francs, vingt et quarante sols. Trois et deux font cinq et cinq font dix, et dix font vingt. Soixante et trois livres quatre sols six deniers. Si bien donc que, de ce mois, j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et, l’autre mois, il y avoit douze médecines et vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre. Je le dirai à monsieur Purgon, afin qu’il mette ordre à cela. Allons, qu’on m’ôte tout ceci. (Voyant que personne ne vient, et qu’il n’y a aucun de ses gens dans sa chambre.) Il n’y a personne. J’ai beau dire : on me laisse toujours seul ; il n’y a pas moyen de les arrêter ici. (Après avoir sonné une sonnette qui est sur la table.) Ils n’entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin. Point d’affaire. Drelin, drelin, drelin. Ils sont sourds… Toinette. Drelin, drelin, drelin. Tout comme si je ne sonnois point. Chienne ! coquine ! Drelin, drelin, drelin. J’enrage. (Il ne sonne plus, mais il crie.) Drelin, drelin, drelin. Carogne, à tous les diables ! Est-il possible qu’on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin drelin, drelin. Voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin ! Ah ! mon Dieu ! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin. Molière — Le Malade imaginaire
Ainsi escortés, nous arrivâmes jusqu'au pied d'une grande croix, qui se trouvoit sur le chemin. C'étoit là que le serviteur de Dieu avoit accoutumé de célébrer les mystères de sa religion Chateaubriand — Génie
Allez à Rome, vous y verrez son vicaire, le serviteur des serviteurs de Dieu, et il vous fera baiser sa pantoufle L. Ménard — Rêve païen
On n'applaudit pas le serviteur dans la maison du Maître ! Pie X
Bon appétit, Messieurs ! Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon De servir, serviteurs qui pillez la maison. Victor Hugo — Ruy Blas, III, 2, Ruy Blas
Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu. Épîtres de saint Pierre, Ière, II, 16
La vérité est un serviteur maladroit qui , en nettoyant, casse les assiettes. Karl Kraus
Maintenant, ô Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s'en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples. Évangile selon saint Luc, II, 29-32
Qui ne sait pas être serviteur ne pourrait être maître. Anton Tchekhov — Correspondance
L'argent […] est un bon serviteur et un mauvais maître. Alexandre Dumas dit Dumas fils — Préface de la Dame aux camélias
Le souverain est le premier serviteur de l'État. Frédéric II, le Grand