Accueil > Citations > Citations sur le ses
Citations sur le ses - Page 23
Il y a 35010 citations sur le ses.
-
P. de C. du 1er août 1701. — Une fille en âge de majorité, ou une veuve, gérant ses biens et n'ayant ni tuteur ni avoyer établi par figure de justice, peut valablement faire marchés, se céduler, s'obliger et contracter sans aucune autorisation, et tels actes sont tenus et réputés valides. — (Déclarations ou points de coutume rendus par le Petit-Conseil de la ville de Neuchâtel, publié par George-Auguste Matile, Neuchâtel : Imp. Attinger, 1836)
-
Jouer à l’awalé c'est démontrer ses capacités de réflexion, éprouver sa concentration et montrer son degré de patience.
Serge Mbarga Owona — L’Awalé -
Sentant les États-Unis affabilis par leur différend avec l’ayatollah Khomeiny, elle décide de franchir la ligne rouge et pousser ses pions dans un pays neutre : l’Afgahnistan.
Daniel Vernet — Petite histoire de la chute du communisme -
Les joues de Jess s'étaient colorées de rouge. Comme souvent, je ne pus retenir un sourire en le voyant piquer une de ses saintes colères ayatollesques.
Armistead Maupin — Une voix dans la nuit -
Le majeur gigantesque sert cependant avant tout à l’acquisition de nourriture. Les ayes-ayes se nourrissent en premier lieu de grosses larves de Coléoptères qui creusent leurs galeries dans le bois des arbres de la forêt vierge. L’aye-aye frappe l’écorce de l’arbre à l’aide de son majeur jusqu’à ce qu’un son creux lui révèle l’existence à l’intérieur d’une galerie de larves… Puis il fait un trou dans l’écorce à l’aide de ses incisives en forme de burin, introduit le doigt fin dans l’ouverture et en retire la larve.
Grzimek Bernhard — Le monde animal en 13 volumes -
En sortant d'un restaurant, une mère et ses deux fils discutent : — Le grand frère à la mère : « Julien vous a dit qu'il voulais être babasse? » — Julien : « Je veux pas être babasse, je veux être missionnaire au Congo. » — La mère : « Je vous défends d'employer ce mot stupide de babasse. C'est dégoûtant. Vous devriez être plein de reconnaissance pour ces malheureux moines... » — Les deux frères en chœur : « ...qui se crèvent la santé à essayer de vous donner une éducation. » — La mère : « Parfaitement! » — (« Au revoir les enfants », film français réalisé par Louis Malle et sorti en 1987)
-
Pour lui, les vacances, c’est à la mer du Nord. Sa mer à lui. Avec ses transats, ses petites cabines colorées, ses fleurs en papier crépon, et ses babeluttes.
Nadine Monfils — La Vie d’un serial killer -
Armé d’une connaissance approfondie du persan, M. Browne a puisé ses renseignements à deux sources, la source orale et la source écrite : il est allé consulter à Cypre et à Saint-Jean-d’Acre les deux héritiers rivaux du Bab, Ezel et Bahâ, et il a publié et traduit une chronique babie de la révolution et des massacres de 1852.
James Darmesteter — Rapport annuel sur les travaux du Conseil de la Société asiatique pendant les années 1892-1893 -
[…] il excitait par ses questions le babil de son guide.
Walter Scott — Ivanhoé -
Ces résultats ont rendu au babillage ses lettres de noblesse. Son apparition est désormais considérée comme un moment clé du développement langagier, et sa description comme un élément crucial de la compréhension du développement linguistique chez le jeune enfant.
Sophie Kern — De l’universalité et des spécificités du développement langagier précoce -
Oui, ma chère, il parait que cette adolescente a le pied si mignon qu’un enfant de huit ans pourrait sans se moquer lui prêter ses babouches.
Ali-Bert — Le Retour du Pacha -
À Tiflis, c’est-à-dire dans le commerce indigène, — et j’appelle commerce indigène les commerces tatar, arménien et persan aussi bien que géorgien, — à Tiflis, un bottier ne fait pas de souliers, un cordonnier ne fait pas de pantoufles, un pantouflier ne fait pas de babouches, et un babouchier ne fait que ses babouches. — (Alexandre Dumas, Le Caucase, 1859, A. Le Vasseur, 1907, p. 98)
-
Voir de près un baby-foot avec ses bonshommes de bois qui tentent d’arrêter ou de renvoyer la balle, c’était déjà bien.
Ben Belkahla & Paule Lejeune — Moi -
En France on prend le baccalauréat pour en finir avec ses études, on fait sa première communion pour en finir avec la religion, on se marie pour en finir avec l’amour.
Ernest Bersot — Études et discours (1868-1878) -
Une de ces figures est intacte ; c’est un bacchant nu, dansant, la nébride rejetée derrière les épaules, ayant deux vases de métal à terre près de ses pieds.
Charles Lenthéric — Le Rhône -
Comme autrefois une bacchante que l’esprit du dieu avoit saisie, couroit échevelée sur les montagnes qu’elle faisoit retentir de ses hurlements, la jalouse mère du jeune soleil se sent transportée de fureur.
Chateaubriand — Les Natchez -
Tous, arrivés au même endroit, s’arrêtaient, attendant le passeur. Le lourd bachot allait sans fin d’une rive à l’autre, déchargeant dans l’île ses voyageurs.
Guy de Maupassant — La femme de Paul -
Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde.
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
Le maticha roumia, appelé aussi tfâ el-âch'k, est un buisson appartenant à la famille des Solanées; les indigènes se servent du suc très astringent de ses fruits pour en badigeonner les blessures produites par le bât chez les bêtes de somme.
Frédéric Weisgerber — Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue -
Chacune avait plus ou moins sa spécialité et son jour pour le baeckeofe (le « plat du pauvre », en fait la plus riche des potées, où le bœuf, le mouton et le porc, marinés au vin blanc, imprègnent de leur jus un lit de pommes de terre émincées), le jarret de porc salé […] et, bien sûr, la choucroute et ses multiples variantes.
Christian Millau — Dictionnaire amoureux de la gastronomie -
Auray aime son ensemble presque septuagénaire et plusieurs fois champion de Bretagne (et donc de France) des bagadoù ; la municipalité chouchoute ses musiciens en leur fournissant locaux et subventions ; la vie de la Kevrenn est fréquemment chroniquée dans les deux quotidiens régionaux et concurrents, Ouest-France et Le Télégramme.
Henri Seckel et Nicolas Legendre — Un virtuose -
Dans la nuit du 26 au 27 août 1870, le général de Failly, Commandant en chef du 5e corps d’armée, reçut l’ordre de se diriger vers Bar-lès-Buzancy et de laisser au Chêne-Populeux ses bagages sous la garde d’un bataillon.
Vicomte Ulric-Guelfe de Civry — Un engagement de cavalerie -
Sous la moustache blonde du grand gaillard, ses lèvres goulues cherchaient la bouche voluptueuse, cependant que l’autre, sans s’attarder à des bagatelles inutiles et connaissant la valeur du temps, troussait vigoureusement les jupes.
Louis Pergaud — La Vengeance du père Jourgeot -
Et il s’en est allé aussi, le bagotier qui courait derrière les fiacres, ceux, du moins, qui transportaient un voyageur et ses bagages. Sa galopade l’emmenait souvent très loin. A l’arrivée, parfois, un valet de chambre, ou le voyageur lui-même, déchargeait paquets et valises, et le pauvre bagotier en était pour sa sueur.
Paris fut — page 54 -
Qu'il faisait bon […] se donner gaîment de bonnes chiquenaudesEt faire entre ses doigts claquer les baguenaudes.
A. Pommier — Océanides et fantaisies -
Le coulonneux en extrait ses pigeons qu’il s'apprête à amener au siège où ils seront bagués d’une rondelle de caoutchouc à l’aide d’une espèce d’étrier appelé bagueur.
Jacques Messiant — Histoire des Hazebrouckois -
La couleur pâle de la lune, les cercles concentriques plus ou moins obscurs dont elle est entourée, ses cornes mal terminées, l'auréole lumineuse qui s'étend autour d'elle et qui fait dire que la lune baigne, sont autant de signes de pluie; ... Journ. Offic.,20 sept. 1873, p. 5 976, col. 1
-
[…] ; si l'on admet que la pénombre qui baigne le cornemusiste dépend du projecteur, comment expliquer la forte lumière qui est dardée sur le violoniste ? Pourquoi ne reçoit-il pas les ombres portées de ses voisins ?
François-Georges Pariset — Georges de La Tour -
Je me jetai à ses pieds, je saisis sa main et la baignai de pleurs.
Anatole France — L’Étui de nacre -
La baigneuse qui avait paré Zariffa pour ses noces était là de nouveau, prête à faire pour elle sa dernière toilette.
Out-el-Kouloub — « Zariffa » -
Rhages apparaissait surprise dans la torpeur amoureuse de la sieste, avec les allées et venues bâillantes de ses terrasses, la douce activité de somnambules des minuscules personnages qui cheminaient çà et là dans ses rues.
Julien Gracq — Le Rivage des Syrtes -
Le beau jour où, déposant son costume d'ogre taché d'encre, il aurait la maison blanche à volets verts, une campagne à la Paul de Kock, où il jouerait le beau rôle d'un bailli de village qui, de blanches manchettes sur ses mains de bailli, fait danser la mariée qui rougit! ...
auteur -
Alors elle [la Critique] s'approcha de moi, me serra dans ses deux bras longs et secs comme les bras des fantômes de Louis Boulanger; puis elle me donna le baiser de paix, en appliquant sur mon visage un visage d'un âge, d'un embonpoint et d'une fraîcheur très-équivoques. Cependant je la remerciais de ses caresses, quand, portant la main à ma joue, je trouvai que ma joue était sanglante : la déesse m'avait donné le baiser de Judas. Et je m'en consolai en songeant que, dans ma manière d'être isolé et d'écrire au hasard, et peut-être aussi avec les haines politiques dont on commence déjà à m'honorer, la critique ne pouvait m'embrasser autrement.
Janin — L'Âne mort et la femme guillotinée -
... un petit garçon et une petite fille qui se rencontraient de temps en temps sur les bords des petites rivières du pays, l'un obligé par un bûcheron nommé Tord-Chêne, qui était son oncle, à aller ramasser du bois mort, l'autre envoyée par ses parents pour saisir de petites anguilles que la baisse des eaux permet d'entrevoir dans la vase en certaines saisons.
auteur -
Si la Chine se débarrassait massivement de ses bons du Trésor, cela ferait monter les taux d’intérêt, entravant la croissance économique américaine avec des effets baissiers significatifs sur l’économie chinoise.
Normand Lester — Pékin -
D’un côté l’ancienne aristocratie alliée au clergé de jadis, ses temples et la force économique qu’ils représentaient ; de l’autre les guerriers, noblesse du sabre, qui, tout en reconnaissant leur dépendance à l’égard du pouvoir central du bakufu à Kamakura, tiraient leur force et leur influence de leurs terres domaniales (shôen) situées souvent dans des provinces lointaines.
Hartmut O. Rotermund — « Introduction » -
Vairon avait pris Sulphart par la taille et dansait une java, avec des grâces de bal-musette, tandis que Lemoine se croyant à la fête du pays, exécutait des ailes de pigeon en faisant claquer ses talons cloutés.
Roland Dorgelès — Les Croix de bois -
On a pu lui reprocher son ton de badinage, qui rattache Fontenelle à des auteurs spirituels et raffinés dont le type est Voiture, ce Voiture à qui Voltaire reprochait ses faux brillants et son baladinage.
Fontenelle (Bernard Le Bovier — M. de -
Son mari même, Jürgen, s’est embourgeoisé, a mis depuis longtemps un frein à ses ardeurs soixante-huitardes. Les modes suivent un effet de balancier. Jusqu'où celui-ci ira-t-il ?
Jean-Louis de la Vaissière — Qui sont les allemands ? -
Lourdement, balayant de ses larges plis le plateau, la masse du velum rouge dégringola du cintre avant de remonter, pour retomber et se relever de nouveau.
Francis Carco — L’Homme de minuit -
Lucile avait pour habitude de nous tenir informées de ses allées et venues, une manière de nous rassurer sans doute, ou de baliser sa propre trajectoire.
Delphine de Vigan — Rien ne s’oppose à la nuit -
Il avait, comme on dit, « une bonne balle ». Il semblait avoir pris sa tête, ronde comme un boulet, dans une boîte à billes, et c'est de là, pensai-je, que ses camarades (...) lui avaient donné ce surnom (...) « Boitabille! ... »
Gaston Leroux — Le Mystère de la chambre jaune