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Il y a 125 citations sur le seul.
Cette exclusion lui faisait [Durtal] si clairement comprendre combien il était différent, combien il était éloigné de ce monde-là! Tous étaient admis et, lui seul, restait. Huysmans — En route
JOCASTE (se frappant) — Et moi, je me punis.Par un pouvoir affreux réservée à l’inceste,La mort est le seul bien, le seul dieu qui me reste.Laïus, reçois mon sang, je te suis chez les morts :J’ai vécu vertueuse, et je meurs sans remords.LE CHOEUR — Ô malheureuse reine ! ô destin que j’abhorre !JOCASTE — Ne plaignez que mon fils, puisqu’il respire encore.Prêtres, et vous Thébains, qui fûtes mes sujets,Honorez mon bûcher, et songez à jamaisQu’au milieu des horreurs du destin qui m’opprime,J’ai fait rougir les dieux qui m’ont forcée au crime. Sophocle — Œdipe-roi
Mais à ce rendez-vous un seul croiseur suffirait. Beatty, lui, signale à ses trois escadres : « Branle-bas de combat ».Coups de clairon et, deux minutes après, les hommes ont disparu. Englouti par les écoutilles, l’équipage a regagné l’abri de la ceinture cuirassée, des ponts blindés, des casemates et des tourelles. Paul Chack — Marins à la bataille.
C'était sa lecture favorite et il en riait tout seul, oubliant ce qui, peu de temps auparavant, le tracassait tant. Anne Wiazemsky — Sept garçons
Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,Chio, qu’ombrageaient les charmilles,Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefoisUn chœur dansant de jeunes filles.Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,Courbait sa tête humiliée ;Il avait pour asile, il avait pour appuiUne blanche aubépine, une fleur, comme luiDans le grand ravage oubliée. Victor Hugo — L’Enfant
Arthur avait fait un seul geste, et le prêtre vint tomber à genoux sur la première marche de l’estrade, en face du président.—Le voilà celui qu’il fallait mettre sur la sellette ! continua l’enfant de Paris, en se tournant vers le substitut. Xavier de Montépin — La Comtesse Marie
Essayez d’entourer « Je ne suis pas de votre avis ». c’est vrai que ce serait trop brutal. On pourrait le faire précéder d’« Excusez-moi ». « Excusez-moi » c’est ça que vous avez trouvé ? vraiment quelle ingéniosité. « Excusez-moi » pourrait être suivi de « mais ». et même de « là ». « mais là » qui montrerait qu’il s’agit d’un seul point, oui, limité. sinon l’accord serait parfait. « Excusez-moi, mais là ». Nathalie Sarraute — Ouvrez
C'était une pompe, une magnificence inouïe ; c'étaient des fêtes, des carrousels, des opera-buffa continuels ; et toute l'Italie fit pour moi des sonnets dont il n'y eut pas un seul de passable. Voltaire — Candide
J'ai mangé seul pour assimiler tout ce que j'avais vu le matin, et quand Gabriel est venu me proposer un café, je me suis permis de lui demander également une part de gâteau. Pascale Fontenau — La Puissance du désordre
Une demi-heure après, montre en main, Legrand tira un nouveau coup de mauser, mais un seul, toujours en l'air. Puis il nous dit de nous arrêter et de ne faire aucun bruit. Marguerite Duras — Le marin de Gibraltar
Où étais-je ? Où étais-je ? Je voulais savoir à tout prix, je voulais parler, je voulais arracher la sphère de cuivre qui emprisonnait ma tête. Mais je capitaine Nemo vint à moi et m'arrêta d'un geste. Puis, ramassant un morceau de pierre crayeuse, il s'avance vers un roc de basalte noir et traça ce seul mot : Atlantide. Jules Verne — Vingt mille lieues sous les mers
La duchesse de Guise, presque évanouie ; le duc de Guise, suivi de Saint-Paul, et de plusieurs hommes.LE DUC DE GUISE, après un coup d’œil rapide. – Il sera descendu par cette fenêtre... Mais Mayenne était dans la rue avec vingt hommes, et le bruit des armes... Va, Saint-Paul ; vous, suivez-le. Va, et tu me diras si tout est fini. (Heurtant du pied la duchesse.) Ah ! c’est vous, madame. Eh bien, je vous ai ménagé un tête-à-tête.LA DUCHESSE DE GUISE. – Monsieur le duc, vous l’avez fait assassiner !LE DUC DE GUISE. – Laissez-moi, madame ; laissez-moi.LA DUCHESSE DE GUISE, à genoux, le prenant à bras-le-corps. – Non, je m’attache à vous.LE DUC DE GUISE. – Laissez-moi, vous dis-je !... ou bien, oui, oui. Venez ! à la lueur des torches, vous pourrez le revoir encore une fois. (Il la traîne jusqu’à la fenêtre.) Eh bien, Saint-Paul ?SAINT-PAUL, dans la rue. – Attendez ; il n’est pas tombé seul. Ah ! ah ! LE DUC DE GUISE. – Est-ce lui ? SAINT-PAUL. – Non, c’est le petit page. LA DUCHESSE DE GUISE. – Arthur ! Ah ! pauvre enfant ! LE DUC DE GUISE. – L’auraient-ils laissé fuir ?... Les misérables !... LA DUCHESSE DE GUISE, avec espoir. – Oh !... SAINT-PAUL. – Le voici. LE DUC DE GUISE. – Mort ? SAINT-PAUL. – Non, couvert de blessures, mais respirant encore. LA DUCHESSE DE GUISE. – Il respire ! On peut le sauver. Monsieur le duc, au nom du ciel... SAINT-PAUL. – Il faut qu’il ait quelque talisman contre le fer et contre le feu... LE DUC DE GUISE, jetant par la croisée le mouchoir de la duchesse de Guise. – Eh bien, serre-lui la gorge avec ce mouchoir ; la mort lui sera plus douce ; il est aux armes de la duchesse de Guise. LA DUCHESSE DE GUISE. – Ah ! (Elle tombe.) LE DUC DE GUISE, après avoir regardé un instant dans la rue. – Bien ! et maintenant que nous avons fini avec le valet, occupons-nous du maître. Alexandre DUMAS — Henri III et sa cour
La différence agit passivement ou s'exalte, dans tous les cas elle est considérée comme l'entremise de deux substances, ou de deux ou de plusieurs variétés, ou d'un infini d'identités, ou encore comme le seul moteur ou le palan ou le balan d'un processus central, étranger à elle, et ces pensées ne l'envisagent presque… Édouard Glissant — Une nouvelle région du monde
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emporté sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âgesJeter l’ancre un seul jour ?Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierreOù tu la vis s’asseoir !Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondesSur ses pieds adorés.Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux.Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos :Le flot plus attentif, et la voix qui m’est chèreLaissa tomber ces mots :« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,Suspendez votre cours !Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours !Assez de malheureux ici-bas vous implorent,Coulez, coulez pour eux ;Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;Oubliez les heureux.Mais je demande en vain quelques moments encore,Le temps m’échappe et fuit ;Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’auroreVa dissiper la nuit.Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,Hâtons-nous, jouissons !L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;Il coule, et nous passons ! »Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,S’envolent loin de nous de la même vitesseQue les jours de malheur ?Hé quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ?Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,Ne nous les rendra plus ?Éternité, néant, passé, sombres abîmes,Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimesQue vous nous ravissez ?Ô lacs ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,Au moins le souvenir !Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvagesQui pendent sur tes eaux !Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surfaceDe ses molles clartés !Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,Tout dise : Ils ont aimé ! Alphonse de Lamartine — Méditations poétiques
La plupart râla dans les défilés nocturnes,S'enivrant du bonheur de voir couler son sang,Ô Mort le seul baiser aux bouches taciturnes ! Stéphane Mallarmé — Le guignon
La plupart des gens restent ensemble soit parce qu'ensemble on a moins peur, soit parce qu'on vit mieux avec deux salaires qu'un seul, soit à cause des enfants, soit pour beaucoup de raisons... Marguerite Duras — La Vie matérielle
La donna è mobileQual piuma al vento.Comme la plume au vent,Femme est volage ;Est bien peu sage - qui s'y fie un instant.Tout en elle est menteur,Tout est frivole ;C'est chose folle - que lui livrer son cœur.Femme varie, femme varie,Fol qui s'y fie - un seul instant… Verdi — Rigoletto
… Rien n'est beau que le vrai, // le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, // et même dans la fable Nicolas Boileau — Rien n’est beau que le vrai
Protégée des éléments mais ouverte sur le jardin, la pièce avoisinait les quarante mètres carrés d'un seul tenant. Il se dirigea vers le coin débarras et entreprit de dégager les vieilleries qui l'encombraient pour gagner en espace et en clarté. Tonino Benacquista — Malavita
Sans avoir toutes ces années respiré ne serait-ce qu'une bouffée d'air marin, alors que je marchais, seul, à la faveur d'une randonnée botanique, du cœur de la vallée du Mississippi jusqu'au golfe du Mexique, en Floride, loin de la côte, mon attention entièrement tournée vers la splendide végétation tropicale alentour, je reconnus soudain une brise de mer parmi les palmiers et les vignes enchevêtrées, qui sur-le-champ réveilla et libéra mille associations latentes, me faisant redevenir le petit garçon que j'avais été en Écosse, comme si toutes les années qui s'étaient écoulées depuis avaient été annihilées. John Muir — The Mountains of California