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Citations sur le sobre
Il y a 19 citations sur le sobre.
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Après cinquante ans, l’homme ne doit user que très sobrement du coït et certains auteurs affirment que chaque rapport sexuel est une pelletée de terre qu’on se jette sur la tête.
Jean Fauconney — Hygiène et mariage -
Soyez sobres, veillez. Votre partie adverse, le Diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.
Saint Pierre — Epîtres -
Soyez toujours sobre pour faire ce que vous vouliez faire quand vous étiez ivre. Cela vous apprendra à la boucler.
Ernest Hemingway -
Combien de vertus apparentes cachent souvent des vices réels ! Le sage est sobre par tempérance, le fourbe l'est par fausseté.
Jean-Jacques Rousseau — Lettre à M. d'Alembert -
J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la grande réserve de la table annonce assez souvent des moeurs feintes et des âmes doubles. Un homme franc craint moins ce babil affectueux et ces tendres épanchements qui précèdent l'ivresse…
Gabriel Delaunay -
Les gens sobres sont la réincarnation de chameaux, alors que les alcooliques sont la réincarnation d’éponges de mer.
Professeur Choron — Tout s’éclaire ! -
Les passions sobres font les hommes communs.
Denis Diderot — Pensées philosophiques -
Mais être sobre, ce n'est une qualité que lorsqu'on en a d'autres.
Victor Hugo — Les Travailleurs de la Mer -
Ce que l'homme sobre a dans la tête, l'homme saoul l'a sur la langue.
Proverbe russe -
Plutôt dormir avec un cannibale sobre qu'avec un chrétien ivre.
Herman Melville — Moby Dick -
L’ivresse fait dire les mots qu’on aurait pu dire en étant sobre.
Proverbe chinois -
On peut être sobre sans être délicat ; mais on ne peut jamais être délicat sans être sobre.
Saint Evremond — Lettres -
L'ivrogne sage est un fou sobre.
Proverbe français -
Qui tue ivre sera pendu sobre.
Proverbe anglais -
Les vrais copains, c'est pas quand on boit, c'est quand on est sobre.
Frédéric Dard -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
Devenir sobre est la meilleure décision que j’aie jamais prise, mais les autres aléas de la vie ne m’épargnent pas pour autant.
Huffpost — 27 mai 2015 -
Mais à lui-même aussi, cette mort serrait le cœur qui, d'un coup, anéantissait un homme en pleine vigueur, dans la fleur de l'âge, sans l'avertir par les prodromes les plus légers, un homme sobre comme il l'était, et cela à quelque temps de la retraite.
Jean Rogissart — Passantes d’Octobre -
Mais être sobre, ce n'est une qualité que lorsqu'on en a d'autres.
Victor Hugo — Les Travailleurs de la Mer