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Citations sur le suivi
Il y a 34 citations sur le suivi.
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Un discours, un raisonnement, une pièce bien suivie, etc.
Un discours — un raisonnement -
Essayez d’entourer « Je ne suis pas de votre avis ». c’est vrai que ce serait trop brutal. On pourrait le faire précéder d’« Excusez-moi ». « Excusez-moi » c’est ça que vous avez trouvé ? vraiment quelle ingéniosité. « Excusez-moi » pourrait être suivi de « mais ». et même de « là ». « mais là » qui montrerait qu’il s’agit d’un seul point, oui, limité. sinon l’accord serait parfait. « Excusez-moi, mais là ».
Nathalie Sarraute — Ouvrez -
Je crois que vous l'avez un jour entendu de ma bouche, mais, cependant, je vous le redirai. Ma mère m'ayant suivi à Milan, y trouva que l'Église n'y jeûnait pas le samedi; elle se troublait et ne savait pas ce qu'elle devait faire; je me souciais alors fort peu de ces choses; mais, à cause de ma mère, je consultai là-dessus Ambroise, cet homme de très-heureuse mémoire; il me répondit qu'il ne pouvait rien conseiller de meilleur que ce qu'il pratiquait lui-même, et que s'il savait quelque chose de mieux il l'observerait. Je croyais que, sans nous donner aucune raison, il nous avertissait seulement, de sa seule autorité, de ne pas jeûner le samedi, mais, reprenant la parole, il me dit : « Quand je suis à Rome, je jeûne le samedi; quand je suis ici, je ne jeûne pas ce jour-là. Faites de même; suivez l'usage de l'Église où vous vous trouvez, si vous ne voulez pas scandaliser ni être scandalisé. » Lorsque j'eus rapporté à ma mère cette réponse, elle s'y rendit sans difficulté. Depuis ce temps, j'ai souvent repassé cette règle de conduite, et je m'y suis toujours attaché comme si je l'avais reçue d'un oracle du ciel.
Lettres de Saint Augustin traduites en français par M. Poujoulat — Paris -
La duchesse de Guise, presque évanouie ; le duc de Guise, suivi de Saint-Paul, et de plusieurs hommes.LE DUC DE GUISE, après un coup d’œil rapide. – Il sera descendu par cette fenêtre... Mais Mayenne était dans la rue avec vingt hommes, et le bruit des armes... Va, Saint-Paul ; vous, suivez-le. Va, et tu me diras si tout est fini. (Heurtant du pied la duchesse.) Ah ! c’est vous, madame. Eh bien, je vous ai ménagé un tête-à-tête.LA DUCHESSE DE GUISE. – Monsieur le duc, vous l’avez fait assassiner !LE DUC DE GUISE. – Laissez-moi, madame ; laissez-moi.LA DUCHESSE DE GUISE, à genoux, le prenant à bras-le-corps. – Non, je m’attache à vous.LE DUC DE GUISE. – Laissez-moi, vous dis-je !... ou bien, oui, oui. Venez ! à la lueur des torches, vous pourrez le revoir encore une fois. (Il la traîne jusqu’à la fenêtre.) Eh bien, Saint-Paul ?SAINT-PAUL, dans la rue. – Attendez ; il n’est pas tombé seul. Ah ! ah ! LE DUC DE GUISE. – Est-ce lui ? SAINT-PAUL. – Non, c’est le petit page. LA DUCHESSE DE GUISE. – Arthur ! Ah ! pauvre enfant ! LE DUC DE GUISE. – L’auraient-ils laissé fuir ?... Les misérables !... LA DUCHESSE DE GUISE, avec espoir. – Oh !... SAINT-PAUL. – Le voici. LE DUC DE GUISE. – Mort ? SAINT-PAUL. – Non, couvert de blessures, mais respirant encore. LA DUCHESSE DE GUISE. – Il respire ! On peut le sauver. Monsieur le duc, au nom du ciel... SAINT-PAUL. – Il faut qu’il ait quelque talisman contre le fer et contre le feu... LE DUC DE GUISE, jetant par la croisée le mouchoir de la duchesse de Guise. – Eh bien, serre-lui la gorge avec ce mouchoir ; la mort lui sera plus douce ; il est aux armes de la duchesse de Guise. LA DUCHESSE DE GUISE. – Ah ! (Elle tombe.) LE DUC DE GUISE, après avoir regardé un instant dans la rue. – Bien ! et maintenant que nous avons fini avec le valet, occupons-nous du maître.
Alexandre DUMAS — Henri III et sa cour -
Il y avait eu un repli forcé suivi d'une contre-offensive destinée à regagner le terrain perdu, si bien qu'après la bataille les positions s'étaient retrouvées identiques, la présence des morts mise à part.
Ernest Hemingway — Histoire naturelle des morts et autres nouvelles -
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Victor Hugo — Après la bataille -
Alors, y a-t-il eu disfonctionnement ? Et surtout, son suivi était-il défaillant ?
BFMTV.com — 24.03.2018 -
Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ; il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler.On avait en conséquence saisi un Biscayen convaincu d’avoir épousé sa commère, et deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard : on vint lier après le dîner le docteur Pangloss et son disciple Candide, l’un pour avoir parlé, et l’autre pour l’avoir écouté avec un air d’approbation : tous deux furent menés séparément dans des appartements d’une extrême fraîcheur, dans lesquels on n’était jamais incommodé du soleil : huit jours après ils furent tous deux revêtus d’un san-benito, et on orna leurs têtes de mitres de papier : la mitre et le san-benito de Candide étaient peints de flammes renversées, et de diables qui n’avaient ni queues ni griffes ; mais les diables de Pangloss portaient griffes et queues, et les flammes étaient droites. Ils marchèrent en procession ainsi vêtus, et entendirent un sermon très-pathétique, suivi d’une belle musique en faux-bourdon. Candide fut fessé en cadence, pendant qu’on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n’avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable.
Voltaire — Candide ou l’Optimisme -
L’éjarrage manuel est une opération qui s'effectue comme il suit : l’ouvrier (ou l'ouvrière), assis sur un escabeau généralement bas, fixe au moyen du genou la peau à éjarrer en la serrant contre le rebord de l’établi. Le travail industriel des peaux des poils et des crins: Étude d’hygiène professionnelle. Rapport d'enquête présenté à M. le ministre de l’industrie
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Le coup de pied à suivre reste un coup de surprise
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Le télégramme se terminait par ces mots: « lettre suit »
Duhamel — Suzanne -
Peu à peu s'impose dans les milieux de la promotion du travail − même si cela n'est pas partout suivi d'effet − l'idée que la culture n'est pas un luxe destiné à quelques privilégiés
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De ce que vous êtes d'accord sur ce que vous connaissez avec certitude, il s'en suit que vous n'êtes discordans que sur ce que vous ne connaissez pas bien
Constantin-François Chassebœuf, comte de Volney — Les Ruines, ou Méditations sur les révolutions des empires -
Ne rien faire d'artificiel, suivre sa nature, et quand on se sent né pour créer, se considérer comme ayant en ce monde la plus grave et la plus belle des missions, un grand devoir à accomplir
Martin du G. — Thib., Cah. gr. -
Il faut, bon gré mal gré, suivre l'ardente nue Qui marche devant soi sur la voie inconnue; Il faut courber la tête, et le long du chemin, Sans regarder à qui l'on peut tendre la main, Suivre sa destinée au grand jour ou dans l'ombre
Barbier — Ïambes -
On se défend de suivre la mode et on méprise le « snobisme »
Larbaud — Journal -
Les détails généraux et particuliers relatifs à la composition sont ordinairement résumés dans une marche à suivre spéciale à chaque imprimerie
E. Leclerc — Nouveau manuel typographique -
Il ajoute: « Le pire, c'est de se prendre au sérieux. Il faut avoir de la distance par rapport à ce que l'on fait, même si certains arrivent à être leurs personnages et croient pouvoir changer la face du monde. » Suivez mon regard...
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Si un remplaçant débutant ne peut participer, dans le premier semestre, au stage prévu, il est tenu de suivre un stage d'information de 8 jours
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L'étonnement est suivi du silence.
Voltaire — La pucelle d'Orléans