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Il y a 22 citations sur le support.
[…] [ces] mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de la conscience ; ils sont à l’origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver et qu’il est possible de définir. Ils me paraissaient et me paraissent encore définir la source secrète de notre existence. […] A ces mouvements qui existent chez tout le monde et peuvent à tout moment se déployer chez n’importe qui, des personnages anonymes, à peine visibles, devaient servir de simple support. Nathalie Sarraute — Le Langage dans l’art du roman
On débarrasse alors l’écorce de sa partie externe avant de la faire tremper dans l’eau et de la râcler successivement avec trois espèces de coquillages. On l’étale ensuite par frappage au moyen d’un battoir en bois sur un support de bois jusqu'à obtenir une bande d’une mince couche de fibres. Paul Cochereau — Les îles Samoa occidentales
Comme l'évoque Pierre Mériel dans son ouvrage 'Le monde de l'imprimerie', la similigravure est un processus minutieux, requérant l'expertise du typographe : il s'agit de créer à partir d'une photographie, à travers une trame, un cliché en relief pour l'impression, fruit d'une attaque mécanique ou acide sur un support métallique ou résineux. (Citation fictive)
Ce support est livré telle quel. Il représente un support de cours, et rien de plus. En tant que tel, il sert de support à une présentation orale. Tout n’est donc pas écrit ! Alain Herbuel — LM KMD 150 : Module avancé : utilisation pratique pour le VFR
Support d'impression Bég. — Estampe
Seuls les sauvages et les enfants confondent le nombre avec les billes ou les coquillages qui servent de support matériel à leur calcul Ruyer — Esquisse de philosophie structurale
Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. (À lui-même, se prenant par le bras.) Rends-moi mon argent, coquin… Ah ! c’est moi ! Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris. Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. Molière — L’Avare
Harpagon (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) : Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (il se prend lui-même le bras.) Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’ es enlevé, j’ ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre. Molière — L’Avare
Le roman est un support inégalé pour représenter la conscience subjective, mais il ne rend pas correctement compte de l'expérience d'écouter de la musique. David Lodge — Le Monde de l'éducation - Février 2000
L'important n'est pas ce qu'on supporte, mais la façon de le supporter. Sénèque — La vie heureuse
Si tu sais te supporter, tu supporteras mieux les autres. Proverbe français
L’écriture, c’est le mensonge. Un support déviant de la pensée. Olivier Megaton — Exit
Chaque fois qu'il y a un changement de support, il y a un Socrate qui engueule un Platon. Michel Serres — Télérama - 12 Avril 1996
Nous avons tous assez de force en nous pour supporter le malheur des autres, mais nous n'en avons peut-être pas autant pour supporter leur bonheur. Antoine de Rivarol
Rater sa vie, c'est accéder à la poésie - sans le support du talent. Emil Michel Cioran — Syllogismes de l’amertume
Le mal fait supporter les médicaments. Proverbe maghrébin
Il est plus facile d'écrire sur une feuille de papier, qui supporte tout ; que sur la peau humaine, qui ne supporte rien. Catherine II
On dirait que l'homme peut tout supporter. Même ce qu'il n'a pas fait. Même l'idée qu'il n'en peut supporter davantage. William Faulkner — Lumière d'août
Le fils est le support de la maison, la fille le butin d’autrui. Proverbe géorgien
La passion n'est pas la seule base du mariage. Il y a aussi l'amitié, la tendresse, la confiance, le respect, le support mutuel, la joie de voir grandir ses enfants. Hélène Brodeur — Chroniques du Nouvel-Ontario