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Citations sur le taire
Il y a 19 citations sur le taire.
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Quand j’arrivai au bureau de porte, ma grand-mère m’avait déjà demandé ; j’entrai dans la cabine, la ligne était prise, quelqu’un causait qui ne savait pas sans doute qu’il n’y avait personne pour lui répondre car, quand j’amenai à moi le récepteur, ce morceau de bois se mit à parler comme Polichinelle ; je le fis taire, ainsi qu’au guignol, en le remettant à sa place, mais, comme Polichinelle, dès que je le ramenais près de moi, il recommençait son bavardage.
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu. -
– Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire.
H. G. Wells — La Guerre dans les airs -
Le sage ne peut pas dire ce qu'il vaut mieux taire.
Gotthold Ephraim Lessing — Dialogues maçonniques Gespräche für Freimaurer -
Le bruit fait taire la peine !...
Louise Maheux-Forcier — Appassionata -
Le silence lui-même a quelque chose à taire.
Vladimir Holan — Douleur -
Bien dire fait rire, bien faire fait taire.
André Dacier -
Ce dont on ne peut parler, il faut le taire.
Ludwig Wittgenstein — Tractatus logico-philosophicus -
Un vieux soldat sait souffrir et se taire sans murmurer.
Eugène Scribe — Michel et Christine -
Se taire, prier, travailler, sourire.
Josemaria Escriva de Balaguer -
Pour faire taire autrui, commence par te taire.
Sénèque -
J’écris pour me taire.
Philippe Léotard — Lavartus Prodeo -
Celui qui ne peut se taire ne sait pas parler.
Pittacos -
Cacher est une chose, se taire en est une autre.
Proverbe latin -
Parler - se taire : un même meurtre.
Jean-Claude Renard — La Lumière du silence -
Mieux vaut se taire que parler pour ne rien dire.
Ménandre -
Perdu hier... une bonne occasion de me taire.
Pierre Dac -
On crie pour taire ce qui crie.
Henri Michaux — Tranches de savoir, Cercle des Arts -
« Ne plus se taire et agir »
Voici.fr — Clémentine Sarlat harcelée : trois journalistes licenciés par France Télévisions - Voici -
Dans le cadre de l’enquête qu’elle menait en 2000, la jeune journaliste avait obtenu une interview dans une prison de Bogota passée sous la coupe des paramilitaires. Elle n’avait pas froid aux yeux. « Mais ce rendez-vous était un piège, tendu pour me faire taire », raconte-t-elle. Et pour faire passer un message à tous ses collègues. La porte de la prison ne s’est jamais ouverte. Une voiture l’a embarquée. Elle a été séquestrée, violée, avec la complicité de membres des services de sécurité.
La Croix — Jineth Bedoya Lima : ne jamais se taire, malgré tout