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Citations sur le titre
Il y a 50 citations sur le titre.
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Etudiant, voilà bien un titre qu’on ne dépose qu’au tombeau.
Jean Guitton — Art de penser -
Nous autres, poètes, quand nous avons de la peine, au lieu de la chasser, nous lui cherchons un titre.
Frédéric Dard — San-antoniaiseries -
Le titre est le point de vue où l'on met le public pour juger l'oeuvre.
Emile Fabre -
Malades, la plupart des gens le sont. Mais seuls les psychanalystes y voient un titre de gloire.
Karl Kraus -
Un croyant qui a perdu la foi, la grâce, pourrait à juste titre accuser Dieu de trahison.
Emil Michel Cioran — Cahier 1957-1972 -
La plupart des pardons peuvent être acceptés à titre de haines rentrées.
Comte de Belvèze — Pensées, maximes, réflexions -
Un curé n’a besoin d’autre titre que de son clocher pour demander ses dîmes.
Proverbe français -
Une préface ne doit être qu'un titre plus long.
Jean-Paul Richter — Le Jubilé -
La Justice est accessible à tous, au même titre que le Ritz.
Anonyme -
Les titres ne sont que des surnoms et tout surnom est un titre.
Thomas Paine — The rights of man -
Ce n'est pas le titre qui honore l'homme, mais l'homme qui honore le titre.
Nicolas Machiavel — Discours sur la première décade de Tite Live -
Les honneurs déshonorent ; Le titre dégrade ; La fonction abrutit.
Gustave Flaubert — Guy de Maupassant - 15 Janvier 1879 -
Un bon titre n’a jamais sauvé une mauvaise pièce.
Tristan Bernard — Auteurs, acteurs, spectateurs -
Le talent est un titre de responsabilité.
Charles de Gaulle -
Un vrai martyr, c'est quelqu'un à qui on refuse aussi ce titre.
Stanislaw Jerzy Lec — Nouvelles pensées échevelées -
Décidé à décrédibiliser autant que possible l’archéologue en titre, Waddell écrit à l’Asiatic Society pour lui signaler que l’importance du pilier de Nigliva va « bien au-delà de sa simple inscription, car il fournit un indice sur le lieu de naissance du Bouddha ».
Sophie Royer — Bouddha -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
[Dans « Alessandro » de Haendel] René Jacobs, incroyable d'aisance dans le rôle-titre
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En terme général, le titre désigne les trois titres particuliers par lesquels débute un livre: le faux-titre, abrégé du grand titre, le grand titre et le titre de départ, répétition du faux titre
E. Leclerc — Nouveau manuel typographique -
[Angélique] prenait l'in-quarto, relié en veau jaune, elle le feuilletait lentement: d'abord, le faux titre, rouge et noir, avec l'adresse du libraire
Zola — Rêve -
De quel droit, à quel titre, pourquoi avez-vous fait ça?
Hermant — Monsieur de Courpière -
Locke jouissoit à juste titre de l'estime universelle
Joseph de Maistre — Soirée St-Pétersbourg -
Savez-vous que le transporteur n'est pas automatiquement responsable du préjudice causé aux voyageurs démunis de titre de transport valable?
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Le grand-père Pluvignec n'est à aucun titre, le chef de la famille
Henri Bazin — Vipère -
Quel que soit le rôle que tu aies joué dans cette affaire, Ferdinand est l'aîné, et, à ce titre, je le tiens pour responsable
Henri Bazin — Vipère -
Les élèves étrangers reçoivent le diplôme de docteur vétérinaire à titre étranger
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M. Bernard est ici à titre d'hôte
auteur -
Si j'invoque le souvenir de ces petites libéralités, c'est à titre de simples circonstances atténuantes
Georges Courteline — Gendarmes sans pitié -
Certains même préparent à l'avance les titres d'alimentation que viennent chercher ensuite les hommes du maquis, comme à Vimory, au Charme et à Gy-les-Nonains.
Anne-Marie Pasquet — Châlette sur Loing: au coeur de l'histoire -
Léonard était le coiffeur en titre de la Cour
Jouy — Hermite -
Les élèves titulaires sont admis sur titres ou par concours
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Par son faible titre alcoolique, ses principes amers et son acide carbonique, la bière exerce sur l'organisme une action stimulante.
Boullanger — 1934 -
"Bonaparte, qui s'y entendait, changeait le titre des gens: il cachait le nom de M. de Talleyrand sous celui de prince de Bénévent; il baronnifiait les marquis et ducalisait les comtes. La recette est assez bonne , et nous la recommandons fortement à qui de droit."
Les Nouvelles Recrues du Château dans La Mode : Revue des modes -
Le nouveau titre du chanteur à la mode.
Tout compte fait — ce titre pèche par sa faible durée de vie malgré des graphismes agréables. -
Les journaux et les magazines qui alimentaient les cerveaux américains (…) devinrent instantanément un feu d’artifice où les illustrations et les titres de colonnes s’enlevaient comme des fusées et éclataient comme des bombes.
H. G. Wells — La Guerre dans les airs -
On peut joindre à sa possession celle de son auteur, de quelque manière qu'on lui ait succédé, soit à titre universel ou particulier, soit à titre lucratif ou onéreux
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Un légataire à titre particulier est obligé de s'adresser au légataire universel pour obtenir la délivrance de la chose léguée
Durkheim — Division du travail social -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
Si j’en croyais mes oreilles, aucun coup de feu n’avait été tiré de près, les armes à feu sont dangereuses. Quelques horions avaient dû être échangés à titre symbolique. Les pirates venaient simplement chercher leur redevance. Après un « baroud d’honneur » pour « sauver la face » de leur contribuable ! Il fallait se montrer.
Jean Bommart — Bulles dans le ciel -
Qu’est–ce que tu veux faire à Paris? Je n’en sais rien. Il faut que j’aille voir. Il n’a que moi au monde. Ce n’est pas sa femme qui s’en occuperait. Simone ricana. Elle le lâchera dès que ça n’ira plus. Mais à quel titre est–ce que tu agirais, Simone, tu n’es pas raisonnable.
Elsa Triolet — Le cheval blanc