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Citations sur le toucher
Il y a 52 citations sur le toucher.
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Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains.
Gustave Flaubert — Madame Bovary -
Un film n’est pas fait pour un palmarès mais pour toucher les gens.
Abderrahmane Sissako — Le Figaro et vous, 10 décembre 2014 -
Si vous voulez toucher le coeur d'un homme, sciez-lui les côtes.
Sean Stewart — L’Oiseau moqueur -
Griffer quelqu’un, c’est encore une façon de toucher sa peau.
Clémence Boulouque — Mort d’un silence -
Cible. En marketing, ce qu'il faut toucher pour ne pas couler.
Marie-Anne Dujarier — Il faut réduire les affectifs ! -
Les problèmes sont rares dans les airs. C’est toucher le sol qui est dangereux.
Amélia Earhart — 20 Hrs 40 Mins -
L'homme est chose sacrée, à laquelle nul n'a le droit de toucher.
Stefan Zeromski — Histoire d'un péché -
Le véritable chemin pour toucher le coeur d'un homme passe par son estomac.
Proverbe chinois -
C’est difficile de prendre au sérieux une femme qu’on a envie de toucher.
Georges Wolinski -
Celle qui est agréable à l'oeil n'est pas nécessairement douce au toucher.
Anonyme -
Femme vêtue : obligation de voir, interdiction d'y toucher. Femme dévêtue : obligation de toucher, interdiction de regarder.
Jean Baudrillard — Cool Memories - 1980-1985 -
Même la pensée d’une fourmi peut toucher le ciel.
Proverbe japonais -
L’amour est aveugle, il faut donc toucher.
Proverbe brésilien -
Il ne faut pas toucher aux gens qui se haïssent.
Jean-Paul Enthoven — Aurore -
L’essentiel, c’est que la pièce était grande bien que très basse de plafond, au point que, les premiers temps, j’avais toujours l’impression que j’allais le toucher de la tête. Cela dit, j’eus tôt fait de m’y habituer.
Fédor Dostoïevski — Humiliés et offensés (traduction du russe par Françoise Flamant) -
On rappelle sans cesse aux enfants l’existence de l’Ange Gardien qui veille sur leur sommeil, déplore leurs incartades et pleure si par hasard les petits garçons « se touchent ».
Marguerite Yourcenar — Souvenirs pieux -
Sans approfondir des questions qui ne touchent qu’indirectement au sujet de ce livre, nous disons simplement ceci : il eût été beau que monseigneur Bienvenu n’eût pas été royaliste.
Victor Hugo — Les Misérables -
"A moins de dix mètres du bord de la falaise de Punta Llisera, on y surplombe la mer. Un privilège… qui touche à sa fin."
Sandrine Morel — Sur la côte de Benidorm -
Ah ! mon Dieu, je vous demande pardon, j’ai touché, sans faire attention, à la clef du poêle, et cela fait fumer.
Victor Hugo — Les Misérables -
Il croyait, en ce moment-là même, avoir un grave devoir à accomplir : la restitution des six cent mille francs à quelqu’un qu’il cherchait le plus discrètement possible. En attendant, il s’abstenait de toucher à cet argent.
Victor Hugo — Les Misérables -
L’argot, étant l’idiome de la corruption, se corrompt vite. En outre, comme il cherche toujours à se dérober, sitôt qu’il se sent compris, il se transforme. Au rebours de toute autre végétation, tout rayon de jour y tue ce qu’il touche.
Victor Hugo — Les Misérables -
Il fut démontré qu’il avait touché pour ne rien dire des agissements d’une banque, laquelle, […], saignait cruellement le troupeau des épargnants cupides et malfaisants.
Victor Méric — Les Compagnons de l’Escopette -
Le vin vaut ce qu'il vaut, mais Marthe le touche à bon prix et comme la clientèle est soiffarde,tout le monde est content.
Olivier Deck — L'Auberge des Charmilles -
À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ?
Alexandre Dumas — La Reine Margot -
L’hiver, point de chaleur, point de lumière, point de midi, le soir touche au matin, brouillard, crépuscule, la fenêtre est grise, on n’y voit pas clair.
Victor Hugo — Les Misérables -
La veille et le matin du 5 juin, jour fixé pour l’enterrement de Lamarque, le faubourg Saint-Antoine, que le convoi devait venir toucher, prit un aspect redoutable.
Victor Hugo — Les Misérables -
- Débrouille-toi pour toucher mon cousin Kader, à Béjaïa.
Yasmina Khadra — Morituri -
- Père; j’ai vu cette nuit ma mère en songe. Elle avait deux grandes ailes. Ma mère dans sa vie doit avoir touché à la sainteté.
Victor Hugo — Les Misérables -
[...] en m’approchant, j’entends de la musique hot. Il y a des types qui jouent de la guitare et qui en touchent un peu.
Peter Cheyney — Les femmes s’en balancent -
— Cette gueuse, répondit la Thénardier, s’est permis de toucher à la poupée des enfants ! — Tout ce bruit pour cela ! dit l’homme. Eh bien, quand elle jouerait avec cette poupée ? — Elle y a touché avec ses mains sales ! poursuivit la Thénardier, avec ses affreuses mains ! — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862, tome 2, livre 3, chapitre 8)
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L’« homme équitable » a donc besoin sans cesse du toucher subtil d’une balance pour évaluer les degrés de pouvoir et de droit qui, avec la vanité des choses humaines, ne resteront en équilibre que très peu de temps et ne feront que descendre ou monter.
Nietzsche — Aurore §.112. Traduction de H. Albert -
L'aveugle, le mal-voyant recrée l’univers qui l’entoure à partir de ses perceptions : celles de l’ouïe, du toucher, de l’odorat.
Pierre Le Clerc — Aveugle -
Pendant le dîner, sans avoir l'air d'y toucher
Alfred de Musset — On ne badine pas -
Les peuples ne sont pas plus que les hommes disposés à reconnaître et à confesser le vrai en ce qui touche leurs propres intérêts
Albert de Broglie — Diplomatie et droit nouveau -
Une fois de plus, j'ai côtoyé une vérité que je n'ai pas comprise. Je me suis cru perdu, j'ai cru toucher le fond du désespoir et, une fois le renoncement accepté, j'ai connu la paix
Saint-Exupéry — Terre des hommes -
Des affiches de mai 68 aux murals républicains de Belfast, des caricatures anti-tsaristes de la révolution russe de 1905 au drapeau arc-en-ciel des militants pacifistes, des placards « ouvriers » de Jules Grandjouan au badge « Touche pas à mon pote » de SOS racisme, […].
Xaviez Crettiez & Pierre Piazza — « Introduction » de Iconographies rebelles : Sociologie des formes graphiques de contestation -
Si elle ne réussissait pas à étouffer l’affaire et si on la mettait en taule, il ne pouvait plus toucher à son argent. Il lui fallait donc divorcer pour se débarrasser d’elle. Ça fait un tas de raisons pour la tuer, tout ça. Il a aussi pu saisir une occasion de me faire jouer le rôle du bouc émissaire. Ça ne pouvait pas tenir, mais ça devait amener du retard et de la confusion.
Raymond Chandler — La dame du lac -
Par les journées de juillet très chaudes, le mur d’en face jetait sur la petite cour humide une lumière éclatante et dure.Il y avait un grand vide sous cette chaleur, un silence, tout semblait en suspens ; on entendait seulement, agressif, strident, le grincement d’une chaise traînée sur le carreau, le claquement d’une porte. C’était dans cette chaleur, dans ce silence – un froid soudain, un déchirement.Et elle restait sans bouger sur le bord de son lit, occupant le plus petit espace possible, tendue, comme attendant que quelque chose éclate, s’abatte sur elle dans ce silence menaçant.Quelquefois le cri aigu des cigales, dans la prairie pétrifiée sous le soleil et comme morte, provoque cette sensation de froid, de solitude, d’abandon dans un univers hostile où quelque chose d’angoissant se prépare.Étendu dans l’herbe sous le soleil torride, on reste sans bouger, on épie, on attend.Elle entendait dans le silence, pénétrant jusqu’à elle le long des vieux papiers à raies bleues du couloir, le long des peintures sales, le petit bruit que faisait la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Elle entendait se fermer la porte du bureau.Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.Elle les sentait ainsi, étalés, immobiles, derrière les murs, et prêts à tressaillir, à remuer.Elle ne bougeait pas. Et autour d’elle toute la maison, la rue semblaient l’encourager, semblaient considérer cette immobilité comme naturelle.Il paraissait certain, quand on ouvrait la porte et qu’on voyait l’escalier, plein d’un calme implacable, impersonnel et sans couleur, un escalier qui ne semblait pas avoir gardé la moindre trace des gens qui l’avaient parcouru, pas le moindre souvenir de leur passage, quand on se mettait derrière la fenêtre de la salle à manger et qu’on regardait les façades des maisons, les boutiques, les vieilles femmes et les petits enfants qui marchaient dans la rue, il paraissait certain qu’il fallait le plus longtemps possible – attendre, demeurer ainsi immobile, ne rien faire, ne pas bouger, que la suprême compréhension, que la véritable intelligence, c’était cela, ne rien entreprendre, remuer le moins possible, ne rien faire.Tout au plus pouvait-on, en prenant soin de n’éveiller personne, descendre sans le regarder l’escalier sombre et mort, et avancer modestement le long des trottoirs, le long des murs, juste pour respirer un peu, pour se donner un peu de mouvement, sans savoir où l’on va, sans désirer aller nulle part, et puis revenir chez soi, s’asseoir au bord du lit et de nouveau attendre, replié, immobile.
Nathalie Sarraute — Tropismes -
A chacun sa façon de fermer une veste ou de nouer un foulard : autant de tics et de modes qui signent une silhouette et font son originalité. Cette semaine, le salut passe par le toucher.
Le Monde — Haut les mains -
J'aimais à la folie le toucher d'Annalena. Si surprenante que fût l'habileté qu'elle y montrait, jamais je n'y trouvai l'occasion de douter de la sincérité de son émotion. La belle musicienne avait l'âme fort sensible et l'agilité de ses mains angéliques ne ressemblait en rien à l'adresse irritante et vulgaire des virtuoses.
Milosz — Amour. init.