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Citations sur le triste
Il y a 48 citations sur le triste.
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Ce qui est beau devient vite triste.
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Il n'y a pas de courage triste.
Marcel Jouhandeau — Journal sous l'occupation -
L'humour. Une plaisanterie avec un air triste.
William Shakespeare -
Le tango : une pensée triste qui se danse.
Ernesto Sabato — Tango -
La vie est trop courte pour travailler triste.
Jacques Séguéla -
La vie est trop courte pour s’habiller triste.
Anonyme — Newman -
Qui sait si la vérité n’est pas triste.
Ernest Renan -
Il se pourrait que la vérité fût triste.
Ernest Renan -
Je suis triste comme un lendemain de fête.
Alfred de Musset -
Un coeur patient est un coeur triste.
Laure Conan — La sève immortelle -
Triste, on hait le joyeux ; folâtre, on hait le triste.
Horace -
Tout pouvoir est triste.
Alain — Propos -
Un saint triste est un triste saint.
Saint François de Sales -
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
Jean de La Fontaine — Fables, le Lièvre et les Grenouilles -
Tout ce qui est triste me paraît suspect.
Julien Green — Journal, Plon -
La créativité de la gauche, en ce moment, c'est pas triste!
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Il devinait les rires moqueurs des autres étudiants, leurs plaisanteries grasses à son encontre. Il haussa les épaules, fataliste : oui, il était dans un triste état, mais il n'était pas le seul ! Ils avaient tous bu comme des trous... car il fallait bien s'amuser entre amis, foi de faluchard !
Jean-Luc Bizien — La chambre mortuaire -
Nous reçûmes l'ordre de côtoyer en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons.
Goethe — Campagne de France -
Qu'il s'agisse de sensualité ou d'expériences préconjugales, les supporters traditionnels du poujadisme ont un comportement absolument prévisible, triste et réactionnaire, là comme ailleurs.
Emmanuel Todd — Le Fou et le Prolétaire -
(…) ; on eût dit que son regard, triste et lointain comme le regard des hommes qui ont longtemps vécu sur la mer ou dans les solitudes immenses, gardait comme un reflet de l’infini.
Octave Mirbeau — Les eaux muettes -
La difficulté, la longueur des voyages d’autrefois donnaient quelque chose de solennellement triste aux séparations.
René Vallery-Radot — La vie de Pasteur -
Il est triste de la mort de son ami.
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Mine fière. Mine insolente. Il fait triste mine. Il ne faut pas toujours juger des gens sur la mine.
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Oh ! Quel triste soleil fut le témoin, en Flandre,Et des hameaux en feu, et des villes en cendreEt de la longue horreur et des crimes soudainsDont avait faim et soif le sadisme germain !
Emile Verhaeren — « La Belgique sanglante » -
Ô triste, triste était mon âmeÀ cause, à cause d’une femme.
Paul Verlaine — Ô triste -
Le 10 de ce mois, un triste accident a jeté la consternation dans un des quartiers de la paroisse St.-Jacques.
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Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens.
Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère -
Il faut aimer l’art poétique de Boileau, sinon pour les préceptes, du moins pour le style. Un écrivain qui a quelque souci de la postérité cherchera sans cesse à purifier sa diction, sans effacer toutefois le caractère particulier par lequel son expression révèle l’individualité de son esprit. Le néologisme n’est d’ailleurs qu’une triste ressource pour l’impuissance. Des fautes de langue ne rendront jamais une pensée, et le style est comme le cristal : sa pureté fait son éclat.
Victor Hugo — préface des Odes et Ballades -
Elle se demanda ce qu’elle allait faire maintenant, cherchant une occupation pour son esprit, une besogne pour ses mains. Elle n’avait point envie de redescendre au salon auprès de sa mère qui sommeillait ; et elle songeait à une promenade, mais la campagne semblait si triste qu’elle sentait en son cœur, rien qu’à la regarder par la fenêtre, une pesanteur de mélancolie.Alors elle s’aperçut qu’elle n’avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire. Toute sa jeunesse au couvent avait été préoccupée de l’avenir, affairée de songeries. La continuelle agitation de ses espérances emplissait, en ce temps-là, ses heures sans qu’elle les sentît passer. Puis, à peine sortie des murs austères où ses illusions étaient écloses, son attente d’amour se trouvait tout de suite accomplie. L’homme espéré, rencontré, aimé, épousé en quelques semaines, comme on épouse en ces brusques déterminations, l’emportait dans ses bras sans la laisser réfléchir à rien.Mais voilà que la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne qui fermait la porte aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes de l’inconnu. Oui, c’était fini d’attendre.Alors plus rien à faire, aujourd’hui, ni demain ni jamais. Elle sentait tout cela vaguement à une certaine désillusion, à un affaissement de ses rêves.Elle se leva et vint coller son front aux vitres froides. Puis, après avoir regardé quelque temps le ciel où roulaient des nuages sombres, elle se décida à sortir.Étaient-ce la même campagne, la même herbe, les mêmes arbres qu’au mois de mai ? Qu’étaient donc devenues la gaieté ensoleillée des feuilles, et la poésie verte du gazon où flambaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots, où rayonnaient les marguerites, où frétillaient, comme au bout de fils invisibles, les fantasques papillons jaunes ? Et cette griserie de l’air chargé de vie, d’arômes, d’atomes fécondants n’existait plus.Les avenues, détrempées par les continuelles averses d’automne, s’allongeaient, couvertes d’un épais tapis de feuilles mortes, sous la maigreur grelottante des peupliers presque nus. Les branches grêles tremblaient au vent, agitaient encore quelque feuillage prêt à s’égrener dans l’espace. Et sans cesse, tout le long du jour, comme une pluie incessante et triste à faire pleurer, ces dernières feuilles, toutes jaunes maintenant, pareilles à de larges sous d’or, se détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient.
Maupassant — Une vie -
Moi j’ai des cheveux blancs au front, et je vous dis :C’est bien. L’homme est viril et fort qui se décideA changer sa fin triste en un fier suicide ;Qui sait tout abdiquer, hormis son vieil honneur ;
Victor Hugo — L'Année terrible -
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !Doux rayon triste et réchauffant !- Lorsqu'elle était petite encore,Que sa sœur était tout enfant... - Connaissez-vous, sur la collineQui joint Montlignon à Saint-Leu,Une terrasse qui s'inclineEntre un bois sombre et le ciel bleu ?
Victor Hugo — Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! -
Il était une fois un meunier qui possédait un moulin, un âne et un chat et avait trois fils. Lorsqu’il mourut, il laissa en testament le moulin à son fils ainé, l’âne au second, et le chat au plus jeune. Ce dernier se sentait défavorisé et se demandait bien ce qu’il ferait avec seulement un chat.Le chat, qui entendait cela lui dit d’un air posé et sérieux : Ne soyez pas triste, mon maître ; vous n’avez qu’à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller aux champs, et vous verrez que vous n’êtes pas si mal lotis que vous le croyez.
Charles Perrault — Le Chat Botté -
Pignon sur rue et rognons velus voilà bienLe triste sort de tout celui qui s’embourgeoiseLe mystère c’est qu’on sait pas comment ça vientMais un beau jour on s’aperçoit que l’on merdoise
Raymond Queneau — Le Chien à la mandoline -
À la poste d’hier tu télégraphieras que nous sommes bien morts avec les hirondelles. Facteur triste facteur un cercueil sous ton bras va-t’en porter ma lettre aux fleurs à tire d’elle. La boussole est en os mon cœur tu t’y fieras. Quelque tibia marque le pôle et les marelles pour amputés ont un sinistre aspect d’opéras. Que pour mon épitaphe un dieu taille ses grêles ! C’est ce soir que je meurs, ma chère Tombe-Issoire, Ton regard le plus beau ne fut qu’un accessoire de la machinerie étrange du bonjour. Adieu ! Je vous aimai sans scrupule et sans ruse, ma Folie-Méricourt, ma silencieuse intruse. Boussole à flèche torse annonce le retour.
Robert Desnos — Les Gorges froides -
Qu'un vain scrupule à ma flamme s'oppose,Je ne le puis souffrir aucunement,Bien que chacun en murmure et nous glose;Et c'est assez pour perdre votre amant.Si j'avais bruit de mauvais garnement,Vous me pourriez bannir à juste cause;Ne l'ayant point, c'est sans nul fondementQu'un vain scrupule à ma flamme s'oppose.Que vous m'aimiez, c'est pour moi lettre close;Voire on dirait que quelque changementA m'alléguer des raisons vous dispose:Je ne le puis souffrir aucunement.Bien moins pourrais vous conter mon tourment,N'ayant pas mis au contrat cette clause;Toujours ferai l'amour ouvertement,Bien que chacun en murmure et nous glose.Ainsi s'aimer est plus doux qu'eau de rose:Souffrez-le donc, Philis, car, autrement,Loin de vos yeux je vais faire une pose,Et c'est assez pour perdre votre amant.Pourriez-vous voir ce triste éloignement?De vos faveurs doublez plutôt la dose.Amour ne veut tant de raisonnement:Ce point d'honneur, ma foi, n'est autre choseQu'un vain scrupule.
Jean de La Fontaine — Rondeau redoublé -
RODRIGUE — Percé jusques au fond du cœurD’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,Misérable vengeur d’une juste querelle,Et malheureux objet d’une injuste rigueur,Je demeure immobile, et mon âme abattueCède au coup qui me tue.Si près de voir mon feu récompensé,Ô Dieu, l’étrange peine !En cet affront mon père est l’offensé,Et l’offenseur le père de Chimène !Que je sens de rudes combats !Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse :Il faut venger un père, et perdre une maîtresse :L’un m’anime le cœur, l’autre retient mon bras.Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,Ou de vivre en infâme,Des deux côtés mon mal est infini.Ô Dieu, l’étrange peine !Faut-il laisser un affront impuni ?Faut-il punir le père de Chimène ?
Pierre Corneille — Le Cid -
Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau. À l’instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel ; j’oubliai les catastrophes dont je venais d’être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j’entendis si souvent siffler la grive. Quand je l’écoutais alors, j’étais triste de même aujourd’hui ; mais cette première tristesse était celle qui naît d’un désir vague de bonheur, lorsqu’on est sans expérience ; la tristesse que j’éprouve actuellement vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l’oiseau dans les bois de Combourg m’entretenait d’une félicité que je croyais atteindre ; le même chant dans le parc de Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie.
François René de Chateaubriand — Mémoires d’outre-tombe -
Alors lui me répondit avec un air de reproche triste « Au moins, vous savez bien, frère, que je suis changé maintenant et qu'il y a quelque chose qui est bien fini ce n'est pas de cela que vous voulez parler ? » Et, moi, je serrai la main de mon frère Yves, en essayant de sourire comme quelqu'un qui aurait tout à fait confiance.
Pierre Loti — Mon frère Yves -
Qu'il ne m'eût pas donné, par ce triste attentat / Un gage trop certain des malheurs de l'Etat / Son crime seul n'est pas ce qui me désespère.
Racine — Britannicus