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Citations sur le vagabond
Il y a 21 citations sur le vagabond.
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L'amour est un petit bateau Qui s'en va, tout joyeux, sur l'onde, Voguant vers des pays nouveaux Au hasard de sa course vagabonde.
Charles Trenet — Bateau d'amour -
L'écriture, c'est comme l'armée, on y retrouve tout le monde. Des avocats, des secrétaires, des boulangères, des critiques littéraires, des énarques, des politiciens, des fils de famille, des vagabonds, et même quelques écrivains.
Jean-Marie Laclavetine — Première ligne -
Les vagabonds qui, il y a une dizaine d’années, étaient presque tous illettrés, savent maintenant pour la plupart lire, écrire et compter. Quelques-uns semblent même avoir reçu une instruction supérieure. C’est un grand progrès.
Alfred Capus -
Quand le corps se meut, l’esprit vagabonde, la pensée explore des recoins intouchés.
Sylvain Tesson — Lire, 1er janvier 2015 -
La rêverie vagabonde est nécessaire à une bonne hygiène de vie, à l'équilibre de l'homme dans la bourrasque quotidienne.
Bernard Pivot — Remontrance à la ménagère de moins de cinquante ans -
J'ai parfois l'impression de vagabonder autour du monde dans le seul but d'accumuler le matériau de futures nostalgies.
Vikram Seth -
Une croûte de pain, ce n'est pas grand-chose, et c'est tout, cependant, pour le vagabond qui meurt de faim.
George Meredith — Les Comédiens tragiques -
Il y a dans la vie du vagabond un besoin essentiel qui vient immédiatement après la faim, c'est celui des chaussures.
Eugène Brieux — La robe rouge -
Un homme sans domicile est un vagabond : un homme avec deux domiciles est un libertin.
George Bernard Shaw -
Le vrai vagabond ne repasse jamais deux fois par le même endroit.
Paul Nougé — La Révolution surréaliste -
Le touriste est un vagabond qui a de l'argent.
Michel Chrestien -
Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée.
Dominique Ancelet-Netter — La Dette -
"Esprit vagabond."
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Il permet en effet de réduire les pertes parasites par circulation, de barre à barre, de courant vagabond dans les tôles du rotor, ainsi que le risque de bruit magnétique.
Patrick Brutsaert — Daniel Laloy & Damien Verbeke -
Que d'histoires, de légendes orientales durent voyager alors avec cette foule vagabonde !
Jean-Jacques Ampère — La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge -
Une affection actuellement rare, autrefois semble-t-il assez fréquente, la maladie des vagabonds, associe les parasitoses cutanées, l'état de dénutrition et d'avitaminose et comporte une hyperpigmentation
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« Eh après tout, vous n’avez qu ’à vous répéter le proverbe arabe “Les chiens aboient, la caravane passe.” » Ce conseil que m’avait donné Gide m’est revenu bien des fois à la mémoire. Et à l’occasion je me représente (sur le mode romantique le plus désuet) comme un vagabond à l’échelle de la planète, un de ces voyageurs en train d’errer la nuit au milieu du désert, et passant près de campements désolés aux feux éteints, où de farouches natifs sont tapis (…)
Truman Capote — Les chiens aboient -
L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d’Assise. On sait de lui peu de choses et c’est tant mieux. Ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître. Ce qu’on en dit, en croyant savoir ce qu’on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d’Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n’est pas le nôtre, qui est l’ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraie paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Dans cette phrase vous ne voyez ni l’ange ni l’enfant. Vous voyez le chien seulement, vous devinez son humeur joyeuse, vous le regardez suivre les deux invisibles : l’enfant – rendu invisible par son insouciance -, l’ange – rendu invisible par sa simplicité. Le chien, oui, on le voit. Derrière. À la traîne. Il suit les deux autres. Il les suit à la trace et parfois il flâne, il s’égare dans un pré, il se fige devant une poule d’eau ou un renard, puis en deux bonds il rejoint les autres, il recolle aux basques de l’enfant et de l’ange. Vagabond, folâtre. L’enfant et l’ange sont sur la même ligne. Peut-être l’enfant tient-il la main de l’ange, pour le conduire, pour que l’ange ne soit pas trop gêné, lui qui va dans le monde visible comme un aveugle en plein jour. Et l’enfant chantonne, raconte ce qui lui passe par la tête, et l’ange sourit, acquiesce – et le chien toujours derrière ces deux-là, tantôt à droite, tantôt à gauche. Ce chien est dans la Bible. Il n’y a pas beaucoup de chiens dans la Bible. Il y a des baleines, des brebis, des oiseaux et des serpents, mais très peu de chiens. Vous ne connaissez même que celui-là, traînant les chemins, suivant ses deux maîtres : l’enfant et l’ange, le rire et le silence, le jeu et la grâce. Chien François d’Assise.
Christian Bobin — Le Très-Bas -
« Au poste, galopin », prononça-t-il, convaincu à priori de la culpabilité de celui qu’il confondait avec un vagabond sans aveu.
Victor Favet — La Belle Violette -
Point de pignon sur rue, pas même de domicile fixe. Il couchait sous les ponts de la métaphysique, à la belle étoile de la métaphysique. Il y avait en lui quelque chose du vaurien, du vagabond, quelque chose de l’homme des bois (mais ces yeux clairs ! Ces mains les plus belles du monde !), et du gardien de nuit et de l’homme de ronde et du guide dans les Châteaux, les Systèmes, du guide en Votre Propre Pensée.
Francis Ponge — Le Grand Recueil -
L'écriture, c'est comme l'armée, on y retrouve tout le monde. Des avocats, des secrétaires, des boulangères, des critiques littéraires, des énarques, des politiciens, des fils de famille, des vagabonds, et même quelques écrivains.
Jean-Marie Laclavetine — Première ligne