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Il y a 39 citations sur le vénus.
... plusieurs de nos contemporains offriraient volontiers à quelque statue de Vénus anadyomène ou de Vénus victorieuse, non une génisse ou une brebis, mais des fruits, du lait et du vin, ... auteur
Le principal personnage est une Vénus genitrix, car elle a le corps d’une femme qui a enfanté, et anadyomène. Françoise Joukovsky — À travers la Galerie François Ier
[…]: ils prétendent que Tyndare oublia Vénus dans un sacrifice qu'il offrit à tous les dieux, et qu'en punition de ce mépris, Vénus fit en sorte que les filles de ce prince fussent bigames, trigames, et désertatrices de leurs maris. Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle — t.7 (G-Hem)
Dès lors que Galilée eut observé dans sa lunette des phases gibbeuses pour Vénus, il lui devint par le fait même évident que Vénus devait plutôt tourner autour du Soleil qu’autour de la Terre. Le système ptolémaïque recevait là un coup mortel, mais le système copernicien ne fut toutefois pas adopté par suite de cette observation seule. Revue des questions scientifiques — volume 151
Moins que jamais, il sera la vénus des carrefours. Et c'est tant mieux pour les cœurs à qui il se rendra sensible Malègue — Augustin
"(«[…]. Quand vous avez fini vos coucheries avec l’État, vous prenez votre lâcheté pour de la sagesse et croyez qu’il suffit d’être manchot pour devenir la Vénus de Milo, ce qui est excessif.») André Malraux — La Condition humaine"
Les nombreuses familles des pariétaires, la camomille, les cheveux de Vénus sortaient par touffes abondantes et variées entre les barbacanes de la muraille, lézardée malgré son épaisseur. Balzac — Le Curé de village
[…] ils prétendent que Tyndare oublia Vénus dans un sacrifice qu’il offrit à tous les dieux, et qu’en punition de ce mépris, Vénus fit en sorte que les filles de ce prince fussent bigames, trigames, et désertrices de leurs maris. Pierre Bayle — Dictionnaire historique et critique
Il évoque la Vénus humaine doublement coupable car elle a partagé le lit de Cupidon et nuit par sa grande beauté au culte de la Vénus cyprine ; il évoque aussi les baisers de miel offerts par celle-ci, déesse de l’amour, du désir et de la volupté […] Revue de l’art — Volumes 67-70
Qui n'a vu dans les villes ces copies de tableaux célèbres (...) que des artistes-mendiants esquissent à la craie à même le pavé des quartiers passants et que, la nuit venue, (...) on foule aux pieds : Vénus et Jocondes effilées, dont le sourire bave et s'élégit sur un menton qui s'écaille et s'écharne (...)? Anne F. Garréta — La Décomposition
Je n'ai jamais pu emboîter Vénus avec Apollon. C'est l'un ou l'autre, étant un homme d'excès, un monsieur tout entier à ce qu'il pratique Flaubert — Correspondance
Quel dommage, s’écriait un jeune français à la vue de Vénus Callipyge, quel dommage que ce je ne sais quoi de Faunesque si bien démêlé, si bien défini par un de nos artistes, se trouve répandu dans les traits de cette charmante statue. Je n’étais qu’à deux pas de ce connaisseur ; j’admirais dans cet instant ce que tout le monde admire dans cette Vénus, ce qui lui a valu son nom et sa grande réputation ; et jusqu’alors j’avais fait peu d’attention à son visage. Je le regarde, je le fixe longtemps ; hé bien, je ne réussis pas plus à y trouver du Faunesque qu’il ne me fut possible dans la suite de découvrir dans la fameuse cène du Vinci à Milan, cette main avec quatre doigts seulement, qui a frappé au premier coup d’œil deux ou trois de nos subtiles voyageurs. Chef-d’œuvres politiques et littéraires de la fin du dix-huitième siècle — tome second
Elle s’en foutait, la gueuse : cachée dans un conte de Mérimé, La Vénus d’Ille, elle attendait que je le lusse pour me sauter à la gorge. Jean-Paul Sartre — Les mots
Après des heures de travail acharné, le sculpteur, véritable gabarier, a finalement réussi à reproduire la silhouette parfaitement symétrique de la Vénus de Milo grâce à son gabarit fiable. (Citation fictive)
La gallinette, cette vénus poule que l'on retrouve dans les eaux douces, reste une mollusque méconnue mais essentielle à notre écosystème aquatique. (Citation fictive)
Le collant épousait le dessin exact des cuisses, des aines, du ventre, avec le renflement du mont de Vénus et le sillon étroit du sexe. Mais elle n'avait pas de nombril. Était-elle une sorte de robot, un être artificiel, un gynoïde ? Michel Jeury — Les yeux géants
Il faut signaler son mémoire sur La Vénus hottentote [it. ds le texte], paru, en 1817, dans les « Mémoires du museum », dans lequel il a poussé jusqu'à la perfection la description des caractères physiques d'un représentant d'une race aux traits archaïques qu'il compare fréquemment à ceux des singes. Hist. sc.
Il est amené à renouveler le thème de la Vénus noire, à découvrir dans cette obscurité de la peau la clarté blanche des nuits lunaires, à deviner dans les veines sombres le rose de l’aurore, à faire enfin de l’excès amoureux, non plus comme Baudelaire, un moyen de s’enfouir, de se perdre dans le péché mais, au contraire, une technique pour hyperesthésier les nerfs et qui lui permette de pressentir le monde platonique des Essences supraterrestres, donc une nouvelle spiritualité. Roger Bastide — Poètes et dieux : études afro-brésiliennes
ŒNONE.Quoi ! de quelques remords êtes-vous déchirée ?Quel crime a pu produire un trouble si pressant ?Vos mains n’ont point trempé dans le sang innocent ?PHÈDRE.Grâces au ciel, mes mains ne sont point criminelles.Plût aux dieux que mon cœur fût innocent comme elles !ŒNONE.Et quel affreux projet avez-vous enfantéDont votre cœur encor doive être épouvanté ?PHÈDRE.Je t’en ai dit assez : épargne-moi le reste.Je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste.ŒNONE.Mourez donc, et gardez un silence inhumain ;Mais pour fermer vos yeux cherchez une autre main.Quoiqu’il vous reste à peine une faible lumière,Mon âme chez les morts descendra la première ;Mille chemins ouverts y conduisent toujours,Et ma juste douleur choisira les plus courts.Cruelle ! quand ma foi vous a-t-elle déçue ?Songez-vous qu’en naissant mes bras vous ont reçue ?Mon pays, mes enfants, pour vous j’ai tout quitté.Réserviez-vous ce prix à ma fidélité ?PHÈDRE.Quel fruit espères-tu de tant de violence ?Tu frémiras d’horreur si je romps le silence.ŒNONE.Et que me direz-vous qui ne cède, grands dieux !À l’horreur de vous voir expirer à mes yeux ?PHÈDRE.Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable,Je n’en mourrai pas moins : j’en mourrai plus coupable.ŒNONE.Madame, au nom des pleurs que pour vous j’ai versés,Par vos faibles genoux que je tiens embrassés,Délivrez mon esprit de ce funeste doute.PHÈDRE.Tu le veux ? lève-toi.ŒNONE.Parlez : je vous écoute.PHÈDRE.Ciel ! que lui vais-je dire ? et par où commencer ?ŒNONE.Par de vaines frayeurs cessez de m’offenser.PHÈDRE.Ô haine de Vénus ! ô fatale colère !Dans quels égarements l’amour jeta ma mère !ŒNONE.Oublions-les, madame ; et qu’à tout l’avenirUn silence éternel cache ce souvenir.PHÈDRE.Ariane, ma sœur ! de quel amour blesséeVous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !ŒNONE.Que faites-vous, madame ? et quel mortel ennuiContre tout votre sang vous anime aujourd’hui ?PHÈDRE.Puisque Vénus le veut, de ce sang déplorableJe péris la dernière et la plus misérable.ŒNONE.Aimez-vous ?PHÈDRE.De l’amour j’ai toutes les fureurs.ŒNONE.Pour qui ?PHÈDRE.Tu vas ouïr le comble des horreurs…J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frissonne.J’aime…ŒNONE.Qui ?PHÈDRE.Tu connais ce fils de l’Amazone,Ce prince si longtemps par moi-même opprimé…ŒNONE.Hippolyte ? Grands dieux !PHÈDRE.C’est toi qui l’as nommé !ŒNONE.Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace !Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !Voyage infortuné ! Rivage malheureux,Fallait-il approcher de tes bords dangereux ! Racine — Phèdre
Ô Vénus, ô Déesse !Je regrette les temps de l'antique jeunesse,Des satyres lascifs, des faunes animaux,Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameauxEt dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde !Je regrette les temps où la sève du monde,L'eau du fleuve, le sang rose des arbres vertsDans les veines de Pan mettaient un univers ! Arthur Rimbaud — Soleil et chair