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Citations sur le vers - Page 42
Il y a 1795 citations sur le vers.
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Pour trouver beaux des enfants qui sont laids, Pour trouver bons des vers qui sont mauvais, Il n'est rien tel que de les avoir faits.
Robert Pons de Verdun — L'amour paternel -
Je répète une fois de plus qu'un polémiste est amusant jusqu'à la vingtième année, tolérable jusqu'à la trentième, assommant vers la cinquantaine, et obscène au-delà.
Georges Bernanos — Les grands cimetières sous la Lune -
Si vous voyagez vers l'au-delà, apprenez le latin, c'est une langue morte.
Michel Cazenave -
Ce qui me pousse vers la Seconde Guerre Mondiale, c'est l’envie d’honorer la résilience de la nature humaine.
Angelina Jolie — Paris Match, 31 décembre 2014 -
La donation est une montée vers la gloire par l'escalier de service.
Christine Arnothy — Un type merveilleux -
Ah, vous autres, hommes faibles et merveilleux qui mettez tant de grâce à vous retirer du jeu ! Il faut qu'une main, posée sur votre épaule, vous pousse vers la vie...
Tennessee Williams -
La croissance de l'homme ne s'effectue pas de bas en haut, mais de l'intérieur vers l'extérieur.
Franz Kafka -
Si l'on avait su garder ce patrimoine en France, si l'on n'avait pas exporté cette pratique vers la perfide Albion, si l'on ne s'était pas résigné à abandonner ce sport aux étudiants de la ville de Rugby qui en firent la renommée, peut-être parlerions-nous aujourd'hui du Mortagne-au-Perche à XV, ou du Briouzeman Julien Bonnaire.
François Morel — Je veux être futile à la France -
C'est très beau d'aller vers un solitaire, cela donne des frissons comme d'approcher un animal sauvage et doux. Le malheur c'est que, si vous réussissez à attraper un solitaire, vous le perdez : il n'est plus seul.
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Retourner en arrière est une aventure aussi périlleuse que de s'élancer vers l'avenir.
Roger Fournier — Les Sirènes du Saint-Laurent -
C'est ça la vie : faire de son mieux en toutes circonstances pour continuer vers ce qu'on est de toute éternité...
Louis Pelletier-Dlamini — Pomme-de-pin -
L’auteur toujours aime à voir imprimés Et livrés au grand jour les vers qu’il a rimés.
Georges Courteline — La conversion d'Alceste -
L'homme qui avance vers la cinquantaine n'aime parler de son âge qu'à ceux qui le rassurent.
Robert Sabatier -
Les vers luisants sont l'image des femmes : tant qu'elles restent dans l'obscurité, on est frappé de leur éclat ; dès qu'elles veulent paraître au grand jour, on ne voit plus que leurs défauts.
Madame Necker — Mélanges -
Si c'est vers une plus grande réalité que nous nous tournons, c'est à une femme de nous montrer le chemin. L'hégémonie du mâle touche à sa fin. Il a perdu contact avec la terre.
Henry Miller — Dimanche après la guerre -
La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action : l'initiative.
Jean Fourastié — Le grand espoir du XXe siècle -
Après tout, c'est cela un personnage : pas un bon à rien ou un moins que rien, mais une figure orientée vers mieux que rien.
Alain Veinstein — Cent quarante signes -
Existe-t-il au-delà de la silencieuse nuit Un jour sans fin ? La mort est-elle une porte conduisant vers la lumière ? Nous ne le pouvons dire.
Robert Green Ingersoll — Déclaration de l'homme libre -
De quelle espèce sont donc tous ces gens, dont l’âme n’a pour assise que l’étiquette, dont toutes les pensées et tous les efforts ne tendent pendant des années qu’à avancer d’un siège vers le haut bout de la table ?
Johann Wolfgang von Goethe — Les Souffrances du jeune Werther -
L'éternel féminin nous attire vers le haut.
Johann Wolfgang von Goethe — Xénies -
Nous ne sommes rien de ce que nous croyons être. Ce qui ne veut pas pour autant dire que nous serons ce vers quoi nous nous enfuyons.
Anonyme -
Bonjour, dit le petit prince. - Bonjour"dit le marchand. C'était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l'on n'éprouve plus le besoin de boire. "Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince ? - C'est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine. Et que fait-on de cinquante-trois minute ? - On en fait ce que l'on veut..." "Moi, dit le petit prince,si j'avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais doucement vers une fontaine...
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Selon une division quatripartite, qui rivalise avec la division tripartite chère à Georges Dumézil et dont on retrouve les traces en Inde, en Chine et jusque chez les Wisigoths, les cochers étaient répartis en quatre groupes qui correspondaient à la fois à une division géographique, à une division religieuse et cosmique et à une division sociale : les Bleus, les Verts, les Blancs et les Rouges. Les Bleus et les Blancs représentaient les quartiers riches, favorables à l'orthodoxie et au gouvernement d'un petit nombre. Les Verts et les Rouges représentaient les quartiers populaires à tendance démocratique et inclinaient vers l'hérésie. Le célèbre Palio, la course qui se déroule à Sienne sur la Piazza del Campo incurvée en coquille vers le Palazzo Pubblico et où chaque cavalier est le champion d'une contrade, c'est-à-dire d'un quartier, peut donner, en petit et, malgré sa splendeur, en modeste, une idée de ces courses de chars de Byzance qui laissaient loin derrière elles la passion populaire de nos matches de football ou de rugby. Les deux groupes principaux étaient les Bleus et les Verts. Démétrios était Vert. p364
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant -
Le matin, à peine réveillé, je guettais à travers les volets la lumière du soleil sur le point de se lever et je me jetais hors de mon lit pour profiter d'un jour qui ressemblerait à la veille et qui ressemblerait au lendemain. L'été, j'entendais de ma fenêtre le bruit déchirant du râteau manié par l'aide-jardinier sur les graviers de la cour. Sur le palier, au seuil du billard, il y avait un gong venu je ne sais d'où sur lequel ceux qui passaient frappaient d'un air distrait pour annoncer les repas régis par des règles sévères et auxquels aucun d'entre nous n'aurait pris le risque de se présenter en retard ou en tenue négligée. Rien ne m'amusait ni ne me faisait peur autant que le téléphone, composé d'une manivelle et d'un cornet de bois, qui permettait à mon grand-père d'obtenir une demoiselle qu'on entendait très mal et qui ne comprenait jamais rien. Deux fois par mois, M. Machavoine, horloger de son état, venait remonter en silence les horloges du château. Il se glissait dans le billard, dans le petit salon, dans le grand salon, dans la bibliothèque, dans la salle à manger, dans la salle à manger des enfants, dans l'office, dans l'immense cuisine, dans la vingtaine de chambres – aucune n'avait de salle de bains – qui restaient ouvertes toute l'année. Il vérifiait si les pendules, si les horloges, si les cartels donnaient bien l'heure exacte, et il les remontait. Il m'arrivait de le suivre de pièce en pièce dans un état de conscience extrêmement diminué et avec une fascination qui m'étonnait moi-même. Ses gestes de chirurgien, de contrôleur et de mécanicien me jetaient dans une torpeur bienheureuse dont je ne me réveillais qu'à son départ. Dans le soir qui tombait, nous nous promenions à bicyclette autour des étangs mélancoliques ou le long des layons des forêts de la Haute-Sarthe, entre les chevreuils et les sangliers, libres et sauvages comme nous. À mon retour, quand je rentrais de promenade, que je pénétrais dans le vestibule encombré de trophées de chasse et de râteliers chargés de fusils et que je m'apprêtais à gravir quatre à quatre l'escalier de pierre vers les deux salons bourrés de portraits de famille et de fauteuils en tapisserie, l'odeur de bois brûlé, de vieux cuir, de renfermé me prenait à la gorge. Je m'ennuyais beaucoup. J'étais très heureux – et je ne m'en doutais pas. Chez nous ! Chez nous ! Tout cela avait pris longtemps des allures d'éternité. Et tout cela était fini.
Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit -
Un film, ça se construit comme un vers latin, à partir du dernier mot de la phrase, avec du rythme.
Jean Rouch -
Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin. C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons.
Paulo Coelho — Le Pèlerin de Compostelle -
Sur terre, seule l'écriture permet de tendre vers le tout de son vivant.
François Cheng — Cyberpresse - 15 Mars 2002 -
L'humanité marche à reculons vers l'avenir, les yeux tournés vers le passé.
Guglielmo Ferrero -
Quand une femme du monde a les yeux vides, c’est que son regard est tourné vers l’intérieur.
Philippe Bouvard -
Comme le premier pas vers le bien est de ne point faire de mal, le premier pas vers le bonheur est de ne point faire souffrir.
Jean-Jacques Rousseau — Julie ou La nouvelle Héloïse -
"Se souvenir", voilà le premier pas vers "comprendre".
Arnold Schoenberg -
Le premier pas vers le bien est de ne pas faire le mal.
Jean-Jacques Rousseau -
Libérer l'âme du ressentiment, c'est le premier pas vers la guérison.
Eric Martel — Conrad l'imaginaire -
L'art de bien dire est le premier pas vers le théâtre. L'art de tout exprimer est le point de perfection.
Riccoboni, fils -
La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance.
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L'angoisse de l'écrivain, c'est de se retrouver vers l'oeuvre dépassée. Et pourtant d'y tenir comme à son être le plus intime, comme à son enfance même.
Jean-René Major — Où nos pas nous attendent -
Les vers de terre s'enfoncent dans le sol pour ne pas tomber amoureux des étoiles.
Yvan Audouard -
Le vers alexandrin n'est souvent qu'un cache-sottises.
Stendhal — Racine et Shakespeare -
L'homme est un grain de poussière sur lequel Dieu a soufflé, et que ce souffle emporte vers la lumière, à travers les espaces sans bornes et les siècles sans nombre.
Adolphe-Basile Routhier — Conférences et discours -
Les Sceptiques sont un caillou dans la chaussure de l'humanité en marche vers la crédulité.
Jean Dion — Le Devoir - 16 Décembre 1999 -
Au fond, toute âme humaine est cela : une fragile lumière en marche vers quelque abri divin, qu'elle imagine, cherche et ne voit pas.
André Maurois — Le cercle de famille -
On peut fort bien vivre sans âme, il n’y a pas de quoi en faire une histoire, cela arrive très souvent. Le seul problème, c’est que les choses ne viennent plus vers vous, quand vous les appelez par leur nom.
Christian Bobin — Une petite robe de fête