Accueil > Citations > Citations sur la visite
Il y a 34 citations sur la visite.
Dans la salle d’attente du Centre de Réforme, où ils attendent de passer la visite, deux cents Français moyens, anciens combattants, ni bourgeois, ni peuple, mais de cette classe intermédiaire qui fait la France, avec leur génie français d’être ficelés comme l’as de pique, et leurs visages blêmes, ah, ma foi, pas beaux, de Parisiens. Henry de Montherlant — Les jeunes filles
Nous eûmes dans la matinée une audience publique du vice-roi. […]. Il nous reçut poliment, accorda au capitaine la relâche, et aux passagers la permission de se promener en ville. Après l'audience nous fîmes des visites militaires et nous revîmes dîner à bord. Évariste de Parny — « Lettre à son frère »
Il y avait un manège de vélocipèdes. Blanche, avec ses manies de faire toujours à sa tête, chahutait là-dessus en montrant ses mollets et tout. On lui avait dit : Ne fais donc pas ça, tu verras qu’un jour ou l’autre tu te feras ramasser. Ça y était : qu’est-ce que j’avais dit ! Au Dépôt, il y a la visite, elle n’avait pas passé saine et on l’avait envoyée se soigner à Saint-Lazare. Charles-Louis Philippe — Bubu de Montparnasse
Bien sûr vous avez commencé votre visite par la salle des fêtes, mais Patelin vaut vraiment le détour, puisque dans le genre c'est le nec plus ultra des trous paumés. Jérôme Attal — Presque la mer
Elle pinçait entre deux doigts une soie élimée , une « visite » perlée de jais… Colette — Sido
La duchesse de Guermantes, par mortification, venait parfois faire, ces soirs-là, une visite de digestion à la princesse Proust — Guermantes 2
Les filles du Chenal boudaient ostensiblement le Survenant de s'être dérobé, la veille, à la visite du jour de l'An ainsi qu'aux compliments d'usage et aux doux baisers Guèvremont — Survenant
Vous avez l'air d'être en visite... Vous n'avez pas avalé votre parapluie? Georges Feydeau — Dame Maxim's
Étienne avait expulsé de chez lui jusqu'au commissaire central de Roubaix, qui prétendait effectuer une visite domiciliaire Van der Meersch — Invasion 14
J'allai passer quinze jours à Paris pour mes yeux. Cataracte reconnue. Mgr Dupuch se chargea de ma visite pastorale Dupanloup — Journal
Abolie, et son aile affreuse dans les larmesDu bassin, aboli, qui mire les alarmes,Des ors nus fustigeant l’espace cramoisi,Une Aurore a, plumage héraldique, choisiNotre tour cinéraire et sacrificatrice,Lourde tombe qu’a fuie un bel oiseau, capriceSolitaire d’aurore au vain plumage noir…Ah ! des pays déchus et tristes le manoir !Pas de clapotement ! L’eau morne se résigne,Que ne visite plus la plume ni le cygneInoubliable : l’eau reflète l’abandonDe l’automne éteignant en elle son brandon :Du cygne quand parmi le pâle mausoléeOu la plume plongea la tête, désoléePar le diamant pur de quelque étoile, maisAntérieure, qui ne scintilla jamais.Crime ! bûcher ! aurore ancienne ! supplice !Pourpre d’un ciel ! Etang de la pourpre complice !Et sur les incarnats, grand ouvert, ce vitrail. Mallarmé — Hérodiade (ouverture
Quel motif les amène auprès de moi, chétive et faible femme, tombée en disgrâce ? Je n'augure rien de bon de leur visite, toute réflexion faite. Ils devraient être des hommes justes ; tous leurs actes devraient être vertueux ; mais l'habit ne fait pas le moine. William Shakespeare — Henry VIII
Tu veux dire que Mme Delmotte est là ? Car mon épouse a encore cela, elle semble comprendre l'Afar. Il faut dire que dans l'Altiplano bolivien, elle paraissait comprendre l'Aymara. Mystère et boule de gomme. Ma profession me conduit à recevoir beaucoup de gens de tous ordres, c'est pourquoi je ne recherche pas la visite gratuite. Dominique Ponchardier — La Dame de Tadjoura
Il rentre difficilement dans une valise donc Emmanuel Macron n'a pas pu l'apporter en mains propres. Mais pour sa première visite d'Etat dans l'empire du Milieu, le président de la République a décidé d'offrir un présent original à son homologue chinois : un cheval. Atlantico — L'encombrant cadeau offert par Emmanuel Macron au président chinois
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied. Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation
Déguisé en jeune femme, Clauvino da Silva s'est présenté à l'acceuil de la prison prétextant vouloir sortir après avoir rendu visite à son père. LCI — Brésil : un trafiquant de drogue tente de s'échapper de prison en se faisant passer pour sa fille
Je ne sais si la mère savait quelque chose lors de ma première visite, mais toujours est-il que quelques jours après, elle me permit non seulement de voir sa fille, mais de lui conter fleurette et je le fis si bien qu'elle reçut mes déclarations comme vraies. Gatien Courtilz de Sandras — Pierre Marteau
Chaque élève suivra trois ateliers de 30 minutes, mêlant pratique (tri de vêtement, visite des ateliers de l’Ecocyclerie, quizz sur la mode durable…) et réflexion sur les enjeux de la mode et les perspectives sur le rôle des jeunes. Ouest France — Mauges. Mode in Mauges ou quand le textile peut être écolo
La mère va mourir et implore votre visite. Je prends la liberté de vous écrire et de vous demander si vous pouvez accorder ce dernier entretien à cette femme, qui semble être très malheureuse et digne de pitié. Guy de Maupassant — Clair de lune et autres nouvelles
Motus et bouche cousue, monsieur Pantoja, ce sera un petit secret entre vous et moi, et merci mille fois retrouve son sourire, ses grâces, ses coquetteries, descend les marches la Brésilienne. Maintenant je m’en vais, je vois que vous avez de la visite. Mario Vargas Llosa — Pantaleón et les Visiteuses