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Citations sur le vous-même
Il y a 24 citations sur le vous-même.
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Ne donnez point, ô Lamuel, ne donnez point trop de vin aux rois qui mangent à votre table, et n’en prenez point vous-même avec excès, parce qu’il n’y a nul secret où règne le vin : nullum secretum est ubi regnat ebrietas.
Salomon — Paraboles -
Dans la semaine, les personnes que vous croisez dans le village sont, il va de soi, presque toujours les mêmes et, vertu de l’accoutumance, ne semblent pas vieillir. Réciproquement, elles vous prêtent à vous-même un âge plus ou moins précis, mais fixe, immuable, comme le leur.
Pierre Gascar — La Friche -
LE TROUHADEC : Je me permets de vous rappeler que c'est vous-même, hier soir, qui aviez fixé l'emploi de cette après-midi. Je me suis rendu sur vos ordres au garage Eusebius pour y retenir la voiture. ROLANDE : Ah ? Eh bien j'avais décidé cela à la légère. On ne réfléchit jamais assez dans la vie. Presque tous nos ennuis viennent d'un manque de réflexion.
Jules Romain — Monsieur Le Trouhadec saisi par la débauche -
Quant au projet de les ramener à vos principes, j'y trouve plus de zèle que de prudence si vous êtes trop sérieux pour être leur camarade, vous êtes trop jeune pour être leur Mentor, et vous ne devez vous mêler de réformer autrui que quand vous n'aurez plus rien à faire en vous-même.
Rousseau — La Nouvelle Héloïse -
Pour vous, Monsieur, rien n’est encore perdu et nous vous adjurons de mettre un fond à votre tonneau des Danaïdes où, depuis plus d’un demi-siècle, vous ne cessez de jeter le meilleur de vous-même et de votre pensée dans des flots d’encre, car on a souvent comparé à ce tonneau percé que les malheureuses Danaïdes, pour un crime d’ailleurs intolérable à imaginer (sur cinquante, quarante-neuf d’entre elles avaient égorgé leurs maris le soir de leurs noces), furent condamnées à remplir éternellement ; on a comparé, dis-je, leur vain travail à celui du journaliste, et quoique vous ne soyez capable d’aucun meurtre, vous aussi vous subirez ce châtiment de travailler longtemps pour rien, votre travail au jour le jour n’étant assuré d’aucune durée. Vos amis vous demandent de rétablir cette situation.
Émile Henriot — Réponse au discours de réception de Robert Kempf -
PYRRHUS.Madame, demeurez.On peut vous rendre encor ce fils que vous pleurez.Oui, je sens à regret qu’en excitant vos larmes,Je ne fais contre moi que vous donner des armes ;Je croyais apporter plus de haine en ces lieux.Mais, madame, du moins, tournez vers moi les yeux :Voyez si mes regards sont d’un juge sévère,S’ils sont d’un ennemi qui cherche à vous déplaire.Pourquoi me forcez-vous vous-même à vous trahir ?Au nom de votre fils, cessons de nous haïr.À le sauver enfin c’est moi qui vous convie.Faut-il que mes soupirs vous demandent sa vie ?Faut-il qu’en sa faveur j’embrasse vos genoux ?Pour la dernière fois, sauvez-le, sauvez-vous.Je sais de quels serments je romps pour vous les chaînes ;Combien je vais sur moi faire éclater de haines.Je renvoie Hermione, et je mets sur son front,Au lieu de ma couronne, un éternel affront ;Je vous conduis au temple où son hymen s’apprête ;Je vous ceins du bandeau préparé pour sa tête.Mais ce n’est plus, madame, une offre à dédaigner ;Je vous le dis : il faut ou périr, ou régner.Mon cœur, désespéré d’un an d’ingratitude,Ne peut plus de son sort souffrir l’incertitude.C’est craindre, menacer, et gémir trop longtemps.Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j’attends.Songez-y : je vous laisse, et je viendrai vous prendrePour vous mener au temple où ce fils doit m’attendre ;Et là vous me verrez, soumis ou furieux,Vous couronner, madame, ou le perdre à vos yeux.
Racine — Andromaque -
Et je n'attends pas que vous me répondiez; répondez-vous à vous-même ; ça suffit. Votre réponse ne m'intéresse pas (voilà toute la question), elle vous intéresse, vous.
Jean Giono — Le Poids du ciel -
Je veux dire surtout combien c'est difficile, comprenez-vous, de surmonter la lassitude qui vous vient de vous-même à vouloir pour vous-même, vous tout seul, les avantages de tout le monde.
Marguerite Duras — Le Square -
C’est bien venu tout d’un coup, n’est-ce pas? Cela est venu tout d’un coup, vous n’êtes plus maître de vous-même.
Eugène Ionesco — Le Roi se meurt -
Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous-même
Mahomet -
Pardonnez aux autres beaucoup de choses, rien à vous-même.
Chilon -
Vous aimerez votre prochain comme vous-même.
Saint Matthieu -
Prenez tout très au sérieux, à l'exception de vous-mêmes.
Rudyard Kipling -
Si vous voulez que l'on garde votre secret, le plus sûr est de le garder vous-même.
Sénèque — Hippolyte -
La distance entre vous et Dieu est la même qu'entre vous et vous-mêmes.
Sathya Sai Baba -
Vous pouvez cacher aux autres une action répréhensible, mais jamais à vous-même.
Socrate -
Une prison : regardez-vous vous-même.
Jacques Rigaut — Papiers posthumes -
Comment vous qui guérissez les autres ne vous guérissez-vous pas vous-même ?
Esope -
Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.
Bouddha — Dhammapada -
Croyez en vous-même et même votre entourage vous paraîtra changé.
Anonyme -
Le royaume de Dieu est en vous-mêmes.
Saint Luc -
Soyez à vous-même votre propre flambeau.
Bouddha -
Méprisez votre prochain comme vous-même.
Paul Valéry -
Vous êtes et resterez à jamais unique. Aussi soyez vous-même.
Anthony Rapp