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Citations sur le voyager
Il y a 16 citations sur le voyager.
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Elle a été voyagée en transport adapté, dans une chaise roulante.
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Où d'Artagnan se prépare à voyager réjouit fort d'apprendre que l'armée était toute levée, et que lui Planchet se trouvait une espèce de roi de compte à demi, qui, de son trône-comptoir, soudoyait un corps de troupe destiné à guerroyer contre la perfide Albion, cette ennemie de tous les cœurs vraiment français.
Alexandre Dumas — Le Vicomte de Bragelonne -
Voyager me semble un exercice profitable. L’âme y a une continuelle excitation à remarquer des choses inconnues et nouvelles ; et je ne sache point meilleure école, comme j’ai dit souvent, à former la vie que de lui proposer incessamment la diversité de tant d’autres vies, fantaisies et usances, et lui faire goûter une si perpétuelle variété de formes de notre nature.
Montaigne — Essais -
En sortant de la kasba nous voyons nos chameaux poindre à l'horizon, et la prudence nous commande de les attendre pour voyager de conserve avec eux.
Frédéric Weisgerber — Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue -
Dans cette œuvre, l’auteur imagine le personnage d’Émile, un enfant qu’il aurait à élever. Il expose ainsi les principes qui le guideraient pour lui faire découvrir la vie et le monde. Je ne conçois qu’une manière de voyager plus agréable que d’aller à cheval ; c’est d’aller à pied. On part à son moment, on s’arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d’exercice qu’on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s’arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j’examine les minéraux. Partout où je me plais, j’y reste. À l’instant que je m’ennuie, je m’en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. Si le mauvais temps m’arrête et que l’ennui me gagne, alors je prends des chevaux. Si je suis las... Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n’est point pressé. S’il s’arrête, comment peut-il s’ennuyer ? Il porte partout de quoi s’amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement, et s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières au climat des lieux qu’il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l’examiner, un rocher sans l’écorner, des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ? Vos philosophes de ruelles étudient l’histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n’ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux. Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s’affermit, l’humeur qui s’égaye. J’ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants ; et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste ; mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.
Jean-Jacques Rousseau — Émile ou de l’éducation -
Le travail d’un acteur, c’est de voyager dans l’imagination et de pouvoir voyager dans ses sentiments.
Marta Etura — Evene.fr - Février 2007 -
Ce que j'ai gagné à voyager en France, c'est surtout le fait d'avoir appris à mieux me contenter de mon propre pays.
Samuel Johnson — Cité par James Boswell dans The Life of S. Johnson -
Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui.
Michel de Montaigne — Les Essais -
Femme qui voyage laisse voyager son coeur.
Antoine de Rivarol -
Qui veut voyager loin ménage sa monture.
Jean Racine — Les Plaideurs -
Mieux vaut voyager plein d’espoir que d’arriver au but.
Proverbe japonais -
"Lire, c'est voyager ; voyager, c'est lire."
Victor Hugo — Choses vues -
On ne voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé.
Alphonse Karr -
Rester, c’est exister : mais voyager, c’est vivre.
Gustave Nadaud — Contes, scènes et récits -
Le pétrole fait voyager loin mais rétrécit l’horizon
Gauz — Debout payé -
L'Espagne fait néanmoins partie des pays ouverts aux Français sans restrictions et les lieux les plus touristiques demeurent opérationnels. Pour y voyager sereinement, il suffit de rester vigilant et de respecter les nouvelles règles sanitaires.
Geo.fr — Quelles sont les formalités à connaître pour voyager en Espagne cet été ? - Geo.fr