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Citations sur le depuis que
Il y a 319 citations sur le depuis que.
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. Amis venus de tous les horizons mais tous passionnés de littérature, car c'était l'activité noble par excellence, depuis que la politique était devenue semblable aux disputes sur le sexe des anges. Et pourtant, on y revenait sans cesse, à la « politique », tonneau des Danaïdes, irrésistible tentation de la parole inutile.
Zoé Oldenbourg — La Joie-Souffrance -
Oyez ! Oyez ! Depuis que madame Guillot s'est tue, notre joie est retombée. Nous n'éprouvons plus la moindre volupté à danser notre revanche.
Raphaël Confiant — L'Archet du colonel -
Première LettreConsidère mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! malheureux, tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs ne te cause présentement qu'un mortel désespoir, qui ne peut être comparé qu'à la cruauté de l'absence qui le cause. Quoi ! cette absence, à laquelle ma douleur, toute ingénieuse qu'elle est, ne peut donner un nom assez funeste, me privera donc pour toujours de regarder ces yeux dans lesquels je voyais tant d'amour, et qui me faisaient connaître des mouvements qui me comblaient de joie, qui me tenaient lieu de toutes choses, et qui enfin me suffisaient ? Hélas ! les miens sont privés de la seule lumière qui les animait, il ne leur reste que des larmes, et je ne les ai employés à aucun usage qu'à pleurer sans cesse, depuis que j'appris que vous étiez enfin résolu à un éloignement qui m'est si insupportable, qu'il me fera mourir en peu de temps.
Crébillon — Lettres portugaises -
13 juillet.Non, je ne me trompe pas ; je lis dans ses yeux noirs un véritable intérêt pour ma personne et pour mon sort. Je le sens, et, là-dessus, j’ose me fier à mon cœur, elle…. Oh ! pourrai-je, oserai-je exprimer en ces mots le bonheur céleste ? … Je sens que je suis aimé.Je suis aimé ! … Et combien je me deviens cher à moi-même, combien…. J’ose te le dire, tu sauras me comprendre. Combien je suis relevé à mes propres yeux depuis que j’ai son amour ! … Est-ce de la présomption ou le sentiment de ce que nous sommes réellement l’un pour l’autre ? … Je ne connais pas d’homme dont je craigne quelque chose dans le cœur de Charlotte, et pourtant, lorsqu’elle parle de son fiancé, qu’elle en parle avec tant de chaleur, tant d’amour... je suis comme le malheureux que l’on dépouille de tous ses honneurs et ses titres, et à qui l’on retire son épée.16 juillet.Ah ! quel frisson court dans toutes mes veines, quand, par mégarde, mes doigts touchent les siens, quand nos pieds se rencontrent sous la table ! Je me retire comme du feu, et une force secrète m’attire de nouveau…. Le vertige s’empare de tous mes sens. Et son innocence, son âme candide, ne sent pas combien ces petites familiarités me font souffrir. Si, dans la conversation, elle pose sa main sur la mienne, et si, dans la chaleur de l’entretien, elle s’approche de moi, en sorte que son haleine divine vienne effleurer mes lèvres... je crois mourir, comme frappé de la foudre…. Wilhelm, et ce ciel, cette confiance, si j’ose jamais... Tu m’entends…. Non, mon cœur n’est pas si corrompu. Faible ! bien faible !... Et n’est-ce pas de la corruption ?
Johann Wolfgang von Goethe — Les Souffrances du jeune Werther -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
C’est étonnant, monsieur Rodolphe, comme depuis que je vous connais il m’aboule des choses qui ont l’air de se manigancer là-haut !
Eugène Sue — Les Mystères de Paris -
J'ai appris depuis que certains gardiens de troupeaux, en arrivant au pré, plantaient en terre leur aiguillade, ce bâton assez long et semi-souple muni d'un aiguillon qui sert à toucher les vaches et bœufs.
Marcelle Delpastre — Le tombeau des ancêtres -
Jamais, jusqu'à présent, je n'avais aimé sans garder dans ma pensée une issue vers une vie différente. Je pouvais tout en aimant, et même il me semblait que je devais imaginer la fin de cet amour, me concevoir sans lui comme pour échapper à ce qu'une passion sans appel apporte avec elle de mortel. Depuis que j'aime cette femme je ne peux pas évoquer un temps où elle ne serait pas près de moi et, comme si je l'installais peu à peu à la place de la vie, je m'abstiens de rêver, je m'enferme dans le sentiment de l'heure qui dure pour nous rapprocher. 1935-
Jean Bousquet — Traduit du silence -
Tenez, depuis que mes confrères font courir le bruit que je n’ai aucune notion de l’asepsie, la clientèle a foutu le camp, je ne soigne plus qu’un tas de péquenots qui me paient d’une volaille ou d’un panier de pommes, et me prennent d’ailleurs pour un idiot.
Georges Bernanos — Journal d’un curé de campagne -
Je sentis les larmes monter, j’y tenais à mon cher zizi surtout depuis que je savais qu’il réagissait si agréablement quand Ginette me bouchonnait. Je lui posais la question d’une voix tremblante « Vous allez nous le couper m’sieur ? On n’a rien fait de mal. » Ils se remirent à rire, mais lui enchaîna « Fais le voir ton bigoudi … »
Claude Fortin — Des enfants -
D’aucuns, depuis que j’ai entrepris de déduire en français de notre âge maintes belles et plaisantes chroniques d’où tiraient liesse et profit les hautes dames, gentes damoyselles, lecteurs bourgeoisants d’esprit rassis et autres, du temps jadis, j’entends ceux, plus fantaisistes ou plus fols qui se savaient conjouir aux chimériques aventures dont l’étoffe fut ouvrée d’autant de vérités que de rêves, et qui s’y attachaient comme oiseaux à la glu, d’aucuns, dis-je, se sont enquis à l’effet de savoir quels cépages faisaient mon vin et de quel clos je tenais ma vendange.
Henri Mériot — Les Belles Légendes de Saintonge -
Ce qui s'appelait l'été dernier une calèche (chapeau de femme), cet hiver une capote, a repris le nom de calèche depuis que nos dames se promènent en voiture découverte ; une calèche a de la blonde ou du tulle au bord, comme l'année dernière, mais en plus grande quantité. Quelles fleurs ? me direz-vous. Des lilas, vous répondrai-je, des jacinthes, des roses, des bluets.
Journal de Paris — 1er mai 1811 -
Voici donc écartée une erreur souvent répétée par les glossaires techniques depuis que le Dictionnarius de Jehan de Garlande a défini le camelin comme un tissu de couleur semblable au chameau.
Françoise Piponnier — À propos des textiles anciens -
Ainsi, depuis que Guy Forget a pris le capitanat en 1999 (…)
C. Guillou — Coupe Davis : faire plaisir à Tsonga ou gêner Federer -
Johel connaissait Monsieur Étienne depuis que sa mère l'avait emmené visiter le hounfor, ce temple sombre et caverneux, avant le grand championnat d'orthographe.
Mischa Berlinski — Dieu ne tue personne en Haïti -
(Absolument) — Jason était intelligent, mignon, malheureusement, il avait le cœur en lambeaux et des vagues pleins l'âme : il en bavait des ronds de chapeau depuis que sa petite amie de Jackson l’avait largué pour, je cite Jason, « un soudeur tendance délinquant juvénile et de surcroit tatoué ». — (Sarah Dessen, En route pour l'avenir, traduit de l'anglais (américain) par Véronique Minder, Pocket Jeunesse (Univers Poche), 2012, chap. 2)
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Toutes les fois qu’il y a eu cohabitation continuée pendant six mois depuis que l’époux a acquis sa pleine liberté…
Code civil — 1804 -
Le légitimisme, d'une manière générale, est plutôt assimilé à une acceptation passive des choses. Mais depuis que l’alternance et la cohabitation se sont banalisées, il a pris une nouvelle signification.
La France blessée: Une radioscopie politique — sous la direction de André Gattolin & François Miquet-Marty -
Les officiers subalternes de l’ordre portaient le même costume noir, depuis que l’usage des vêtements blancs, pareils à ceux des chevaliers et des écuyers, avait été usurpé, dans les montagnes de la Palestine, par une congrégation de faux frères se disant templiers et jetant par leurs brigandages un grand déshonneur sur l’ordre.
Walter Scott — Ivanhoé -
D’aucuns, depuis que j’ai entrepris de déduire en français de notre âge maintes belles et plaisantes chroniques d’où tiraient liesse et profit les hautes dames, gentes damoyselles, lecteurs bourgeoisants d’esprit rassis et autres, du temps jadis, j’entends ceux, plus fantaisistes ou plus fols qui se savaient conjouir aux chimériques aventures dont l’étoffe fut ouvrée d’autant de vérités que de rêves, et qui s’y attachaient comme oiseaux à la glu, d’aucuns, dis-je, se sont enquis à l’effet de savoir quels cépages faisaient mon vin et de quel clos je tenais ma vendange.
Henri Mériot — Les Belles Légendes de Saintonge -
Si je puis être un peu technique un instant, il s'agit de savoir si parmi les pages d'un journal intime on parle dans la dénotation (le sens officiel, celui des dictionnaires) ou bien dans la connotation (le sens parasite, les allusions, l'épaisseur historique des mots). Ainsi des participants réguliers d'une émission de radio, on dit qu'il en sont les collaborateurs. C'est la dénotation. Mais le mot connote mal. Je m'en suis insuffisamment avisé, parce que rien n'était plus éloigné de ma pensée que le lourd passé de ce terme. Cependant, si l'on exige de nous que nous parlions, écrivions et vivions exclusivement dans la connotation, on ne peut plus faire de cure à Vichy, ni aimer la campagne de France car depuis que « la terre, elle ne ment pas », elle est devenue très suspecte.
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Il m'avait valu le meilleur lit de l'auberge, et depuis que j'avais quitté Genève, les lits faisaient ma désolation.
Alexandre Dumas — Impressions de voyage -
Je n'ai plus une minute depuis que je suis là … Les essayages, vous comprenez! Je n'avais plus rien à me mettre! …
Victor Margueritte — Babel -
Ces efforts n’aboutissaient guère, l’opinion, qui s’était émue d’abord, devenait indifférente, depuis que la grève s’éternisait, très calme, sans drames passionnants.
Émile Zola — Germinal -
Or, l’exotisme, depuis que tout le monde passe ses week-ends aux Seychelles, je mesurais qu’il était allé se cacher dans des coins introuvables.
Gilles Lapouge — En étrange pays -
Et pourtant, je ne vous le cache pas, cela me fait de la peine ; car, depuis que je vous ai quitté, je me livre au plus doux farniente.
Achille Jubinal — « Chronique : à M. Gras -
Je suis de ceux qui préfèrent Montmartre à Montparnasse, même depuis que Montmartre est devenu un repaire de danseurs, de bricoleurs frivoles et bien vêtus, et de gens du monde « qui font la nuit comme on fait de la peinture ».
Fargue — Piéton Paris -
Jason était intelligent, mignon, malheureusement, il avait le cœur en lambeaux et des vagues pleins l'âme : il en bavait des ronds de chapeau depuis que sa petite amie de Jackson l’avait largué pour, je cite Jason, « un soudeur tendance délinquant juvénile et de surcroit tatoué ».
Sarah Dessen — En route pour l'avenir -
Le légitimisme, d'une manière générale, est plutôt assimilé à une acceptation passive des choses. Mais depuis que l’alternance et la cohabitation se sont banalisées, il a pris une nouvelle signification
La France blessée: Une radioscopie politique — sous la direction de André Gattolin & François Miquet-Marty -
Les calculs de l'urèthre sont beaucoup plus fréquents depuis que l’on a pu broyer les pierres dans la vessie, c’est-à-dire depuis l’invention de la lithotritie. On comprend, en effet, qu’après la destruction de la pierre, il reste dans le réservoir de l’urine des fragments peu volumineux, qui franchissent facilement le col vésical et arrivent ainsi dans le canal.
Auguste Nélaton — Éléments de pathologie chirurgicale -
Vous l'avouerai-je, messieurs, c'est la première fois depuis que je suis chargé du ministère de la parole divine (...) que j'aborde cette question de l'existence de Dieu...
Lacordaire — Conférences de Notre-Dame -
Si nous avions entendu depuis que le monde est monde toutes les jolies femmes nous appeler à coups de trompe et nous saluer de barrissements, nous aurions pour l'éternité associé l'idée de barrissement à l'idée de jolie femme
Antonin Artaud — Théâtre et son double -
La grande muette est devenue fort bavarde depuis que certains de ses chefs ont été pris en faute. Il lui est interdit de parler. Elle pérore. Ce n'est pas M. de Freycinet qui la rappellera au respect des lois.
Clemenceau — Vers réparation -
Il y a beau temps que le terrain de la tragédie hellénique est revendiqué par les mythologues, les hellénistes et les psychanalystes surtout depuis que ceux-ci, Freud le premier à la fin du siècle dernier, ont essayé de désénigmatiser les mythes en construisant celui du « complexe d’Œdipe ».
Revue française de psychanalyse — 1er décembre 2010 -
D’ailleurs, ça me fait cogiter sur l’énorme paradoxe qui me hante depuis que mes oreilles oreillent: Dominique A d’obédience 80’s est quand même l’outrecuidance de toutes mes chimères alors que je m’introduis à peine dans cette décennie musicale synthétique qui m’a hérissée pendant tant de temps et qui n’est toujours pas dans mes préférences.
site leschroniquesdecharlu.blogspot.com — 3 avril 2011 -
C'est que, voyez-vous, mon capitaine, depuis que ce pauvre Rack s'est perdu, je me suis aperçu, avec votre permission, s'il vous plaît, qu'il vous manquait quelque chose
Victor Hugo — Bug-Jargal -
Mais, les alevins des poissons qui réussissent à se reproduire encore est la manne de ces phocidés et leur population a subie une croissance exponentielle, depuis que celle-ci est protégée par les animalistes de tout acabit.
L'industrie canadienne du phoque a le feu vert en Chine — Le Devoir.com -
N'empêche que c'est en l'honneur de Chris que nous buvons ce vin pisseux. Depuis que les Bordelais ont frelaté leur mélange pour nous filouter, le diable m'emporte si je dépense jamais une maudite cenne pour du vin hexagonal !
Gérard Bessette — La garden-party de Christophine -
Mon attention allait surtout vers une bestiole molle et assez informe que j’aimais prendre dans mes deux mains réunies. Les pêcheurs l’appelaient « pisse-vinaigre ». C’était une compagne de jeu passive et complaisante une fois qu’elle avait émis son encre rouge. Je réalise aujourd’hui combien son surnom lui convenait depuis que l’illustre mollusque nobélisé à Stockholm est devenu le modèle biologique de l’anxiété. Qu’est-ce qu’un anxieux sinon un pisse-vinaigre ?
Jean-Didier Vincent — Voyage extraordinaire au centre du cerveau -
En Occident, c’est simplement l’histoire d’un système social contrôlé et organisé de manière pontificale (c’est-à-dire épiscopale, puis papale), depuis que le clergé épiscopal est devenu le relais du pouvoir sénatorial.
Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux — L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… -
Pour Gérard Dubuc, maire de du village de Saint-Lary, l’incident qui s’est déroulé dans les hauteurs de sa commune est une première. En effet, à sa connaissance aucun berger n’a jamais été attaqué par un ours depuis que le programme de réintroduction de l’ours brun a été engagé dans les années 1990.
« Un berger chargé par un ours dans les Pyrénées » — le 6 aout 2021 -
Joie de penser que ce temps est peut-être proche où, faute d’air respirable, tous les Frontenac auront disparu de la terre, ou aucune créature ne pourra même imaginer ce que j’éprouve, à cette seconde, appuyé contre la balustrade du métro, ce fade attendrissement, ce remâchement de ce que l’aimée a pu me dire depuis que nous nous connaissons, […].
François Mauriac — Le Mystère Frontenac