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Citations sur la heure
Il y a 113 citations sur la heure.
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Pour ce que tu disais tout à l'heure. Quoi ? Que tout le monde ne peut pas être américain ? Hé bien ? Je ne suis pas d'accord.
Romain Gary — Le Grand vestiaire -
Aujourd'hui, après la marche, M.N. passerait une heure ou deux à lire la presse, les magazines, à écouter la radio, à zapper à travers la télévision mondiale, à repérer les nervures de la propagande incessante (et innocente) du nihilisme officiel.
Philippe Sollers — Une vie divine -
Permettez-vous que je vous envoie, dans une heure, un petit paquet gros comme celui-ci ? La belle Amanda réfléchit un peu. Je suis surveillée ce que vous me demandez peut me compromettre cependant je m'en vais écrire mon adresse sur une carte, que vous placerez sur votre paquet. Envoyez-le-moi hardiment.
Stendhal — Le Rouge et le Noir -
Son cagotisme en tire à toute heure des sommes, Et prend droit de gloser sur tous tant que nous sommes.
Molière — Le Tartuffe -
Mme LEPIC Tu as le feu au derrière ? POIL DE CAROTTE Non, maman, mais je dois aller à la chasse, tout à l'heure, avec papa
Jules Renard — Poil de carotte -
La radio avait annoncé à une heure que le général MacArthur réclamait l'autorisation d'utiliser l'arme nucléaire, que le Congrès américain s'était réuni en session extraordinaire et que les nouveaux assauts des troupes chinoises menaçaient de rejeter à la mer les forces des Nations unies.
Romain Gary — Les Clowns lyriques -
Vous devez faire erreur », m’a dit le patron il s’appelle Joseph Sanglard, il me l’a dit une heure plus tard en me servant ma cinquième prune, Joseph Sanglard dit Jos Sanglard, ancien fondeur de la Compagnie Minière, et qui a noyé son héritage et sa retraite dans le rachat de l’hôtel, il y a de cela onze ans, pensant être aux petits oignons, les pieds au feu en hiver, et le gosier au frais sous les tonnelles pamprées du printemps […].
Philippe Claudel — Quelques-uns des cent regrets -
La vie auguste, goutte à goutte, heure par heure,s’épand sur ce qui passe et sur ce qui demeure...
Victor Hugo — Cérigo -
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds de haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse : il ne savait pas lire lui-même.Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche comme il tombait.« Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. »Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique, que pour la perte de son livre qu’il adorait.« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
Stendhal — Le Rouge et le Noir -
Eh bien, soit, à la bonne heure.
Stendhal — Le Rouge et Noir -
Santerre irait tranquillement se coucher seul, attendant son heure, menant la danse, en gaillard prudent qui se ménage.
Zola — Fécondité -
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi !Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroiSe planteront bientôt comme dans une cible,Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizonAinsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;Chaque instant te dévore un morceau du déliceA chaque homme accordé pour toute sa saison.Trois mille six cents fois par heure, la SecondeChuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voixD’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)Les minutes, mortel folâtre, sont des ganguesQu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !Souviens-toi que le Temps est un joueur avideQui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! »
Charles Baudelaire — Les fleurs du mal -
Je cours toujours parce que je suis en retard. Partout, tout le temps. Ces légers retards, cette non-coïncidence permanente, ce sentiment de décalage ne me déplaisent pas, bien au contraire. Je m'arrange même pour n'être jamais à l'heure. Un véritable sport, plus difficile qu'il n'y paraît.
Laure Adler — À ce soir -
Le bourreau va marcher. Il partira à l'heure dite. L'officier d'escorte est moins simple qu'il n'y paraît. C'est un taiseux qui n'en pense pas moins.
François Sureau — L'obéissance -
Découvrez en vidéo les chants des supporters français, présents aux abords de la Puskas Arena à un peu moins de deux heure du troisième match des Bleus face au Portugal.
L'Équipe — Euro : l'ambiance monte à Budapest avant Portugal-France -
Sauf casse, il passera la ligne d'ici 19-20 heures avec au moins trois heure d'avance.
Le Parisien — Vendée Globe : revivez la fin de course de Charlie Dalin -
À huit heure pétante les cloches de l’abbaye ont sonné sous quelques rayons de soleil et Jérémy Desdouets s’est élancé depuis le Mont-Saint-Michel à l’assaut du GR34.
Ouest France — Running. Jérémy Desdouets s’est élancé sur le GR34 -
Un joueur du Stade Rennais a été testé positif au Covid-19 suite à des tests effectués vendredi, à quarante-huit heure du match à Reims.
France Bleu — Stade Rennais : un joueur testé positif au Covid-19 avant le match à Reims -
Diaghilev s'y laissait traîner par ses favoris, y traînait ses favorites toujours prêtes à le sortir de situations financières si désespérées qu'à vingt heures il n'était jamais certain de voir, une heure plus tard, se lever le rideau de ses spectacles.
Paul Morand — Venises -
A quelle heure vous levez-vous le matin ? Dix heures ? Pour qui la prenait-il ? Pauline se sentit insultée. Plus tôt. Neuf heures ? C'est tard. Huit heures ? Je peux faire mieux. Sept heures ? Si vous voulez.
Thérèse de Saint Phalle — Le Tournesol -
C’est un soir de juillet, à cette heure après chien et loup où la sueur s’évapore sur la peau et où toute la puissance du jour achève de tomber […] »
Paul Nizan — Le conspirateur -
Il [le cinéma, NDLR] est aussi un entre chien et loup, modalité de passage du jour à la nuit. Une heure trente ou deux heures pour oublier le jour, une heure trente ou deux heures pour reculer la nuit. Par la salle de cinéma, passer de la ville-jour à la ville-nuit.
Alain Fleischer — Écrits sur le cinéma et la photographie -
Montauban. À l'heure du numérique... Un acceuil plus performant
La Depêche — 27 juillet 2018 -
À cette heure où je résume ma vie avec le même calme et le même esprit de justice que si j'étais, avec la pleine possession de ma lucidité, in articulo mortis.George Sand, Histoire de ma vie, 1855
George Sand — Histoire de ma vie -
Le temps passe. Elle ne sait pas si ce sont encore les chambres qui donnent sur le champ de seigle qu'on loue à l'heure. Ce champ, à quelques mètres d'elle, plonge, plonge de plus en plus dans une ombre verte et laiteuse.
Marcel Proust — Combray -
Devant leur desserte garnie, Palisseau et Fondant, son commis, avaient le regard éteint des hommes simples et soumis. Ça leur suffisait donc cette petite vie-là ? On était là, n’est-ce pas, pour être à leurs petits soins, aux clients ! Ils payaient pour. Donnant donnant. Comme si un bon pourboire pouvait valoir une heure de liberté perdue ! Très joli de se dorer la pilule, de s’imaginer qu’on serait célèbre un jour, avec son nom dans les journaux, et riche.
Raymond Guérin — L’apprenti -
Mais vous avez mis près de lui un aumônier dont la tâche est de rendre moins pesante à ces hommes l'heure atroce où l'on attend. Je crois pouvoir dire que pour des hommes que l'on va tuer, une conversation sur la vie future n'arrange rien.
Albert Camus — Lettres à un ami allemand -
BIRON - N’ai-je pas dansé une fois avec vous en Brabant ?ROSALINE - N’ai-je pas dansé une fois avec vous en Brabant ?BIRON - Je suis sûr que oui.ROSALINE - Combien il était inutile alors — de faire la question !BIRON - Vous le prenez trop vivement.ROSALINE - C’est votre faute. Vous me provoquez avec de telles questions.BIRON - Votre esprit a trop de fougue ; il court trop vite : il se fatiguera.ROSALINE - Pas avant d’avoir jeté le cavalier dans la boue.BIRON - Quelle heure est-il ?ROSALINE - L’heure où les fous la demandent.BIRON - Bonne chance à votre masque !ROSALINE - Belle chance à la face qu’il couvre !BIRON - Le ciel vous envoie beaucoup d’amants !ROSALINE - Amen ! pourvu que vous n’en soyez pas un !BIRON - Aucun danger ! je me retire.
William Shakespeare — Peines d’amour perdues -
Notre monde vient d'en trouver un autre (et qui nous garantit que c'est le dernier de ses frères, puisque les Démons, les Sibylles et nous, avons ignoré celui-ci jusqu'à cette heure ?) non moins grand, plein et fourni de membres que lui, toutefois si nouveau et si enfant qu'on lui apprend encore son a, b, c ; il n'y a pas cinquante ans qu'il ne savait ni lettre, ni poids, ni mesure, ni vêtements, ni céréales, ni vignes. Il était encore tout nu dans le giron de sa mère nourricière et ne vivait que par les moyens qu'elle lui fournissait.
Michel de Montaigne — Essais -
La voiture fonce sur la nationale à cent cinquante à l'heure. L'effet du champagne rend toutefois le passager légèrement euphorique. À l'avant, les deux filles fument cigarette sur cigarette et chantent avec la musique «. Et toi François, et toi Sophie, as-tu réussi ton pari ? »
Benoît Duteurtre — Drôle de temps -
« Enfin ! se dit le jeune homme, enfin mon heure est arrivée! Nul doute que ces demoiselles ne soient effrayées par quelque terrible monstre. Haut les cœurs, et en avant a Dame ! cria-t-il en mettant sa tête le plus près possible de la fenêtre, voici le chasseur de dragons qui vous délivrera de tous les monstres qui vous effraient.
Yvonne Escoula — Contes de la Ventourlère -
L'être humain a toujours vu midi à sa porte. Pourquoi est-ce gênant pour un scientifique ? Parce que ce « midi » empêche de connaître l'heure !
Cédric Gaucherel — Le quotidien du chercheur: Une chasse aux fantômes ? -
Le vieux (...) pleurait de rage de voir que ses canonniers l'avaient laissé. Cependant, vers le soir, il lui en revint quelques-uns à l'heure de la paye.
A. Daudet — Contes lundi -
Il n'était pas le seul à souhaiter ou à organiser la révolte des Français d'Algérie et-de l'armée mais, à partir de la déclaration communiquée à la presse le 15 mai, à l'heure où les demi-insurgés d'Alger semblaient hésiter à franchir le Rubicon, c'est lui qui, directement ou par personnes interposées, mena le jeu…
Raymond Aron — Démocratie et totalitarisme. -
Elle continuait à rire, heureuse de l'idée qu'elle allait avoir tout à l'heure un nouvel amant, plus jeune encore que tous les autres.
Miomandre — Écrit sur eau -
Tout est prêt, mais nous avons dû, en dernière heure, refaire le circuit électrique, les connexions étaient défectueuses.
Saint-Exupéry — Vol de nuit -
[…] Malgré moi, un grand frisson me courut entre les épaules. Cette vision de l'animal dans ce lieu, a cette heure, au milieu de ces gens éperdus, était effrayant à voir. Alors, pendant une heure, le chien hurla sans bouger ; il hurla comme dans l'angoisse d'un rêve ; et la peur, l'épouvantable peur entrait en moi ; la peur de quoi ? Le sais-je ? C'était la peur, voila tout.
Guy de Maupassant — La Peur -
Dans les premiers jours du mois d’octobre 1815, une heure environ avant le coucher du soleil, un homme qui voyageait à pied entra dans la petite ville de Digne. Les rares habitants qui se trouvaient en ce moment à leurs fenêtres ou sur le seuil de leurs maisons regardaient ce voyageur avec une sorte d’inquiétude. Il était difficile de rencontrer un passant d’un aspect plus misérable. C’était un homme de moyenne taille, trapu et robuste, dans la force de l’âge. Il pouvait avoir quarante-six ou quarante huit ans. Une casquette à visière de cuir rabattue cachait en partie son visage brûlé par le soleil et le hâle et ruisselant de sueur. Sa chemise de grosse toile jaune, rattachée au col par une petite ancre d’argent, laissait voir sa poitrine velue ; il avait une cravate tordue en corde, un pantalon de coutil bleu, usé et râpé, blanc à un genou, troué à l’autre, une vieille blouse grise en haillons, rapiécée à l’un des coudes d’un morceau de drap vert cousu avec de la ficelle, sur le dos un sac de soldat fort plein, bien bouclé et tout neuf, à la main un énorme bâton noueux, les pieds sans bas dans des souliers ferrés, la tête tondue et la barbe longue.
Victor Hugo — Les Misérables -
Richard de Lacy, nous avons été de bons compagnons autrefois et vous trouviez toujours le sermon un peu long quand c'était l'heure d'aller dîner. Je vous saurai gré de m'épargner le vôtre. La lecture de cette citation est de règle, mais tels que je nous connais, elle nous ennuierait tous deux.
Jean Anouilh — Becket ou L'Honneur de Dieu -
Pardonnez, si j'achève en peu de mots un récit qui me tue. Je vous raconte un malheur qui n'eut jamais d'exemple. Toute ma vie est destinée à le pleurer. Mais, quoique je le porte sans cesse dans ma mémoire, mon âme semble reculer d'horreur, chaque fois que j'entreprends de l'exprimer.Nous avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je croyais ma chère maîtresse endormie et je n'osais pousser le moindre souffle, dans la crainte de troubler son sommeil. Je m'aperçus dès le point du jour, en touchant ses mains, qu'elle les avait froides et tremblantes. Je les approchai de mon sein, pour les échauffer. Elle sentit ce mouvement, et, faisant un effort pour saisir les miennes, elle me dit, d'une voix faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce discours que pour un langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y répondis que par les tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains, dans lesquelles elle continuait de tenir les miennes me firent connaître que la fin de ses malheurs approchait. N'exigez point de moi que je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses dernières expressions. Je la perdis ; je reçus d'elle des marques d'amour, au moment même qu'elle expirait. C'est tout ce que j'ai la force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement.Mon âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j'aie traîné, depuis, une vie languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais plus heureuse.Je demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon.
Abbé Prévost — Manon Lescaut -
Et, une heure durant, il s’ingénia à marteler le cerveau de Mapouhi, pour en chasser l’obsession qui le hantait.
Jack London — La Maison de Mahoupi -
Il me frictionne brièvement la nuque, me donne l’impression de rêver — Ne te mets donc pas martel en tête. Concentre-toi. Je suis là. Et puis il se tourne vers l’horizon, vigilant. Fin de la communication. Je luis sais gré de ne pas attendre une réponse ou un commentaire de ma part. Il est là, à mes côtés, j’avais remarqué, c’est à cette heure mon plus grand tourment. Que je ne me mette pas martel en tête ; j’aimerais bien. Mais « martel en tête » est en la circonstance une expression sous-dimensionnée. Je fais mine de faire comme Louis, mon père. Je considère le panorama. Silencieux et inquiet.
Michel Drouard — Micron noir