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Citations sur le n'est-ce pas

Il y a 193 citations sur le n'est-ce pas.

• Si je me rends, que dira-t-on de moi? N'est-ce pas une femme bien abjecte que celle qui obéit à point nommé, à l'heure convenue, à une pareille proposition? Ne va-t-on pas la déchirer à belles dents, la montrer au doigt, et faire de son nom le refrain d'une chanson à boire? 1834, II

• "Laurence, lui demandai-je assez lâchement, vous m'en voulez donc à ce point ?" […] "Si je comprends bien, dit-elle, vous me demandez une absolution. Votre vertu rétamée ne suffit pas à vous rassurer, ni le pardon de votre Dieu - car il vous a sûrement pardonné, n'est-ce pas ?"

• Pourquoi ce besoin constant d'accrassiner ceux qui ne pensent pas comme toi, Marcel ? La différence est une richesse, n'est-ce pas un fardeau.

• On pourrait penser que le temps des poisons tels que l'acqua-toffana est révolu, mais n'est-ce pas là une illusion? Les poisons ont juste changé de formes et de noms.

• Certains se moquent de la bibliomancie comme d'une relique d'un temps révolu, mais n'est-ce pas là l'essence même de notre lien indissoluble avec les mots et leur pouvoir mystérieux?

• De qui l'état tire-t-il le plus clair de ses revenus? N'est-ce pas justement de cette petite bourgeoise, âpre au gain, dure au pauvre comme à elle-même, enragée à l'épargne?

• Simplement l’âme en demandait une autre pour s’appuyer. Simplement ? Ou n'est-ce pas la moins assouvissable de nos demandes ?

• Prendre une loupe c'est faire attention, mais faire attention n'est-ce pas déjà avoir une loupe? L'attention à elle seule est un verre grossissant.

• Certains diront que le bourbakisme s'est égaré dans les méandres de l'abstraction, mais n'est-ce pas là le propre de toute quête de pureté intellectuelle?

• Il est aisé de brandir le spectre du châtiable pour faire taire les voix discordantes, mais n'est-ce pas là la preuve ultime de notre propre indignité?

• L'art de la vinification est parfois obscurci par les outils qu'on emploie: n'est-ce pas paradoxal que le dégoudronnoir, si brut dans sa fonction, puisse révéler la finesse d'un grand cru?

• La douleur des autres doit toujours être plus émouvante que la mienne n'est-ce pas ? Sans quoi je serais une enflure égocentrique. Mais existe-t-il une échelle de souffrance ?

• Lorsque nous pratiquons la dessolure sur nos champs, n'est-ce pas là le symbole d'un renouveau, d'une transformation profonde de notre rapport à la nature ?

• Si la deutéroscopie est le langage des âmes tourmentées, n'est-ce pas notre devoir, en tant qu'observateurs empathiques, d'écouter attentivement les murmures de ces visions éphémères ?

• J'ai un beau-frère épatant , n'est-ce pas M. le Curé ?

• On accuse la jeunesse de fariboler à tout vent, mais n'est-ce pas là le propre d'une énergie encore indomptée et pleine de promesses ?

• Lorsqu'on nous envoie à la vie terrestre, n'est-ce pas dans le sein de la femme que nous faisons notre premier séjour?

• Car enfin, n'est-ce pas là, dans ce cimetière des vanités, entre cartes postales et bibelots que s'achève irrémédiablement toute comédie littéraire ?

• S'il est un crime d'État qui doit être irrémissiblement puni et cruellement expié, n'est-ce pas celui qui trompe une nation sur sa puissance militaire, en lui faisant croire qu'elle a des forces qu'en réalité elle n'a pas.

• Lorsque l'artiste choisit le marbre pour exprimer sa vision, n'est-ce pas le désir ardent de lapidifier l'éphémère et d'immortaliser un instant fugace dans la pierre?