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Citations sur le sa
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Chacun est l'auteur de sa santé ou de sa maladie
Bouddha — Le Nyâya-sûtra de Gautama Akspâda Le Nyâya-bhâsya d'Aksapâda Palsilasvâmin : L'art de conduire la pensée en Inde ancienne -
J'appelle sage celui qui, tout innocent qu'il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.
Bouddha -
La naissance est le lieu de l'inégalité. L'égalité prend sa revanche avec l'approche de la mort.
Jean d'Ormesson -
Et il se jetait sur le gazon, plongeait son visage dans ses mains et pleurait. - Pourquoi pleure-t-il ? demandait un petit lézard vert, comme il courait près de lui, sa queue en l'air. - Mais pourquoi ? disait un papillon qui voletait à la poursuite d'un rayon de soleil. - Mais pourquoi donc ? murmura une pâquerette à sa voisine d'une douce petite voix. - Il pleure à cause d'une rose rouge. - À cause d'une rose rouge. Comme c'est ridicule ! Et le petit lézard, qui était un peu cynique, rit à gorge déployée. Mais le rossignol comprit le secret des douleurs de l'étudiant, demeura silencieux sur l'yeuse et réfléchit au mystère de l'amour. ("Le rossignol et la rose")
Oscar Wilde — Le prince heureux, le géant égoïste et autres contes -
La naissance est le lieu de l'inégalité. L'égalité prend sa revanche avec l'approche de la mort.
Jean d'Ormesson -
L'insensé reconnaissant sa folie, est en vérité sage. Mais l'insensé qui se croit sage est vraiment fou.
Bouddha -
Le souvenir n'est rien d'autre qu'une espèce d'imagination, appuyée sur du réel et bloquée par l'histoire. Chacun crée sa propre histoire, chacun invente son réel. p213
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant -
- "Quand une femme se remarie, c'est qu'elle détestait son premier époux. Quand un homme se remarie c'est qu'il adorait sa première femme. Les femmes cherchent leur bonheur, les hommes risquent le leur", interrompit Lord Henry.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Il lui arrivait de rêver tout à coup à sa Galilée natale, à une femme qui lui avait plu et qui lui plaisait peut-être encore, à sa mère qui était morte quand il avait sept ou huit ans, à des plaisirs évanouis. Alors, il fermait les yeux et toutes ces visions fugitives faisaient une sorte de théâtre à l'intérieur de sa tête et le remplissaient d'un bonheur qui ne se distinguait guère de la tristesse. p30
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant -
Qui libère sa vie de toute avidité, de toute haine et de toute ignorance trouve la véritable paix éternelle.
Bouddha — Le Bouddha Dhammapada - Les stances de la loi -
JACK : Dis-moi, Algy, crois-tu que Gwendolen risque de ressembler peu ou prou à sa mère dans environ cent cinquante ans ? ALGERNON : Toutes les femmes finissent par ressembler à leur mère : voilà leur drame. (JACK : You don't think there is any chance of Gwendolen becoming like her mother in about a hundred and fifty years, do you, Algy ? ALGERNON : All women become like their mothers. That is their tragedy.) Acte I.
Oscar Wilde — L'Importance d'être constant -
Le Saint Il n'y a pas de souffrance pour celui qui a terminé le voyage, qui est libéré de la douleur, qui s'est libéré de tous côtés, qui a rejeté toutes les chaînes. Les réfléchis s'exercent ; ils ne se plaisent pas dans une maison ; comme des cygnes qui ont quitté leur lac, ils quittent leur maison et leur demeure. Ceux qui n'ont pas d'accumulations, qui mangent correctement, qui ont perçu la libération et la liberté inconditionnée, leur chemin est difficile à comprendre, comme celui des oiseaux dans le ciel. Ceux dont les passions sont apaisées, qui sont indifférents au plaisir, qui ont perçu la libération et la liberté inconditionnée, leur chemin est difficile à comprendre, comme celle des oiseaux dans le ciel. Même les dieux admirent celui dont les sens sont contrôlés, comme les chevaux bien apprivoisés par le conducteur, qui est exempt d'orgueil et exempt d'appétits. Un tel obéissant qui est tolérant comme la terre, qui est ferme comme un pilier, qui est comme un lac sans boue : aucune nouvelle naissance n'est en réserve pour celui-ci. La pensée est calme ; le calme est sa parole et son action quand on a obtenu la liberté par la vraie connaissance et qu'on est devenu paisible. Celui qui est libre de toute crédulité, qui connaît l'incréé, qui a rompu tous les liens, supprimé toutes les tentations, renoncé à tous les désirs, est le plus grand des hommes. Dans un village ou dans une forêt, dans une vallée ou sur les collines, partout où vivent des saints, c'est un lieu de joie. Les forêts sont délicieuses; là où les autres ne trouvent pas de joie, là les sans désir trouveront la joie, car ils ne recherchent pas les plaisirs des sens.
Bouddha -
La découverte du passé est réservé à l'avenir. Les hommes par la pensée, font en sens inverse le chemin suivi par l'histoire. Plus le monde vieillit, plus il en apprend sur sa jeunesse. Les hommes, à leurs débuts, ne savaient rien sur l'origine des choses. Ils en savent de plus en plus grâce au temps qui se déroule. Le passé s'éclaire à mesure qu'il s'éloigne.
Jean d'Ormesson — C’est une chose étrange à la fin que le monde -
Il jouait avec l’idée, la lançait, la transformait, la laissait échapper pour la rattraper au vol ; il l’irisait de son imagination, l’ailant de paradoxes. L’éloge de la folie s’éleva jusqu’à la philosophie, une philosophie rajeunie, empruntant la folle musique du plaisir, vêtue de fantaisie, la robe tachée de vin et enguirlandée de lierres, dansant comme une bacchante par-dessus les collines de la vie et se moquant du lourd Silène pour sa sobriété. Les faits fuyaient devant elle comme des nymphes effrayées.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Selon une division quatripartite, qui rivalise avec la division tripartite chère à Georges Dumézil et dont on retrouve les traces en Inde, en Chine et jusque chez les Wisigoths, les cochers étaient répartis en quatre groupes qui correspondaient à la fois à une division géographique, à une division religieuse et cosmique et à une division sociale : les Bleus, les Verts, les Blancs et les Rouges. Les Bleus et les Blancs représentaient les quartiers riches, favorables à l'orthodoxie et au gouvernement d'un petit nombre. Les Verts et les Rouges représentaient les quartiers populaires à tendance démocratique et inclinaient vers l'hérésie. Le célèbre Palio, la course qui se déroule à Sienne sur la Piazza del Campo incurvée en coquille vers le Palazzo Pubblico et où chaque cavalier est le champion d'une contrade, c'est-à-dire d'un quartier, peut donner, en petit et, malgré sa splendeur, en modeste, une idée de ces courses de chars de Byzance qui laissaient loin derrière elles la passion populaire de nos matches de football ou de rugby. Les deux groupes principaux étaient les Bleus et les Verts. Démétrios était Vert. p364
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant -
Tout comme sa sœur sanskrite, la poésie pâli se définit par des mètres et des figures de style, mais le caractère le plus saillant par rapport à la prose est sans doute le recours à la comparaison. Indiquée mais pas toujours par des opérateurs spécifiques au premier rang desquels la particule "va" (sanskrit "iva", comme), la comparaison obéit à des conventions qui en définissent le caractère: le comparé et le comparant doivent être grammaticalement de même genre, de même nombre, de même cas, si la figure doit être pleine; que l'un de ses caractères manque, elle est "lupta", déficiente, etc. - des exigences qui contraignent le traducteur français, mais pas le traducteur allemand ou anglais, à recourir à la périphrase "l'astre lunaire", masculin, pour éviter la Lune, lorsque celle-ci est le comparant d'un être masculin (§172, §173, §208, §413 du Dhammapada)
Bouddha — Le Bouddha Dhammapada - Les stances de la loi -
L'argent tombe sur le monde, comme une vérole sur le pauvre peuple, bien après la pensée, bien après l'émotion, le cri, le rire, la parole, et après l'écriture. Maintenant qu'il est là, et bien là, il est difficile de s'en passer. Sa suppression entraînerait des souffrances plus grandes que ses excès. Qu'on le veuille ou non, il est devenu une espèce de malédiction âprement recherchée. Poussons le bouchon un peu loin : il est la forme prise par le mal pour se faire adorer. L'argent, écrit Cioran, a ruiné le monde. Pendant des milliards d'années, il n'y a pas de mal dans l'univers. Le mal naît avec la pensée. Il prospère avec l'argent.
Jean d'Ormesson — Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit -
- Lord Henry, je voudrais que vous m'appreniez à redevenir jeune. Il réfléchit un instant. - Vous rappelez-vous, madame, quelque grave erreur que vous auriez commise dans votre jeune temps ? lui demanda-t-il en la regardant par-dessus la table. - Des quantités, je le crains, s'écria-t-elle. - Eh bien, recommencez, dit-il sérieusement. Pour retrouvez sa jeunesse, il suffit de réitérer ses folies.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Lors de sa parution en 1891, les critiques éludent le livre à cause de son "immoralité", Tess d'Urberville n'épargne pas au lecteur l'amertume de la vie dans la campagne anglaise, et la passion de Hardy, souvent romancée, pour le paysage du Wessex est contrebalancée par la peinture au réalisme sinistre que fait le roman de l'injustice sociale. Dans Tess, Hardy décrit un monde dans lequel l'esprit humain est meurtri par les forces, non du destin mais de la hiérarchie sociale.
Jean d'Ormesson — Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie -
Un beau jour vous regarderez votre jeune ami et vous trouverez que ses lignes ne sont pas aussi harmonieuses, ou bien vous n’aimerez plus sa nuance, ou un autre détail. Vous lui en voudrez amèrement, au fond de votre cœur, et vous serez convaincu qu’il a fort mal agi envers vous. A sa prochaine visite, vous serez parfaitement froid et indifférent. Ce sera bien dommage, car vous aurez changé.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray