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Citations sur le ses - Page 115
Il y a 35010 citations sur le ses.
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Son pantalon fait des poches, ses yeux aussi. Un pli amer affaisse sa bouche.
Patrice Delbourg — Les Désemparés -
Alors, tout bon petit, soucieux de ne pas faire de peine à ses bons parents, j’ingurgitais lard, volaille et crème. De la crème dans toutes les sauces, même et surtout dans les civets, mais aussi dans les matelotes, les meurettes, les pochouses.
Henri Vincenot — La Billebaude -
Le général était podagre depuis longtemps et ne pouvait se déplacer qu'avec d'extrêmes difficultés ; aussi se faisait-il porter par ses soldats.
Augustin Redondo — Antonio de Guevara (1480? - 1545) et l'Espagne de son temps -
Mais elle était si chancelante, ses os paraissaient si minces qu'on craignit d'abord d'aller à Braux, au pèlerinage de Saint Vincent pour la faire passer sous le châsse miraculeuse qui délie les petits pas et chasse les podagres.
Jean Rogissart — Mervale -
Maintenant, Jacques pouvait dire à Yasmina presque toutes les choses douces ou poignantes dont était remplie son âme, tant ses progrès en arabe avaient été rapides...
Isabelle Eberhardt — Yasmina -
Voici, par exemple, l'anglais Baskerville (1706-1775) qui, après avoir été maître d'écriture et graveur de pierres tombales, commence en 1750 à s'occuper de typographie, passe deux ans à dessiner ses caractères et à faire graver ses poinçons et met en même temps au point un procédé de fabrication de papier satiné sans vergeûres — le papier vélin. — (Lucien Febvre & Henri-Jean Martin, L'Apparition du livre, dans la collection L'Évolutionde l�humanité; synthèse collective, sous la directionde Henri Berr, vol. 49, Paris : La Renaissance du livre, 1958, page 242)
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Ce disant, il prêta aide au frère pour lier le nombre interminable de ses pointes, comme on appelait alors les lacets qui attachaient la culotte au pourpoint.
Walter Scott — Ivanhoé -
Rémi mena donc son enquête avec une prudence pointilleuse, n'hésitant pas à utiliser des subterfuges pour varier ses approches.
Pierre Dimech — D'une jetée à l'autre: récits et nouvelles -
Parvenu au deuxième étage, il s’était approché du comptoir où les vendeurs du département littérature dispensaient leurs indications laconiques et comme résignées. Il avait l’habitude de s'approcher de cet autel pour s’enquérir de titres pointus, d’éditeurs confidentiels, conscient d’honorer ses interlocuteurs par l’exigence de sa demande.
Philippe Delerm — La bulle de Tiepolo -
L'ancienne taille en fil, qui champlevait péniblement ses blancs dans le poirier, a cédé la place au travail plus net qui creuse dans le bout de buis des lignes où le burin n'a plus à craindre les éclats des fibres lamelleuses.
Eugène M. O. Dognée — Les arts industriels à l'Exposition universelle de 1867 -
Pour imiter l’aboiement du chien, Pati-Pati gonfle ses joues de poisson-lune, pousse ses yeux hors des orbites, élargit son poitrail en bouclier, et profère à demi-voix quelque chose comme :— Gou-gou-gou… — (Colette, La « Merveille », dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, collection Livre de Poche, 1960, page 124.)
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Assise en tailleur, sa robe aux tons mandarine, dévoilant à peine le bout de ses sandalettes, elle étalait d’une main un cataplasme de kaolin sur la poitrine de Koura, tenant de l’autre sa chevelure noire qui s’était libérée et dessinait de fines stries à la surface de la matière couleur craie dans le bol, sur ses genoux.
Claire-Lise Marguier — Le Sceau de la reine -
Si le politicien descend la pente, pour une raison quelconque, les accusations l'atteignent en pleine poitrine, ses adversaires deviennent ses ennemis, ses amis l'abandonnent
Léon Daudet — Brév. journal -
Un grand découragement le poigna ; le vide de sa vie murée lui apparut, et, tout en tisonnant le coke avec son poker, M. Folantin, penché en avant sur son fauteuil, le front sur le rebord de la cheminée, se mit à parcourir le chemin de croix de ses quarante ans, s’arrêtant, désespéré, à chaque station.
Joris-Karl Huysmans — À vau l’eau -
Son souci reste ses lunettes de myope qui lui rapetissent les yeux et lui donnent l’air « polard ». Quand elle les enlève, elle ne reconnaît personne dans la rue.
Annie Ernaux — Les années -
[…] Cette position de tête des sondages lui vaut évidemment d’être devenu la cible de tous ses concurrents. Mais cette pole position est également lourde de quelques superstitions gravées dans le marbre ancien ou plus récent d’autres favoris qui se sont plantés gravement.
Érik Emptaz — Favoris sans faveur -
Si l’on ne considère que la forme, les Chinois sont incontestablement le peuple le plus poli de la terre ; mais le code de la politesse est si compliqué, le formulaire si extravagant dans ses exigences, que la forme emporte le fond dans la plupart des cas.
Émile Bard — Les Chinois chez eux -
Quant à la propreté, le poli de ses casseroles faisait le désespoir des autres servantes.
Gustave Flaubert — Trois Contes : Un cœur simple -
Cette infiltration de la police partout où nous étions allé me stupéfiait. Ainsi, je n'en pouvais douter, elle avait ses secrets aboutissant jusqu'en cette basse-pègre cependant si cauteleuse.
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
La France dispose de trois organes différents de police: la Sûreté nationale, police civile de tous les départements français sauf la Seine, la Préfecture de police (le «Quai des Orfèvres»), compétente dans les seules limites de Paris et de ses départements périphériques, la Gendarmerie nationale, police militaire chargée de la tranquillité et de la sûreté des campagnes. Depuis janvier 1968, la Sûreté nationale et la préfecture de police ne forment plus qu'un corps unique: la Police nationale. Yam.-Kell.1970.
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Un fourgon de Police-Secours attendait, le gyrophare lançait ses éclairs bleutés
Thierry Jonquet — La Bête et la belle -
Certes, Jean-Luc en tira l’avantage essentiel en utilisant ses talents de conteur qui transformaient en acte de bravoure sa fuite devant les policiers. Mais il eut le bon goût de m’associer dans le récit de son épopée.
Jean-Pierre Hoss — Impasse Valmy -
Toutes ses politicailleries nous poussent à cette question : à quoi croit réellement M. Coderre ?
Philippe Léger — À quoi croit réellement Denis Coderre? -
Depuis un an, un jeune éditeur et, masqués de pseudonymes, deux de ses auteurs, tentent audacieusement d’acclimater en France un genre difficile qui connaît le succès aux États-Unis : la politique-fiction. Après tout, puisque la science-fiction a conquis depuis longtemps ses lettres de noblesse, pourquoi la politique, qui se veut science elle aussi, ne pourrait-elle élargir ainsi son domaine ?
Pierre Viansson-Ponte — La politique-fiction -
Tout à coup y apparut […] la jeune cycliste de la petite bande avec, sur ses cheveux noirs, son polo abaissé vers ses grosses joues.
Marcel Proust — À l’ombre des jeunes filles en fleurs -
Il visite aussi l’école qu’a fondée Dubinski pour éduquer et poloniser ses anciens serfs ruthènes, et en revient songeur.
Diane Meur — Les Vivants et les Ombres -
Visiblement, en dépit de ses constantes fanfaronnades, le docteur était, à tout le moins, aussi poltron que ses compatriotes de Werst.
Jules Verne — Le Château des Carpathes -
En parlant, mon père s’appuyait à une presse qu’il utilisait pour polycopier ses lettres d’affaires. Sous son poids la presse gémissait. elle semblait me plaindre et participer à mes angoisses.
Paul Guth — Le mariage du Naïf -
Ce polymère cuticulaire permet une imperméabilisation de la plante, une protection contre les radiations UV, ainsi que la rigidification de ses parties érigées.
La cuticule des mousses : ancêtre de la lignine des plantes vasculaires ? — CNRS le 8 mars 2017 -
Un polyphage parasite ses supports là où ils sont et va, de l’un à l’autre, au grès des agents de dissémination.
Georges Kuhnholtz-Lordat — G. Blanchet -
Il a recommencé ses boniments et m'a enseveli une fois de plus sous la pommade.
Jehan Rictus — Journal quotidien -
Jodoigne (en flamand Geldenaken) est une jolie petite ville, proprette, sans caractère bien spécial, sans grande importance ni grande réputation dans le monde, si ce n'est celle que lui ont faite ses pomologues. Or Jodoigne jouit d'une juste notoriété dans le domaine de la pomologie.
« L’École de semis de poiriers de M. Xavier Grégoire-Nélis à Jadoigne » — rapport présenté par Ed. Pynaert -
Jodoigne (en flamand Geldenaken) est une jolie petite ville, proprette, sans caractère bien spécial, sans grande importance ni grande réputation dans le monde, si ce n'est celle que lui ont faite ses pomologues. Or Jodoigne jouit d'une juste notoriété dans le domaine de la pomologie.
« L’École de semis de poiriers de M. Xavier Grégoire-Nélis à Jadoigne » — rapport présenté par Ed. Pynaert -
"Parce que j’aime autant vous dire que pour moi Monsieur Éric avec ses costards tissés en Écosse à Roubaix, ses boutons de manchettes en simili et ses pompes à l’italienne fabriquées à Grenoble, et ben c’est rien qu’un demi-sel. Et là je parle juste question présentation."
Michel Audiard — Le Cave se rebiffe -
Entre ses numéros d'acteurs et ses sketches comiques, Érotissimo apparaît comme une aimable critique de la société française pompidolienne de 1968, à travers ses ouvriers rêveurs, ses employés feignants, ses concepteurs lunatiques et incompris, ses chefs d'entreprise âpres au gain et magouilleurs, ses fonctionnaires bornés et revanchards, tout cela confronté à l'évolution des mœurs de la nouvelle liberté sexuelle.
Alain-Guy Aknin — Philippe Crocq & Serge Vincendet -
En art tout est relatif, et chaque époque qui croit innover hardiment, a le temps à peine d’affirmer son genre, que déjà la durée la relègue impitoyablement au rayon des vieilleries. Beethoven, ne fut-il pas taxé de révolutionnaire par ses contemporains ? Honegger et Stravinski qui triomphent aujourd’hui, demain seront traités de pompiers.
Charles Gos — Voyage de Saussure hors des Alpes -
L’artiste pompier n’est pas seulement celui qui coiffe ses héros de casques éclatants, c’est l’artiste prétentieux et vain qui use d’un style ampoulé, d’un style pompeux.
J. Thuillier — Peut-on parler d’une peinture « pompier » ? 1984 -
Il faisait des monstres de tous ses modèles ; il les déformait selon un poncif sardonique, en faisant saillir sur leur visage et leur corps une laideur emphatique, improbable. Finalement, sous ses doigts, rendus maladroits par une méchanceté hagarde, il ne restait rien de la réalité.
Pierre Drieu La Rochelle — Le Feu follet (1931) -
C'est un vrai nid de bacilles, là-dedans. Je ne m'étonne plus de ses crachats. Il faut le ponctionner, assurément.
Alfred Jarry — Les Jours et les Nuits : roman d'un déserteur -
Ses incantations vénéneuses s’accompagnaient de beignes choisies qui ponctuaient ses doux poèmes. À la surprenante, en fin de tirade. À la ligne. Pan ! Dans la gueule.
Jean-Hugues Lime — La fête des nerfs -
Un homme est réveillé par ses chiens qui ne cessent d’aboyer… Il entend des hennissements déchirants! C’est Myrtille la ponette (ou si vous préférez la femelle du poney) qui appartient à son frère…
Le Post — Menton: une ponette sauvée ! -
L’homme voulut y poser ses lèvres et les mordiller à travers le pongé.
Jean-Paul Malaval — Les Noces de soie