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Il y a 177 citations sur la tête.
Mon corps n'en fait qu'à sa tête. Marcel Achard
Bureaucratie : mille-pattes à mille têtes dont ni pattes ni têtes ne fonctionnent d'une manière synchrone ; lorsqu'elles fonctionnent. Georges Elgozy — L'Esprit des mots ou l'antidictionnaire
Homme sans femme, tête sans corps ; femme sans homme, corps sans tête. Jean-Paul Richter — Blumen, Frucht und Dornenstücke
L'autruche qui enfouit sa tête dans le sable veut, en tout cas, vous donner le sentiment que cette tête est la la partie la plus importante de sa personne. Katherine Mansfield — Journal
Paris est une grosse tête par rapport à la France. La France devient hydrocéphale, et ce n'est pas dans les grosses têtes qu'il y a les gros cerveaux. Julien Green — Julien Green en liberté avec Marcel Jullian
Il est commode de couper ou de couronner une tête, mais dérisoire à la réflexion. C'est croire que cette tête enferme une Cause Première. Paul Valéry — Moralités, Gallimard
Les immeubles capitalistes, c'est des jambes, des pieds. La tête ? On la voit pas. La tête du capitalisme, c'est invisible. C'est comme Dieu. Roch Carrier — Le deux-millième étage
Il y a deux sortes de chefs d'orchestre : ceux qui ont la partition dans la tête et ceux qui ont la tête dans la partition. Arturo Toscanini
Selon les sondages, les Français consomment cinquante-huit rouleaux annuels de papier hygiénique par tête. Qu'est-ce qu'ils entendent par tête ? Frédéric Dard
L’homme est la tête, la femme est le cou ; la tête regarde là où le cou tourne. Proverbe russe
On n'est pas responsable de la tête qu'on a, mais de la tête qu'on fait. Proverbe chinois
Après avoir têté sa mère, un homme doit têter l'oreille de sa femme : il ne doit jamais prendre de décision sans la consulter. Massa Makan Diabaté — Le Boucher de Kouta
Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine. Michel de Montaigne
Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut bien la peine. Georges Jacques Danton
Un tête-à-tête permanent avec Dieu, dans cette vie, serait accablant. Il faut à l'amour un peu d'absence. Christian Bobin — Mozart et la pluie
Quatre années. La période juste avant. Avant le chariot du supermarché, le qu'est-ce qu'on va manger ce soir, les économies pour s'acheter un canapé, une chaîne hi-fi, un appart. Avant les couches, le petit seau et la pelle sur la plage, les hommes que je ne vois plus, les revues de consommateurs pour ne pas se faire entuber, le gigot qu'il aime par-dessus tout et le calcul réciproque des libertés perdues. Une période où l'on peut dîner d'un yaourt, faire sa valise en une demi-heure pour un week-end impromptu, parler toute une nuit. Lire un dimanche entier sous les couvertures. S'amollir dans un café, regarder les gens entrer et sortir, se sentir flotter entre ces existences anonymes. Faire la tête sans scrupule quand on a le cafard. Une période où les conversations des adultes installés paraissent venir d'un univers futile, presque ridicule, on se fiche des embouteillages, des morts de la Pentecôte, du prix du bifteck et de la météo. Personne ne vous colle aux semelles encore. Toutes les filles l'ont connue, cette période, plus ou moins longue, plus ou moins intense, mais défendu de s'en souvenir avec nostalgie. Quelle honte ! Oser regretter ce temps égoïste, où l'on n'était responsable que de soi, douteux, infantile. La vie de jeune fille, ça ne s'enterre pas, ni chanson ni folklore là-dessus, ça n'existe pas. Une période inutile. Pages 109-110, Folio, 2018. Annie Ernaux — La femme gelée
Par malchance, en entrant chez lui avec sa tête de nulle part, il surprit tous ceux qui cherchaient à le surprendre depuis une bonne heure déjà et qui, avec ce superbe art du qui-vive, se mirent à crier « Bon anniversaire » David Foenkinos — Le potentiel érotique de ma femme